Château de Montségur
Ariege Occitanie France
castle, chateau
Château de Montségur
Ariege Occitanie France
castle, chateau
The Château de Montségur is a former fortress near Montségur, a commune in the Ariège department in southern France
Le château de Montségur (Montsegur en occitan), construit en 1206, est un château qualifié de « cathare », situé dans la commune de Montségur, dans le département français de l'Ariège et la région Occitanie
Previous names
Château de Montségur, Château de Montségur
Description
The Château de Montségur is a former fortress near Montségur, a commune in the Ariège department in southern France. Its ruins are the site of a razed stronghold of the Cathars. The present fortress on the site, though described as one of the "Cathar castles," is actually of a later period. It has been listed as a monument historique by the French Ministry of Culture since 1862. Geography The ruins of Montségur are perched at a precarious 1,200 metres (3,900 ft) altitude in the south of France near the Pyrenees. Located in the heart of France's Languedoc-Occitanie regions, 80 km (50 mi) southwest of Carcassonne, Montségur dominates a rock formation known as a pog — a term derived from the Languedocien dialect of Occitan — puòg or puèg, meaning "peak, hill, mountain." The top of the ruin is reached by a path and is 100m above the road. History The earliest signs of human settlement in the area date back to the stone age. Evidence of Roman occupation such as Roman currency and tools have also been found in and around the site. Its name comes from Latin mons securus, which evolved into mont ségur in Occitan, which means "safe hill". In the Middle Ages the Montsegur region was ruled by the Counts of Toulouse, the Viscounts of Carcassonne and finally the Counts of Foix. Little is known about the fortification until the time of the Albigensian Crusade. Cathar castle In about 1204, Raymond de Péreille, one of the two lords of Montségur, the other being his cousin Pierre-Roger de Mirepoix, decided to rebuild the castle that had been in ruins for 40 years or more. Refortified, the castle became a center of Cathar activities, and home to Guilhabert de Castres, a Cathar theologian and bishop. In 1233 the site became "the seat and head" (domicilium et caput) of the Cathar church. It has been estimated that the fortified site housed about 500 people when in 1241, Raymond VII besieged Montsegur without success. The murder of representatives of the inquisition by about fifty men from Montsegur and faidits at Avignonet on May 28, 1242 was the trigger for the final military expedition to conquer the castle, the siege of Montségur. In 1242 Hugues de Arcis led the military command of about 10,000 royal troops against the castle that was held by about 100 fighters and was home to 211 Perfects (who were pacifists and did not fight) and civilian refugees. The siege lasted nine months, until in March 1244, the castle finally surrendered. Approximately 220 Cathars were burned en masse in a bonfire at the foot of the pog when they refused to renounce their faith. Some 25 actually took the ultimate Cathar vow of consolamentum perfecti in the two weeks before the final surrender. Those who renounced the Cathar faith were allowed to leave and the castle itself was destroyed. In the days prior to the fall of the fortress, several Cathars allegedly slipped through the besiegers' lines. This led to legends that they escaped with a secret treasure or esoteric knowledge. In 1906, esoteric French writer Joséphin Péladan proposed that the treasure was really the Holy Grail, arguing that Montségur was the Munsalväsche (or Montsalvat) of Wolfram von Eschenbach's 13th-century Grail romance Parzival. This idea was followed and expanded upon by various later writers, especially in France, and has inspired legends, conspiracy theories, and fictional works associating the Cathars and Montségur with the Holy Grail. The later fortress The present fortress ruin at Montségur is not from the Cathar era. The original Cathar fortress of Montségur was entirely pulled down by the victorious royal forces after its capture in 1244. It was gradually rebuilt and upgraded over the next three centuries by royal forces. The current ruin so dramatically occupying the site, and featured in illustrations, is referred to by French archeologists as "Montsegur III" and is typical of post-medieval royal French defensive architecture of the 17th century. It is not "Montsegur II," the structure in which the Cathars lived and were besieged and of which few traces remain today. Montségur's solar alignment characteristics, visible on the morning of the summer solstice in particular, are part of what set this castle apart as an architectural wonder. This often mentioned solar phenomenon, occurring in an alignment of two windows in the fortress wall, has been observed by hundreds of students, astronomers, spiritual pilgrims and locals alike who come to the chateau specifically to view it every year and has been recorded and included in the documentary "The Otherworld," (by Richard Stanley) in 2013. The Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et Environs (GRAME) (Archeological Research Group of Montsegur and Vicinity), which conducted a 13-year archeological excavation of Montségur with minimal funds and the technology available at the time in 1964–76, concluded in its final report, which was not widely published, is not viewed as solid archeological research, and is hotly disputed by many, that: "There remains no trace within the present-day ruins, neither of the first fortress which was abandoned before the 13th century (Montsegur I), nor of the one which was built by Raymond de Péreille around 1210 (Montsegur II)..." (Il ne reste aucune trace dans les ruines actuelles ni du premier château qui était à l'abandon au début du XIIIe siècle (Montségur I), ni de celui que construisit Raimon de Pereilles vers 1210 (Montségur II)...) The small ruins of the terraced dwellings, immediately outside the perimeter of the current fortress walls on the north-eastern flank are, however, confirmed to be traces of authentic former Cathar habitations. This small quote is all that can be found of this study, and no other study has been done. Despite its questionable veracity and ethics, it has been repeated and quoted in virtually every document to be found on the subject.
Le château de Montségur (Montsegur en occitan), construit en 1206, est un château qualifié de « cathare », situé dans la commune de Montségur, dans le département français de l'Ariège et la région Occitanie. Ce château fut implanté à l'emplacement arasé de l'ancien village fortifié qui constituait, jusqu'au siège de 1244, un lieu de séjour des cathares et des faydits. Les cotes architecturales démontrent que le château actuel fut conçu sur la base de la canne anglaise qui ne fut introduite qu'ultérieurement, ce qui prouve que celui-ci a été partiellement reconstruit après la reddition cathare de 1244 par la famille du nouveau seigneur des lieux, Guy II de Lévis. Géographie Le château, fortement remanié ou reconstruit à la fin du XIIIe siècle, est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village, à 1 207 mètres d'altitude au-dessus du pays d'Olmes. Histoire Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transforma peu à peu. Une première forteresse, signalée dès le xiie siècle, fut érigée au sommet de la montagne, appelée aussi pog. Un pog, est l'interprétation libre, par Napoléon Peyrat, d'une forme ariégeoise du mot occitan puèg / puòg, du latin pŏdĭum, signifiant « éminence », puech à Nîmes, voire puy ailleurs en France, pour désigner la montagne en forme de pain de sucre de Montségur. Cette version est désormais communément admise, mais exclusivement au bénéfice de Montségur. On sait peu de choses de cette première forteresse, si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204, date à laquelle le village fortifié cathare fut bâti sous la direction de Raymond de Péreille. C'est le village fortifié ou castrum auquel les archéologues ont donné le nom de Montségur II. La forteresse cathare Le dispositif défensif de cette forteresse était différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux Raymond de Péreille, le castellum ou castèl en occitan (qui fut éventuellement légèrement restauré par la maison de Lévis) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor », la tour) surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne et un silo. Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé dans le traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliers faydits dépossédés de leurs terres par le traité de Meaux de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, le maître militaire de Montségur et cousin de Raymond.de Péreille. Le siège du castrum Dans la première moitié du xiiie siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges dont un seul fut couronné de succès : Guy de Montfort, frère de Simon IV de Montfort, fit une première tentative en 1212, Simon IV de Montfort dirigea la deuxième en 1213, En juillet 1241, Raymond VII de Toulouse sur l'ordre de Louis IX commença un siège qu'il leva sans même donner un assaut, Le dernier fut l'œuvre de Hugues des Arcis, sénéchal de Carcassonne. Ce dernier fut déclenché par le massacre de quelques inquisiteurs en 1242 à Avignonet par une soixantaine d'hommes issus de la garnison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne Pierre Amiel furent chargés d'assiéger la forteresse, sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d'environ 6 000 hommes, entourent Montségur. L'équilibre des forces perdura jusqu'à Noël 1243 où une poignée d'« alpinistes » parvint, à la suite d'une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. À partir de ce moment, un trébuchet fut acheminé et monté, qui bombarda sans relâche la position des assiégés comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être à la suite d'une trahison locale, la barbacane tomba aux mains des assaillants. Un dernier assaut lancé en février fut repoussé mais laissa les assiégés très affaiblis. La reddition de la place forte Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se vit contraint de négocier la reddition de la place forte. Les termes en furent les suivants: la vie des soldats et des laïcs sera épargnée ; les parfaits qui renieront leur foi seront sauvés ; une trêve de 15 jours est accordée pour les cathares qui voudront se préparer et recevoir les derniers sacrements. Le 16 mars, la forteresse s'ouvrit à nouveau. Tous les cathares qui refusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de deux cents suppliciés dont la femme, la fille et la belle-mère de Raimond de Péreille : après avoir distribué tout ce qu'ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur furent enfermés dans un enclos préparé au pied de la montagne puis les croisés mirent le feu aux fagots qui y étaient entassés. En tout, deux cent vingt hommes, femmes et une jeune fille (tous « volontaires » ; les jeunes furent dissuadés par leurs parents de se joindre à eux…) périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n'avaient pas voulu les abandonner. Il fut rapporté que certains chantaient. Pour certains, le bûcher aurait été monté à 200 mètres du castrum dans le « Camp dels Cremats » (le champ des brûlés) où une stèle fut par la suite érigée par la contemporaine Société du souvenir et des études cathares. Sur la stèle figure l'inscription : « Als catars, als martirs del pur amor crestian. 16 de març 1244 ». Pour d'autres, le lieu réel du bûcher était placé sur la colline au-dessus du parking à droite du col en se rendant sur Montferrier. Selon Yves Dossat, le « bûcher de Montségur » relève de la légende : selon cet auteur les cathares arrêtés à Montségur ont été conduits à Bram où ils ont été interrogés par l’Inquisition, puis livrés aux flammes. Par contre, dans Citadelles du vertige (Toulouse, Privat, 1966) Michel Roquebert situe le bûcher à Montségur au « prat das cramats ». Montségur sous le règne de la famille de Lévis Après la prise du château en 1244, la possession du pog revint à Guy II de Lévis, maréchal de la Foi, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. Les restes du village cathare furent rasés ainsi que l'enceinte fortifiée extérieure. Le castellum fut-il restauré et réaménagé (?)pour y poster une garnison d'une trentaine d'hommes qui resta présente jusqu'au traité des Pyrénées au xviie siècle. Certains documents mentionnent le château comme étant « défensable » en 1510. Au fil des décennies, le château finit par être abandonné. Réhabilitation du château Le château fut classé monument historique en 1862 et le puòg sur lequel il est situé rejoint ce classement en 1883. Les vestiges archéologiques et les lignes de défenses sont classés en 1989. Depuis, le site n'a cessé d'enflammer les imaginations à un tel point que beaucoup n'ont pas hésité à fouiller le puòg à titre personnel en raison des mythes développés autour du site. Paradoxalement, la campagne de restauration du château entamée en 1947 freina ces dégradations et effaça dans le même temps certains indices archéologiques. Cette restauration motiva une prospection spéléologique de la montagne, menée par la Société spéléologique de l'Ariège. Cette dernière aboutit, en 1964, à l'exhumation d'une sépulture dans l'avenc du trébuchet. En 1968 est fondé le GRAME (Groupe de recherche archéologique de Montségur et environs). Ce dernier a déjà conduit plusieurs campagnes de fouilles sur le site. Les mythes autour de Montségur On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du xive siècle. En outre, une légende affirme que Montségur a été le lieu de refuge des derniers templiers, après la suppression de l'ordre par le pape Clément V. Le phénomène solaire de Montségur Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible à Quéribus. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine manichéenne, et la religion des cathares. Le trésor de l'Église cathare Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'église cathare. De ce supposé trésor nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor. Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux « de l'or et de l'argent et une grande quantité de monnaie ». On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés. Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de mars 1244 puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse. Le Graal pyrénéen Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'Église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal. Une autre tradition nous dit que le Graal serait toujours enfermé à l'intérieur de la montagne de Montségur. Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la Croisade contre le Graal qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie. Romans historiques Gérard Bavoux, Le Porteur de lumière, Pygmalion, 1996. Henri Gougaud, L'Expédition, Éditions du Seuil, 1991. Michel Peyramaure, La Passion cathare, Robert Laffont, 1999. Antoine, Pierre, Marie, duc de Lévis Mirepoix, Montségur, Albin Michel, 1924. Hervé Gagnon, Damné, Hurtubise, 2010, France-Loisirs, 2011. X.-B. Leprince, La Neuvième croisade (La Quête fantastique 2), Alsatia, 1956 (collection Signe de Piste). Arnaud Delalande, L’Église de Satan (le roman des Cathares), France Loisirs, 2002. Inspiration musicale Le siège de Montségur et le bûcher du « Camp dels Cramats » qui a suivi ont inspiré divers artistes et groupes dont le célèbre groupe de heavy metal Iron Maiden qui en a fait une chanson présente sur l'album Dance of Death. Mais l'œuvre majeure centrée sur le château ariégeois est la chanson que lui a consacré le poète et chanteur occitan Claude Marti dans les années 1970. Aussi, le premier CD d'Era tourne autour des cathares. En 2003, Maxime Aulio compose un poème symphonique pour trombone solo et orchestre d'harmonie, intitulé Montségur, la Tragédie Cathare. Tourisme L'office du tourisme de Montségur organise les visites guidées du château de février à décembre (sauf en cas d'intempéries). L'accès au château se fait par un sentier de montagne (non accessible aux handicapés) avec une marche d'environ vingt minutes. Jeu de rôle Dans le livre d'initiation au jeu de rôle Nephilim, le scénario proposé se déroule en partie dans le château de Montségur.
Useful information
Le parking GRATUIT (pour les autobus et les voitures au pied du château, sans limitation de durée) Adulte (à partir de 16 ans): 5,50 € (basse saison); 6,50 € (juillet/août) Enfant (de 8 à 15 ans): 3 € (basse saison); 3,50 € (juillet/août) Enfant (moins de 8 ans): gratuit Tarif réduit: 4,50 € (basse saison); 5 € (juillet/août) - Membres d’association agréée par la commune, chômeurs, étudiants, handicapés Groupe adultes (à partir de 20 personnes): 4,50 € (basse saison, visite libre); 5 € (juillet/août, visite libre); 6,50 € (visite commentée) Groupe scolaires (8-15 ans, à partir de 20 personnes): 2,50 € (basse saison, visite libre); 3 € (juillet/août, visite libre); 4,50 € (visite commentée) tourisme.montségur@orange.fr
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