Fort Carré
Alpes-Maritimes Provence-Alpes-Côte d'Azur France
fortress
Fort Carré
Alpes-Maritimes Provence-Alpes-Côte d'Azur France
fortress
Fort Carré, often Fort Carré d'Antibes, is a 16th-century star-shaped fort of four arrow-head shaped bastions, that stands on the outskirts of Antibes, France
Le fort Carré est un fort militaire construit sous le règne d'Henri II au xvie siècle
Previous names
Fort Carré, Fort Carré
Description
Fort Carré, often Fort Carré d'Antibes, is a 16th-century star-shaped fort of four arrow-head shaped bastions, that stands on the outskirts of Antibes, France. Henri de Mandon built the fort and then during the 17th century, the Marquis de Vauban redeveloped it. History The Romans probably built the first fortifications at Antibes. In 1553, a tower called la tour Saint-Florent was built around a preexisting chapel. Henry III had four bastions added in 1565, whereupon it became Fort Carré (the squared fort). In the 1680s, Vauban strengthened Fort Carré, adding traverses to protect against ricochet fire and exchanging the stone parapets, which were liable to scatter deadly splinters when hit by shot, for brick ones. Vauban also enlarged the embrasures and added outer walls to the fortification. Later, the fort's design was modified to take eighteen cannon. The entrance to the fort is through a triangular work that protrudes from the walls, and which is loopholed and pierced by a heavy wooden door. From here, there is a narrow bridge that leads into the fort itself via the flank of one of the arrow-headed bastions. Inside, there are barrack buildings for officers and men as well as the ancient chapel, which has been preserved through the successive stages of military development of the site. In addition to improving the defences of Fort Carré, Vauban fortified Antibes itself, adding a land front of four arrow-headed bastions around the town, as well as seaward fortifications, including a bastion on the breakwater closing the harbor. During the French Revolution, Napoleon Bonaparte was briefly imprisoned here. In July 1794, after the violent overthrow of Robespierre, General Bonaparte was detained as a Jacobin sympathizer and held in Fort Carré for ten days. His friend and political ally, Antoine Christophe Saliceti, secured his release. Then in 1860, the fort played an important role when France annexed Nice.
Le fort Carré est un fort militaire construit sous le règne d'Henri II au xvie siècle. Le fort se situe sur la presqu'île Saint-Roch à Antibes, au bord de la route du bord de mer et est construit sur un rocher s'élevant à 26 mètres au-dessus de la mer. Historique Le Fort Carré fut construit mi-xvie siècle sous Henri II par monsieur de Saint-Rémy. Deux personnages ont été désignés : François de Mandon de Saint-Rémy et Jean de Renaud de Saint-Rémy, tous les deux ayant des attaches avec Saint-Rémy-de-Provence. Jean de Saint-Rémy a construit la Tour Saint-Laurent autour de laquelle s'est développé le Fort carré. Il a été légèrement retouché à la fin xviie siècle sous Louis XIV par Vauban. Contexte Au xvie siècle, la Provence appartient au Royaume de France tandis que le Comté de Nice dépend du Duché de Savoie, la frontière se situant au niveau du fleuve du Var. Les tensions entre le Royaume de France et le Duché de Savoie sont dues à l'alliance de ce dernier avec l'Espagne des Habsbourg. Durant les guerres d'Italie, les Espagnols mettent Antibes à sac, en 1524 et 1536, montrant la fragilité de cette région. Le Sud-Est de la Provence est donc une zone de frontière que les rois de France fortifient dès le règne de François Ier. Henri II décide la construction du Fort Carré, sur un emplacement stratégique : le bâtiment est une sentinelle, permettant, par son point de vue panoramique, de surveiller la frontière avec le Duché de Savoie. La construction On a longtemps attribué la construction du Fort Carré à François de Mandon de Saint-Rémy qui se faisait appeler Monsieur de Saint-Rémy. De fait, l'ingénieur militaire qui a construit le premier Fort Carré est Jean de Renaud de Saint-Rémy lui aussi appelé Monsieur de Saint-Rémy. Tous deux venaient de Saint-Rémy-de-Provence. Jean de Renaud était d'ailleurs « sieur de Saint-Rémy », et la famille des Renaud de Saint-Rémy a sa propre chapelle, à l'intérieur de la collégiale Saint-Martin. Cette appellation commune aux deux hommes a conduit à une erreur sur l'attribution des remparts de Saint-Paul-de-Vence à la fin du xixe siècle, en faisant de Henri-François de Madon, le concepteur de ces remparts. La chapelle Saint-Laurent, qui se trouvait sur la colline, fut détruite à cette occasion pour céder la place au bâtiment militaire et le nom de Saint-Laurent fut conservé pour la tour centrale du Fort Carré qui porte encore, aujourd'hui, le nom de «Tour Saint-Laurent». La construction commence par celle de la Tour Saint-Laurent, un donjon tronqué reprenant le plan des «torrionne» italiens. C'est un bâtiment annulaire, qui entoure une cour de 23 mètres de diamètre, avec des embrasures à l'extérieur. À la fin de la construction de la tour, on s'est aperçu que l'ouvrage ne pourrait pas résister en cas de siège important. Entre 1544 et 1546, le roi François Ier donne des lettres de commission, à Jean de Saint-Rémy, pour étudier les fortifications de Provence. Il applique, au bâtiment existant les principes de la fortification bastionnée, comme il l'a fait pour les remparts de Saint-Paul-de-Vence. Il a ajouté 4 bastions effilés permettant d'y placer 21 canons. L'accès à l'intérieur du bâtiment est encore médiéval, avec une porte perchée placée sous le feu des orillons. La construction du Fort Carré n'a laissé aucun plan ni aucune archive réelle. Les différents éléments, recueillis dans les ouvrages postérieurs, s'accordent à situer le début des travaux au début des années 1550, probablement en 1553. L'ensemble de l'édifice est achevé et opérationnel en 1585. La fonction défensive L'utilisation du fort Carré en tant que bâtiment de défense s'étale sur plus de trois siècles. En dehors de son rôle de surveillance et de dissuasion, le Fort Carré a été attaqué à deux reprises : – en 1591, durant les guerres de religion, le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie fait une percée en Provence et prend la place forte d'Antibes sans avoir besoin de combattre. L'armée française lancée par Henri IV à la reconquête de Provence fait le siège d'Antibes et de son fort en 1592. Le Duc d'Epernon qui mène le siège finit par reprendre la ville et le fort. C'est la seule et unique prise militaire connue du Fort Carré ; – en 1746/1747, durant la guerre de Succession d'Autriche, le Fort Carré et Antibes sont bombardés par l'artillerie austro-sarde et la flotte anglaise, mais la place forte tient le siège. L'intervention de Vauban Vauban n'est que très peu intervenu sur le Fort Carré. Visitant Antibes dans les années 1680, il dresse plusieurs plans et établit une liste de travaux à réaliser pour les défenses d'Antibes, de son port, et du Fort Carré. Il confie, à l'ingénieur Antoine de Niquet, la tâche de superviser ces travaux. Concernant le Fort Carré, peu de ces travaux ont été effectivement menés à bien. On citera notamment une réfection générale des équipements afin d'assurer un meilleur confort des troupes, ainsi que la création des défenses extérieures. La silhouette du bâtiment n'a pas été modifiée par Vauban. La forme actuelle du Fort Carré est demeurée, à peu de chose près, celle qu'il avait déjà au xvie siècle. Le déclassement militaire Le xixe siècle marque un tournant avec le rattachement de Nice à la France en 1860 ainsi qu'une modification importante de l'armement qui rendent le Fort Carré obsolète. La place forte d'Antibes et le Fort Carré sont déclassés à la fin du xixe siècle, entraînant ainsi l’arasement des remparts de la ville. Dernière utilisation dans un cadre militaire, durant la seconde guerre mondiale, le Fort Carré a servi durant l'occupation, de Centre de rassemblement des étrangers pour toutes les Alpes-Maritimes. Par la suite, le fort est classé au titre des monuments historiques en 1906, tandis que les deux enceintes ne sont classées qu'en 1913. Les Écoles de sport militaire Le site du fort Carré avec son stade construit en 1920 et les casernes Reille accueille au xxe siècle plusieurs écoles à vocation sportive et militaire : – 1920 - 1939 : Centre régional d'instruction physique, assurant la formation des instituteurs à l'enseignement physique dans les écoles ; – 1940 - 1945 : Le Collège National de Moniteurs et Athlètes, qui a la même fonction que le CRIP ; – 1945 - 1953 : l'École Militaire d'Escrime et de Sports de Combat (EMESC), qui formait les athlètes militaires. C'est à cette époque que le Fort Carré est réaménagé avec l'installation d'un parcours du combattant et une piste du risque, qui utilisent les bâtiments comme un site d'entraînement pour l'escalade, l'équilibre et la descente en rappel. – 1953 - 1967 : École d'entraînement physique militaire (EEPM), qui est en réalité la fusion entre l'EMESC d'Antibes et l'ENEPM de Pau ; – 1967 : Fermeture de l'EEPM d'Antibes et création de l'École inter-armées des Sports de Fontainebleau. Le Centre Régional d'Éducation Populaire (CREP) En 1968 le Fort Carré est affecté au Ministère de la Jeunesse et des sports. La gestion en est confiée au Directeur Régional de la Jeunesse et des sports pour l'Académie de Nice, (M.PERRIER). Afin de ne pas être en concurrence avec le CREPS de Boulouris le Fort Carré est plutôt dédié au secteur Jeunesse (CREP) sans nullement empêcher les divers stages sportifs (Centre de Tir, plongée et voile avec Jean Pierre BONNARDEL et STUPPA, Gymnastique sportive avec Bernard Brochart, Judo avec Bernard Midan, Lutte avec Christian Joly et coopérations avec Antibes pour l'entraînement de clubs locaux. Jusqu'en 1979 diverses manifestations culturelles comme "Le livre vivant" (Christine De Toth) sont initiées par la DRJS dans l'enceinte du fort. La restauration Entre 1979 et 1985, le Fort Carré est restauré par les bénévoles du Club du Vieux Manoir. Travaillant pendant les vacances de printemps et d'été, les adolescents du club restaurent les façades, les toitures, créent un accès... permettant ainsi la visite du bâtiment. L'ouverture au Public Propriété de la Ville d'Antibes depuis 1997, le Fort Carré est ouvert au public depuis 1998. Classé au titre des monuments historiques par arrêtés successifs des 7 novembre 1906 et 20 août 1913, modifiés par décrets des 17 octobre 1937 et 19 octobre 1976.
Useful information
Parking GRATUIT (le parking du Fort Carré, 150 places, sur place, avenue du 11-novembre) Adulte: 3 € Tarif réduit: 1,50 € (étudiants, personnes de plus de 65 ans, familles nombreuses, enseignants et professeurs) Groupe (à partir de 15 personnes): 1,50 €
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