The Palace of Laeken, is the official residence of the King of the Belgians and the royal family. It lies in the Brussels region, 5 km (3 mi) north of the city centre in the municipality of Laeken. It sits in a large park called the Royal Domain of Laeken, which is off-limits to the public. It was originally named the Castle of Schonenberg and is often referred to as the Royal Castle. The palace at Laeken should not be confused with the Royal Palace of Brussels, in central Brussels, which is the official palace (not residence) of the King of the Belgians and from which state affairs are handled. History he palace was built at Laeken, then outside of Brussels, between 1782-1784 after the plans of the French architect Charles de Wailly under supervision of Louis Montoyer as a summer residence for the Governors of the Habsburg Netherlands, Archduchess Maria Christina of Austria and her husband Albert of Saxe-Teschen. Jean-Joseph Chapuis provided the royal furniture. On 21 July 1803, Nicolas-Jean Rouppe, as commissioner of the department of the Dyle, received Napoleon at the Palace of Laeken. Napoleon stayed at Laeken with the Empress Josephine in August 1804 on his way from awarding the first Légion d'honneur to his invasion troops at Boulogne to his progress along the Rhine, and later during the Hundred Days in 1815 dated this proclamation prematurely from the palace: To the Belgians and the inhabitants of the left bank of the Rhine. The ephemeral success of my enemies detached you for a moment from my empire. In my exile, upon a rock in the sea, I heard your complaint; the God of Battles has decided the fate of your beautiful provinces; Napoleon is among you; you are worthy to be Frenchmen. Rise in a body; join my invincible phalanxes to exterminate the remainder of these barbarians, who are your enemies and mine: they fly with rage and despair in their hearts. After Belgian independence, Rouppe, as mayor of Brussels, received the new king Leopold I at the Palace of Laeken on 21 July 1831; the day of Leopold's coronation. The palace was partly destroyed by fire in 1890 and was rebuilt by Alphonse Balat. The French architect Charles Girault gave it its present outline in 1902. It has been the royal residence since Leopold I's accession to the throne in 1831. The domain also contains the magnificent Royal Greenhouses of Laeken, a set of monumental dome-shaped constructions, accessible to the public for a few days each year. They were designed as well by Alphonse Balat, with the cooperation of the young Victor Horta. Upon their accession to the throne in 1993, King Albert II and Queen Paola preferred to remain living at Belvédère, a château on the grounds of the park surrounding the palace. The current occupants of the palace are King Philippe, Queen Mathilde and their four children.

Le château de Laeken, propriété de la Donation royale, est, sauf sous le règne du roi Albert II, le principal lieu de résidence du souverain belge. Il est situé au nord de Bruxelles dans le Domaine royal, en face du parc de Laeken, dont le sépare l'avenue du Parc royal. Ses serres, construites sous le règne du roi Léopold II, sont ouvertes une vingtaine de jours par an au public, au printemps. Il est aujourd'hui la résidence officielle du roi Philippe, de son épouse la reine Mathilde et de leurs quatre enfants. Le roi Philippe exerce ses fonctions officielles au palais royal de Bruxelles, où il accorde notamment ses audiences. Histoire XVIIIe siècle En 1782, les gouverneurs généraux des Pays-Bas autrichiens, le duc Albert de Saxe-Teschen et son épouse, l'archiduchesse Marie-Christine d'Autriche, charmés par la beauté du site, firent l'acquisition du domaine de Schoonenberg afin de leur servir d'habitation de plaisance, l'ancienne résidence de Tervueren ayant été détruite par décret de l’empereur Joseph II. Le château fut construit entre 1782 et 1784 d’après les plans de l’architecte Charles De Wailly sous la supervision de Louis Montoyer. Pendant la construction du château, Albert et son épouse passèrent quelques étés dans l'ancien manoir seigneurial qui se dressait sur la propriété, 't Groothof. Lorsque les Pays-Bas autrichiens passèrent sous régime français en 1794, le château fut laissé à l'abandon et faillit disparaître. Les propriétés de la famille impériale d'Autriche ayant été aliénées par le traité de Lunéville, le château fut vendu par lots à des spéculateurs qui souhaitaient le démolir pour en vendre les matériaux. XIXe siècle Le château fut sauvé de justesse par Napoléon Bonaparte, qui fit racheter le domaine par le département de la Dyle en 1803, afin d'en faire une résidence. Il chargea l'architecte de la ville de Bruxelles, Ghislain-Joseph Henry, de mener des travaux d’aménagement. Devenu empereur, il y vint plusieurs fois. En 1812, Napoléon offrit le château à sa première épouse, Joséphine de Beauharnais, en compensation du palais de l'Élysée qu'elle occupait alors et qu'il souhaitait récupérer. Bien qu'elle ait imaginé des plans pour l'embellissement du domaine, Joséphine n'y séjourna jamais. Après la création du royaume des Pays-Bas en 1815, il fit partie de la dotation du roi Guillaume Ier. Ce dernier fit construire une orangerie et un théâtre qui fut englobé dans les constructions ultérieures. Il fit également démolir l'ancien manoir 't Groothof. En 1831, le château devint la résidence des souverains belges. Tant Guillaume que le premier roi des Belges, Léopold Ier, conservèrent l'aménagement du palais tel qu'il avait été conçu par Napoléon. En 1873, l’architecte Alphonse Balat conçoit pour le roi Léopold II, grand amateur de plantes et de fleurs (particulièrement les camélias dont il rapportait régulièrement de nouvelles variétés lors de ses voyages), un complexe de serres en relation avec le château de Laeken. En 1884, une ligne de théâtrophone est établie avec le théâtre royal de la Monnaie, permettant d'écouter les spectacles à distance. Le 1er janvier 1890, pendant la réception du nouvel an, le château fut la proie d'un violent incendie, qui causa des dommages considérables : l'aile nord et la coupole furent dévastées. Léopold II confia la restauration du palais à l'architecte Alphonse Balat, qui reconstruisit la coupole, remplaçant la structure en bois par une structure métallique, puis ajouta de chaque côté du château deux pavillons octogonaux reliés à la partie centrale par des galeries vitrées. Depuis le XXe siècle En 1902, Léopold II, qui souhaitait faire du château un véritable « Palais de la Nation » destiné aux congrès et réceptions publiques, fit appel à l'architecte français Charles Girault pour construire deux nouvelles ailes monumentales formant un U avec la façade principale. Du côté droit se trouvait le « logis du Roi », comprenant une bibliothèque, un grand salon et une chambre à coucher, prolongé par une longue galerie, sur laquelle s'ouvraient en hors-d'œuvre une chapelle et un manège. La construction de cette aile impliqua la démolition de la caserne des grenadiers attenante au palais. Du côté gauche se trouvait le « logis des étrangers », comprenant des salons de réception, une salle de banquet, un foyer pour le théâtre construit par Guillaume Ier, ainsi qu'une longue galerie donnant accès à une gare de chemin de fer. Ces gigantesques travaux, qui débutèrent en 1902, occupaient en 1904 700 maçons et tailleurs de pierre, 150 chevaux et 7 grues à vapeur. Le chantier fut une source d'irritation permanente pour Léopold II, d'abord par sa lenteur, imputable à l'entreprise qui en était chargée, ensuite pour des raisons financières. Lorsque la Fondation de la Couronne, par le biais de laquelle le souverain finançait les travaux, fut supprimée, il fut entendu que l'on créerait un fonds Léopold II, dont neuf millions de francs seraient affectés au château de Laeken. Cette somme était insuffisante pour mener à bien tous les travaux prévus. Pour toutes ces raisons, le chantier fut interrompu en 1906, puis repris en mars 1909 et à nouveau arrêté à la mort de Léopold II le 17 décembre de la même année. Léopold II fit également agrandir le domaine tout au tour du château. Celui-ci avait hérité d'un domaine de 78 ha mais a laissé un domaine de plus de 200 ha. L'extension se fit notamment aux dépens des hameaux de Hoogleest (dont la superficie subsistante a été intégrée au hameau de Mutsaard) et de Neerleest (qui fut intégralement détruit) pour permettre cette extension. De 1940 à 1944, le roi Léopold III fut interné au château de Laeken par l'occupant allemand. Le 7 juin 1944, le roi fut déporté en Allemagne. Après la guerre, la question royale domina la vie politique belge durant six années, pendant lesquelles le frère du roi, le régent Charles habita les lieux tout en exerçant son activité politique au palais de Bruxelles jusqu'à l'abdication de Léopold III et l'accession au trône du prince Baudouin. On se trouva devant une situation inédite : la présence en Belgique d'un souverain et d'un ancien souverain, qui cohabitaient au château de Laeken. Cette situation indisposait les milieux politiques qui craignaient que Léopold et sa seconde épouse, la princesse Lilian de Réthy, n'exercent une influence politique sur le jeune roi. Ils souhaitaient donc que Léopold quittât le palais de Laeken, une idée qui n'aurait sans doute pas eu l'agrément du jeune roi Baudouin. La situation perdura donc. Il semble que la princesse Lilian ait émis le souhait de voir bâtir dans le domaine royal un deuxième palais, une idée qui fut complètement abandonnée en 1959. Gaston Eyskens fit alors part à Léopold III du souhait des grands partis politiques de le voir quitter Laeken. Le choix d'une nouvelle résidence se porta sur le château d'Argenteuil. Il fallut cependant attendre le mariage du roi Baudouin avant que Léopold III et sa famille déménagent en décembre 1960. Le château de Laeken continua à servir de lieu de résidence à certains membres de la famille royale. De retour de cinq ans d'exil qu'il avait passé en Suisse avec son père, le jeune roi Baudouin y vécut tout au long de son règne (1951-1993). Sa veuve, la reine Fabiola, y resta jusqu'en 1998 avant de s'installer au château du Stuyvenberg. Le roi Albert II a conservé la résidence qu'il occupait avant son accession au trône, le château du Belvédère, situé en face du château de Laeken. Le roi Philippe, la reine Mathilde et leurs quatre enfants (Élisabeth, Gabriel, Emmanuel et Éléonore) occupent depuis 1999 les appartements privés du premier étage. Le château et les serres de Laeken servent de lieu à diverses réceptions offertes par les souverains. C'est également là qu'a eu lieu la soirée de fiançailles du roi Philippe alors duc de Brabant et de Mathilde d'Udekem d'Acoz en 1999 et le Sommet européen de Laeken en 2001 réunissant les très nombreux chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne.

Het Kasteel van Laken is een van de koninklijke residenties in België. Het ligt in Laken, sinds 1921 een onderdeel van de stad Brussel, in het noorden van het Brussels gewest. Het is omgeven door een 120 hectare groot park, waarin zich ook de Koninklijke Serres bevinden. Vlakbij liggen ook de koninklijke residenties Stuyvenberg en Belvedère en de Onze-Lieve-Vrouwekerk, waar de koninklijke familie begraven wordt. Officieel is het de zomerresidentie van de koning, maar in de praktijk hebben alle Belgische koningen – behalve Albert II – er hun voornaamste woonplaats van gemaakt. Het Koninklijk Paleis van Brussel, dat op 7 km rijden van het kasteel ligt, is de officiële zetel van het hof en wordt als werkpaleis gebruikt. Het kasteel is staatseigendom, maar een groot deel van het park en de serres behoren tot de Koninklijke Schenking. Geschiedenis Oorsprong Het kasteel werd gebouwd in 1782 in opdracht van aartshertogin Maria Christina van Oostenrijk, de landvoogdes van de Zuidelijke Nederlanden. Het moest het vervallen Kasteel van Tervuren als residentie vervangen. Het ontwerp van de Franse architect Charles De Wailly in neoclassicistische stijl werd uitgevoerd door zijn collega Louis Montoyer. Centraal stonden een koepel en een fronton ondersteund door een reeks zuilen. Het kasteel stond toen bekend als Schoonenberg. De tuin was een laat ontwerp van de beroemde Capability Brown. Het was een ruim 58 hectare grote landschapstuin met grotten, waterpartijen en een liefdeseiland. Wailly bouwde er een Zonnepaviljoen en een Tempel der Vriendschap, gebouwen die nog steeds bestaan. Er stond ook een grote toren in Chinese stijl. Het kasteel werd in 1785 feestelijk in gebruik genomen. De landvoogdes en haar gemaal Albert van Saksen-Teschen hebben er niet lang van gebruik kunnen maken. Ze moesten vluchten voor de Brabantse Omwenteling en later voor de Franse inval. In 1795 verlieten ze Brussel voorgoed. Franse tijd In de Franse tijd werd Schoonenberg aanvankelijk gebruikt als militair hoofdkwartier, later zelfs als gevangenis. Nadat de Oostenrijkse dynastie door de vrede van Lunéville voorgoed afstand had gedaan van haar bezittingen in de Nederlanden, werd het hele domein in loten verkocht. Het kasteel werd op 15 september 1803 voor 220.810 frank aangekocht door de speculant Jean-Baptiste Terrade, die het wilde afbreken om het bouwmateriaal ten gelde te maken. Het was reeds ontdaan van de dakleien, leidingen, parketten en Chinese toren toen eerste consul Napoleon Bonaparte het domein in april 1804 liet kopen voor 512.000 frank. Op vraag van Napoleon voerde de Brusselse stadsarchitect François-Joseph Henry herstellingswerken uit. Het kasteel werd ook voorzien van een bibliotheek en van Franse meubelen, zoals mahoniehouten empirebanken, prachtige wandtapijten en dure zijden gordijnen geweven in Lyon. Het nog bestaande meubilair in de audiëntiezalen stamt voor het grootste gedeelte uit deze tijd. Napoleon verbleef verscheidene keren in Laken. In 1812 schonk hij het kasteel aan zijn ex-vrouw Joséphine de Beauharnais, in ruil voor het Élysée in Parijs. Joséphine heeft er echter zelf nooit verbleven. Bij de oprichting van het Verenigd Koninkrijk der Nederlanden werd het de zomerresidentie van koning koning Willem I. Tsaar Alexander zou er ooit hebben vertoefd. Willem I schakelde opnieuw architect Henry in om er een orangerie en een theater aan te leggen. Residentie van de Belgische koningen In 1831 stelde de pas gestichte Belgische staat het kasteel ter beschikking van de eerste koning Leopold I. Zijn zoon Leopold II breidde het park fors uit door de aankoop van gronden in de omgeving. Daarbij werden bestaande boerderijen afgebroken. Hij liet ook de Koninklijke Serres bouwen door zijn favoriete architect Alphonse Balat. Deze moesten onder meer dienen om de collectie planten en bomen uit Kongo in onder te brengen. Later liet hij ook de Japanse Toren en het Chinees Paviljoen aan de rand van het park aanleggen. Op 1 januari 1890 werd het kasteel door een grote brand getroffen. Het vorstenpaar woonde op dat moment in het Koninklijk Paleis van Brussel een nieuwjaarsreceptie bij. Alleen prinses Clémentine en haar gouvernante mej. Drancourt verbleven in het kasteel. Antoinette, haar kamermeisje, ontdekte de brand en redde de prinses; voor mej. Drancourt was het te laat. Bij de grote brand ging de bibliotheek van Napoleon volledig verloren en stortte de koepel in. Ook het enige portret van prins Leopold ging verloren. De koning zag zijn kans om het gebouw naar zijn smaak te laten herbouwen en fors uit te breiden. Aanvankelijk deed hij een beroep op Balat, vanaf 1902 was de Franse architect Charles Girault verantwoordelijk voor de twee nieuwe vleugels. Leopold II wilde van het kasteel een plaats voor congressen en andere evenementen maken. Daarvoor liet hij zelfs een spoorwegstation onder het kasteel bouwen, dat echter nooit gefunctioneerd heeft. Na de dood van Leopold in 1909 liet zijn opvolger Albert I de werken stopzetten en bleef de spoorhal onafgewerkt. Sindsdien is het kasteel niet meer veranderd. Koning Albert I en zijn vrouw koningin Elisabeth lieten in 1914 vanuit het kasteel experimentele uitzendingen van radio-omroep doorgaan. Daarvoor werd in de tuin een grote antenne opgericht maar die werd kort daarna weer afgebroken vanwege het uitbreken van de Eerste Wereldoorlog. Uit de tijd van Albert en Elisabeth dateren ook de zwanen in het park. Ze zijn nog steeds afstammelingen van het paar dat Elisabeth cadeau kreeg. De koningin liet er ook een atelier bouwen in Engelse stijl, aan de azaleaserre. Toen Albert I in 1934 onverwachts verongelukte, bleven zijn zoon Leopold III en zijn vrouw Astrid in het naburige kasteel Stuyvenberg wonen, dat al een tijd hun residentie was. Na het plotse overlijden van Astrid van in 1935 verhuisde koning Leopold met zijn kinderen naar het Kasteel van Laken, waar zijn moeder Elisabeth was blijven wonen. Tijdens de Tweede Wereldoorlog verbleef Leopold III als krijgsgevangene in het kasteel. Hij hertrouwde er in het geheim met Lilian Baels. Toen de koning en zijn gezin in 1944 naar Duitsland werden weggevoerd, bleef Elisabeth alleen over. Pas in 1950, na afloop van de Koningskwestie, keerde het gezin terug en verhuisde Elisabeth naar Stuyvenberg. Daar kwam geen verandering in toen Leopold III het volgende jaar troonsafstand deed. Hij bleef met zijn gezin, waaronder zijn zoon en opvolger Boudewijn, in Laken wonen tot Boudewijn in 1960 met Fabiola de Mora y Aragón huwde. Daarna verliet de afgetreden koning met zijn tweede vrouw en hun kinderen Laken. Na de dood van Boudewijn in 1993 bleef Fabiola het kasteel gebruiken. De nieuwe koning Albert II en koningin Paola woonden al sinds hun huwelijk (1959) op het Kasteel Belvédère en bleven daar na hun troonsbestijging. Albert II gebruikte het kasteel voor recepties, gala-diners en ceremoniële contacten met politici. In 2007 hield de koning er audiënties na de federale verkiezingen. Het kasteel werd in 1999 vrijgemaakt voor prins Filip na zijn huwelijk met Mathilde d'Udekem d'Acoz. Filip, intussen koning geworden, is er sindsdien met zijn gezin blijven wonen.