Egmont Palace
Bruxelles Bruxelles Belgium
manor, mansion
Palais d'Egmont
Bruxelles Bruxelles Belgium
manor, mansion
Egmontpaleis
Bruxelles Bruxelles Belgium
manor, mansion
The Egmont Palace (French: Palais d'Egmont, Dutch: Egmontpaleis) is a neoclassical palace in Brussels, Belgium
Le palais d'Egmont (en néerlandais: Egmontpaleis), à Bruxelles est situé au n° 8 de la place du Petit Sablon
Het Egmontpaleis (Frans: Palais d'Egmont) is een stadspaleis gelegen aan de Wolstraat in Brussel
Previous names
Egmont Palace, Palais d'Egmont, Egmontpaleis
Description
The Egmont Palace (French: Palais d'Egmont, Dutch: Egmontpaleis) is a neoclassical palace in Brussels, Belgium. It is situated in the Sablon/Zavel district, between Rue aux Laines/Wolstraat and the Petit Sablon Square. Today, it houses the Belgian Ministry of Foreign Affairs.
History
The original mansion was built between 1548 and 1560 by Françoise of Luxembourg and her son, Lamoral, Count of Egmont, first in a Flemish Gothic, and later Renaissance style. The fabric was dramatically transformed in the 18th century, when the property passed onto the Arenberg family, and the building was clothed in a neoclassical style. The plans for this stage are attributed to the early advocate of neoclassicism, Giovanni Niccolò Servandoni. After a fire demolished the oldest part of the building in 1891, it was reconstructed in a uniform neoclassical style.
The venue hosted the fencing events for the 1920 Summer Olympics in the garden.[1] After World War I, the German Arenberg family was forced to sell the building to the City of Brussels. In 1964, it was sold to the Belgian state. In 1977, the Egmont pact on the Belgian state reform was signed in the Egmont Palace during the second administration of then Prime Minister of Belgium Leo Tindemans.
Since 1992, the palace has been listed as a protected monument.[2] Nowadays, it is used for receptions and meetings by the Belgian Ministry of Foreign Affairs and hosts many events organised by the Royal Institute for International Relations.
Le palais d'Egmont (en néerlandais: Egmontpaleis), à Bruxelles est situé au n° 8 de la place du Petit Sablon.
Histoire
C'est Françoise de Luxembourg, princesse de Gavre, veuve de Jean d'Egmont, qui fit en 1532 l'acquisition des terrains, au haut du Sablon, où elle projetait la construction d'un vaste hôtel. De cette demeure, qui fut appelée petit hôtel d'Egmont ou hôtel de Luxembourg, il ne subsiste plus rien. Vers 1560, son fils, Lamoral d'Egmont, fit construire à côté une nouvelle résidence appelée grand hôtel d'Egmont, avant d'être exécuté sur les ordres du duc d'Albe en 1568. Confisquées après sa condamnation, ces propriétés furent rendues à la famille d'Egmont en 1576. Cet ensemble en Gothique tardif puis Renaissance italienne ne subit pratiquement pas de changements jusqu'au milieu du xviii siècle. À l'origine, les deux propriétés étaient séparées par une rue qui conduisait aux remparts de la ville. Elle se trouvait dans l'axe de l'actuelle rue des Sablons. Françoise de Luxembourg obtint de la Chambre des comptes l'autorisation de la fermer2. Plus tard on construisit à son emplacement une aile de jonction.
Au xviii siècle, ces deux propriétés passèrent progressivement entre les mains de la famille d'Arenberg. En 1729, Léopold-Philippe d'Arenberg loua le grand hôtel d'Egmont, puis, en 1737, le petit hôtel, dont il fit l'acquisition en 1738. Après une première tentative avortée en 1745, il acheta également le grand hôtel en 1754, réunissant ainsi à nouveau les deux propriétés. Le grand hôtel prit alors le nom d'hôtel d'Arenberg, tandis que le petit hôtel gardait celui d'Egmont. Charles Marie Raymond d'Arenberg, fils de Léopold-Philippe, fit procéder à d'importantes transformations. La vétuste façade et la tour du grand hôtel furent démolies et le duc confia à l'architecte italien Giovanni Niccolo Servandoni le soin de construire à droite d'une cour d'honneur précédée d'un portail monumental deux bâtiments. L'un, en style classique, s'harmonisait avec la seule partie conservée dans ses grandes lignes de l'hôtel du xvi siècle, l'aile Renaissance italienne au fond de la cour d'honneur; l'autre, de style rococo, était plus basse. Vers la rue aux Laines on construisit en 1770 une chapelle en style néoclassique, dont la façade concave faisait la jonction avec le petit hôtel.
Après l'occupation des Pays-Bas autrichiens par les révolutionnaires français, les propriétés du duc d'Arenberg connurent quelques années difficiles. Le duc dut quitter le pays en 1794 et, en son absence, le palais fut mis sous séquestre. Il logea divers agents de l'administration française, notamment Bouteville, commissaire général des départements réunis, qui trouva les bâtiments dans un état déplorable. Sous Napoléon, Louis-Engelbert d'Arenberg récupéra ses biens après s'être rallié au régime.
Au xix siècle, le duc Prosper-Louis d'Arenberg fit procéder à d'importants travaux. Il confia le travail à Tilman-François Suys, un des architectes les plus réputés de l'époque. Celui-ci construisit le manège en style classique en 1832, puis il prolongea l'aile connue sous le nom de « quartier français », donnant ainsi à la cour du Sanglier son aspect actuel. En 1835, l'aile gauche de la cour d'honneur fut bâtie sur un terrain appartenant à l'ancien couvent des Carmes déchaussés. Cette construction fut d'abord appelée « petit hôtel d'Arenberg ». Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1892, le palais fut ravagé par un incendie qui fit disparaître la partie la plus ancienne des bâtiments - l'hôtel de Françoise de Luxembourg, qui remontait au xvi siècle - , la chapelle et une partie de l'aile droite de la cour d'honneur. Des parties détruites rien ne subsiste, hormis quelques colonnes ioniques, qui ont été placées dans le parc d'Egmont. Après l'incendie, cette partie de la rue aux Laines changea complètement d'aspect. Le long mur qui la longeait du côté du parc d'Egmont fut abattu et, après que le duc eut cédé à la ville une bande de terrain pour l'élargir, il y fit construire vingt-six maisons. La reconstruction en 1906-1910 de l'aile droite du palais se fit dans le même style classique que l'aile gauche édifiée par Suys, lui conférant sa physionomie actuelle. C'est à cette époque que l'on intègra au palais le grand escalier d'honneur qui s'inspire de l'escalier des Ambassadeurs du Château de Versailles qui, lui, a disparu. Cette somptueuse copie, tout en marbre, accueille les personnalités lors de certaines grandes rencontres politiques internationales qui se tiennent à Bruxelles.
À la fin de la Première Guerre mondiale, Engelbert-Marie d'Arenberg, qui était un ressortissant allemand, craignait de voir ses biens en Belgique placés sous séquestre. Le 31 octobre 1918, il vendit donc le palais d'Arenberg à la Ville de Bruxelles. L'acte de vente fut le dernier document officiel sur lequel le palais apparaissait sous ce nom, qui avait des connotations trop allemandes. Il prit ensuite son nom actuel de palais d'Egmont. Incapable de faire face aux frais d'entretien des bâtiments, qui avaient été, de surcroît, victimes d'incendies en 1927 et 1959, la ville vendit le palais à l'État en 1964. Les bâtiments furent affectés au ministère des Affaires étrangères qui chargea l'Ambassadeur Luc Smolderen de sa restauration et y organise désormais les grands événements diplomatiques que le rôle de Bruxelles au sein de l'Europe et de l'OTAN multiplie dans la capitale.
Succédant à Christine de Suède, Pierre le Grand, Louis XV ou encore Guillaume II d'Allemagne — mais aussi Voltaire et Jean-Baptiste Rousseau — tous les chefs d'État de la planète, ou presque, y ont été accueillis, même le colonel Kadhafi.
C'est au palais d'Egmont qu'a été signé le 22 janvier 1972 le traité d'adhésion à la Communauté économique européenne de la Grande-Bretagne, de l'Irlande et du Danemark. C'est également ici que fut négocié en mai 1977 le Pacte d'Egmont, un accord visant à régler le contentieux communautaire en Belgique, qui, à la suite d'une crise politique, ne fut jamais mis en œuvre.
Le palais d'Egmont est classé depuis 2002.
Het Egmontpaleis (Frans: Palais d'Egmont) is een stadspaleis gelegen aan de Wolstraat in Brussel. Het werd vanaf 1560 opgetrokken door Francisca van Luxemburg en haar zoon Lamoraal van Egmont en heeft in de loop der tijden talrijke verbouwingen gekend.
Zoals het Egmontpaleis er in het begin van de 21ste eeuw bijligt, heeft het al een lange geschiedenis en ingrijpende verbouwingen achter de rug. Enkel de gevels van de oostelijke vleugel in Italiaanse renaissancestijl zijn bewaard gebleven. De andere vleugels zijn het voortbrengsel van ingrijpende verbouwingen, onder meer na de grote brand van 1891.
Oorspronkelijk was het paleis het stadsverblijf van de Egmonts, vervolgens van de Arenbergs. Het paleis werd na de Eerste Wereldoorlog eigendom van de stad Brussel. Het onderging een verregaande opknapbeurt nadat de Belgische staat het in 1964 had gekocht na een lange periode van verval en vernieling. In recentere tijden is er het ministerie van Buitenlandse Zaken ondergebracht.
Geschiedenis
In 1532 verwierf de prinses van Gavere Francisca van Luxemburg gronden tussen de Wolstraat en de Grotehertstraat op het hoogste deel van de Zavel. Ze liet daar twee woningen bouwen (in gotische en renaissancestijl) die het kleine Egmontpaleis (of Paleis van Luxemburg) en het grote Egmontpaleis werden genoemd. Het grote Egmontpaleis was bedoeld voor Francisca's zoon Lamoraal van Egmont, die de bouwwerken voortzette vanaf 1560 en in 1564 een prachtig steekspel gaf op het plein dat zich voor zijn woning uitstrekte, de huidige Kleine Zavel. Het hotel, opgevat in Vlaamse stijl met Renaissancetrekken, werd het Kleine Egmont- of Luxemburghotel genoemd.
In 1738 kocht Leopold Filips van Arenberg het kleine hof van Egmont en in 1752 het grote hof van zijn schoonbroer Procopo Pignatelli. Leopold Filips was immers getrouwd met Marie-Françoise Pignatelli (dochter van Maria Clara van Egmont en kleindochter van Lodewijk Filips van Egmont uit het Huis Egmont). Het hof werd gedeeltelijk vervangen door een bouw in klassieke stijl, die Leopold Filips van Arenberg in 1753 liet optrekken; naar wordt aangenomen naar de plannen van Giovanni Niccolò Servandoni. Uit de tijd van deze verbouwing stamt de rechtervleugel en de vleugel die de achterkant van de binnenplaats inneemt.
De linkervleugel, gebouwd naar ontwerp van architect Suys in 1835, bevindt zich waar voorheen de Ongeschoeide Karmelietenkerk stond en daarvoor het Hof van Culemborg. Door een brand werd de rechtervleugel in 1892 in de as gelegd, met inbegrip van het oudste, gotische gedeelte dat tot dan bewaard was gebleven aan de ingang van de Wolstraat. De heropbouw gebeurde door architect Octave Flanneau, die ook de westelijke gevel verwezenlijkte (1906/10).
Het Egmontpaleis verkreeg zijn huidige omvang in de loop van de 19e eeuw na toevoeging van verschillende percelen en na omvangrijke uitbreidingswerken door de architecten Gh. Henry (Franse wijk), A. Cousin (boekerij en balzaal van de oostelijke vleugel) en T.F. Suys (stallen, manege, Hof van de Everzwijn en noordelijke vleugel). Het park werd in 1901/02 onder toezicht van E. Galoppin heraangelegd. Het paleis is opgevat in klassieke stijl. De gevel is versierd met pilasters en Ionische zuilen met borstwering.
Op 31 oktober 1918, naar het einde van de Eerste Wereldoorlog, verkocht Engelbert Marie van Arenberg zijn paleis aan de stad Brussel, uit vrees dat het anders zou worden geconfisqueerd. De met de vijand geassocieerde naam Arenberg verdween om weer plaats te maken voor een oudere benaming, Egmontpaleis. De stad Brussel, die moeite had met het onderhoud en twee branden meemaakte, verkocht het gebouw in 1964 aan de Belgische staat. Sindsdien doet het dienst voor diplomatieke bijeenkomsten. In 1972 werd hier het Toetredingsverdrag ondertekend van Denemarken, Ierland, Noorwegen en het Verenigd Koninkrijk tot de Europese Gemeenschappen. In 1977 ondertekende de regering-Tindemans II in het paleis het Egmontpact over de Belgische staatshervorming.
Het Egmontpaleis is vandaag een ontvangst- en receptieruimte voor het ministerie van Buitenlandse Zaken en de plaats waar buitenlandse hoogwaardigheidsbekleders worden ontvangen wanneer zij het land bezoeken.
Het park van het paleis is in 2001 gerenoveerd. De voormalige Oranjerie werd een eethuis. Na afloop werd het paleis in 2002 beschermd.
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