Petit Trianon
Yvelines Île-de-France France
castle, chateau
Petit Trianon
Yvelines Île-de-France France
castle, chateau
The Petit Trianon, built between 1762 and 1768 during the reign of Louis XV of France, is a small château located on the grounds of the Palace of Versailles in Versailles, France
Le Petit Trianon est un domaine du parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France, comportant un château entouré de jardins de styles variés
Previous names
Petit Trianon, Petit Trianon
Description
The Petit Trianon, built between 1762 and 1768 during the reign of Louis XV of France, is a small château located on the grounds of the Palace of Versailles in Versailles, France. The park of the Grand Trianon includes the Petit Trianon. Design and construction The Petit Trianon was built on the site of a botanical garden developed about a decade earlier by Louis XV, within the grounds of the Grand Trianon, Louis XIV's retreat from the Palace of Versailles to the southeast. It was designed by Ange-Jacques Gabriel by the order of Louis XV for his long-term mistress, Madame de Pompadour, and was constructed between 1762 and 1768. Madame de Pompadour died four years before its completion, and the Petit Trianon was subsequently occupied by her successor, Madame du Barry. Upon his accession to the throne in 1774, the 20-year-old Louis XVI gave the château and its surrounding park to his 19-year-old Queen Marie Antoinette for her exclusive use and enjoyment. The château of the Petit Trianon is a celebrated example of the transition from the Rococo style of the earlier part of the 18th century, to the more sober and refined, Neoclassical style of the 1760s and onward. Essentially an exercise on a cube, the Petit Trianon attracts interest by virtue of its four facades, each thoughtfully designed according to that part of the estate it would face. The Corinthian order predominates, with two detached and two semi-detached pillars on the side of the formal French garden, and pilasters facing both the courtyard and the area once occupied by Louis XV's greenhouses. Overlooking the former botanical garden of the king, the remaining facade was left bare. The subtle use of steps compensates for the differences in level of the château's inclined location. Marie Antoinette would come to the Petit Trianon not only to escape the formality of court life, but also to shake off the burden of her royal responsibilities. At Versailles, she was under considerable pressure and judgement from both her family and the court, and the Petit Trianon was her place of ease and leisure where she could rest from those trials. Since all was "de par la Reine" (by order of the Queen), none were permitted to enter the property without the Queen's express permission (not even, it was said, Louis XVI). Such exclusivity alienated the court nobility, which she did very willingly, since only the queen's "inner circle" (including the Princess de Lamballe, and Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac) were invited. A house of intimacy and of pleasure, the building was designed to require as little interaction between guests and servants as possible. To that end, the table in the salles à manger was conceived to be mobile, mechanically lowered and raised through the floorboards so that the servants below could set places sight unseen. The tables were never built, but the delineation for the mechanical apparatus can still be seen from the foundation. Within the queen's apartment, Marie Antoinette's need for privacy is apparent: the decor of her boudoir displays an inventiveness unique to the age, featuring mirrored panels that, by the simple turning of a crank, can be raised or lowered to obscure the windows and reflect the candlelight. Her bedroom, although simple, is also elegant in accord with her general style, provided with furniture from Georges Jacob and Jean Henri Riesener. The wallpaper was painted by Jean-Baptiste Pillement. History after French Revolution On 5 October 1789, Marie Antoinette was in the gardens of the Petit Trianon when a page brought news of the imminent arrival of an armed crowd from Paris. With the enforced departure of the royal family the next day the Petit Trianon was almost abandoned except for the gardeners and other staff who continued to live there. Renovations that had been underway were interrupted, leaving large sums owed to builders. The former Queen's gardener Antoine Richard was appointed as curator of the gardens and plant nursery in 1792 by the Minister of the Interior. After the final overthrow of the monarchy in July 1792, all of the furniture, art works and other valuables of the Petit Trianon were given to auction, under a decree of the Convention dated 10 June 1793. The auction began on Sunday, August 25, 1793 and continued until 11 August 1794. The properties sold were widely scattered. Silverware, lead and brass fixtures were requisitioned for use in the arsenals. The sculptor Amable Boichard was appointed in April 1794 to remove "emblems of royalty and feudalism" from the property. Under the new Republic, the Petit Trianon underwent a number of changes. Declared national property, the land was divided into ten lots. The City of Versailles proposed that a botanical garden be established, but this plan was not adopted. In 1796, the land was leased to a tavern. By 1801, the use of the grounds for dances and festivals had led to neglect and vandalism. The buildings of the hamlet were reported to be dilapidated. Some improvements in the layout of the gardens were subsequently made and a school located in part of the complex.
Le Petit Trianon est un domaine du parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France, comportant un château entouré de jardins de styles variés. Dans les prairies et les bosquets à l'est du Grand Trianon, Louis XV, à l'instigation de Madame de Pompadour, confie en 1750 à Claude Richard, assisté dix ans plus tard de Bernard de Jussieu, l'aménagement d'un « jardin de plantes » qui traduit son intérêt passionné pour les expériences botaniques. L'architecte Gabriel l'agrémente d'un jardin à la française et d'une ménagerie pour animaux ordinaires, à l'inverse de la proche Ménagerie royale, plus exotique, de Louis XIV. Il édifie aussi au milieu des allées de verdure deux fabriques d'agrément et de détente, le Pavillon français et le Salon frais. En 1762, le Roi demande à son Premier architecte de construire un château d'un genre nouveau, qui dispense une vue sur les différents jardins. Reconnu comme un chef-d'œuvre d'architecture du néo-classicisme naissant, cet édifice de plan carré, simple et épuré, aux quatre façades décorées de l'ordre corinthien, conjugue les talents de Gabriel, du sculpteur Guibert et de décorateurs qui apportent à l'intérieur le dernier goût, plus raffiné que riche, dans lequel une place privilégiée est réservée à la nature et à l'atmosphère champêtre. Le rez-de-chaussée est dédié au service, l'« étage noble » comprend les pièces de réception avec trois salles entresolées à l'usage de la Reine et l'attique est formé des « appartements des seigneurs ». La comtesse Du Barry, qui succède comme favorite de Louis XV à la marquise de Pompadour, inaugure le château en 1769. À la mort de son grand-père, Louis XVI offre le Petit Trianon à sa jeune épouse Marie-Antoinette, qui crée un univers personnel et intime, loin des fastes de la cour. Elle fait élever un théâtre de société, puis sacrifie la botanique et fait aménager un jardin à l'anglaise, en contraste avec la monotonie du reste du parc. Richard Mique érige plusieurs fabriques, entre 1777 et 1782, dans les contours d'allées et d'une rivière sinueuses : un temple dédié à l'Amour, un « jardin alpin » avec son belvédère et un jeu de bagues. Dans un style plus rustique, un hameau d'agrément vient compléter l'ensemble, selon l'inspiration rousseauiste du peintre Hubert Robert. Trianon est la partie du domaine de Versailles qui souffre le plus de la Révolution française, le château est vidé de son mobilier avant d'être aménagé en auberge, les jardins sont transformés en bal public, les fabriques du parc sont pillées ou laissées à l'abandon. Histoire Du potager au jardin botanique Dès 1749, sous l'impulsion de sa favorite Madame de Pompadour qui entend le soustraire de sa sujétion à l'ennui, Louis XV crée un nouveau lieu de plaisir à Trianon. Dans cette perspective, et inspiré par la doctrine du docteur Quesnay, il fait installer un petit potager avec des serres permettant de cultiver des espèces jusqu'alors inconnues et d'expérimenter de nouvelles méthodes. Le Roi apprécie le Trianon d'Hardouin-Mansart, même s'il commence à s'y ennuyer, malgré les nouveaux aménagements qui y sont entrepris dès 1747 pour redonner au lieu le caractère d'intimité de cette « petite fantaisie de campagne » qui existait du temps de son illustre arrière-grand-père Louis XIV. On utilise, pour ne pas s'en éloigner, le terrain qui fait face, au nord-est, une vaste prairie traversée par quelques allées et plantée de bosquets d'arbres, en deçà du bois des Onze-Arpents. Une pépinière existe alors en cet endroit, aménagée entre 1693 et 1730 pour fleurir les jardins de Trianon, à côté de quelques logements, de deux glacièresc et du bassin du Trèfle, réservoir creusé au xviie siècle pour alimenter les jeux d'eau de Trianon. Le Roi fait édifier par son Premier architecte Ange-Jacques Gabriel une nouvelle « ménagerie », qui abrite des animaux de basse-cour et comprend une étable, une bergerie et une laiterie. Il fait aussi restaurer les deux glacières de Louis XIV et édifier la maison du jardinier. Le mur d'enceinte construit en 1668 lors de l'annexion du village de Trianon est démoli en cet endroit. Pour agrémenter les environs de la ménagerie, Gabriel entreprend, vers 1750, la création d'un petit jardin à la française au sud de celle-ci, nommé durant une dizaine d'années «Nouveau Jardin du Roi». Les deux axes perpendiculaires sont décorés de quatre bassins ornés de statues d'enfants. Il fait aussi construire deux nouveaux bâtiments : le Pavillon français, pour les jeux, les collations ou les concerts intimes, et le Salon frais, dont l'unique pièce sert de salle à manger d'été. Les bosquets sont réalisés et entretenus par Jean-Baptiste Belleville, le jardinier du Grand Trianon. Un portique de treillage, ouvrage de Langelin et sur lequel doivent s'enrouler des plantes grimpantes, est monté à la bordure orientale du potager, en guise d'entrée. Durant près de dix ans, le jardin fruitier et potager est en permanente évolution, selon les intérêts du Roi, qui fait appel dès 1750 à Claude Richard dont il a admiré le talent à Saint-Germain, un élève de Lemonnier qui lui a été recommandé par le duc de Noailles. On y fait pousser des plantes étrangères encore peu connues comme l'ananas, le café, l'abricot, la cerise, la prune ou la pêche. Une figuerie est installée à proximité du Pavillon frais et, pour conserver tout son charme aux promenades, on garnit les bords des allées de petits orangers en pots de fer. Le Roi apprécie de se promener dans ce jardin et d'en goûter ou d'en offrir les fruits ; les fraises, dont Antoine Nicolas Duchesne cultive toutes les sortes existant en Europe pour permettre de multiples greffons, deviennent d'ailleurs l'une des fiertés de Louis XV. En 1759, le Roi décide de joindre à ses potagers un jardin botanique dont il confie la destinée à Bernard de Jussieu, qui a acquis au Jardin royal des plantes médicinales (l'actuel jardin des plantes de Paris) une grande renommée parmi les naturalistes de son temps et qui, sous la direction de Claude Richard, enrichit considérablement la collection, offrant une quinzaine d'années plus tard près de quatre mille variétés de plantes. On agrandit alors le jardin fleuriste, qui a été créé au côté du potager et qui fournit déjà, au gré des saisons, cierges, aloès, géraniums, jonquilles ou siliquastrum. Le précédent jardin potager est détruit et remplacé par des parterres de fleurs et des serres, chaudes ou sans feu, qui s'étendent à l'avant de la maison du jardinier et à l'est du domaine. On rapporte des expéditions lointaines des plantes exotiques dont la culture est expérimentée dans le jardin, des tulipiers de Virginie, des végétaux de l'île Rodrigue, de Cayenne, de Chine ou des Indes, mais aussi des espèces d'Espagne, du Portugal, de Gibraltar et d'Afrique du Nord. Des reines-marguerites, apportées de Chine et améliorées par Claude Richard, sont plantées en référence à Marguerite de Provence, auquel le Roi souhaite rendre hommage. On y étudie aussi le blé, afin d'en découvrir des espèces capables de mieux résister aux maladies, de produire plusieurs récoltes annuelles et d'ainsi lutter contre la famine. En plus d'être pour le Roi un passe-temps et une fantaisie apparemment futiles, le jardin de Louis XV devient la plus grande collection botanique d'Europe. Joyau vanté dans toutes les cours et loué par tous les milieux scientifiques, c'est un véritable laboratoire d'expérimentation.
Useful information
Parking PAYANT (Parking - Grand Trianon (voitures); Parking - Petit Trianon (voitures); Parking - Carrefour des Trianons; accès payant par la grille de la Reine et la porte Saint Antoine) Adulte: 20 € (l'ensemble du domaine de Versailles et de Trianon); 12 € (domaine de Trianon, la galerie des Carrosses, les Jardins, le Parc); 10 € (le Petit Trianon, visite guidée) Wi-Fi GRATUIT WC GRATUIT/WC pour PMR
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