The Château de Puivert is a so-called Cathar castle situated in the commune of Puivert, in the Aude département of France. This building, on top of a hill overhanging the village and its lake, reaches an altitude of 605 m. The site is in the Quercob region, 60 km (37 mi) south of Carcassonne and 45 km (28 mi) east of Foix. The castle has been listed as a monument historique by the French Ministry of Culture since 1902. History of the Château The first castle The construction of the present chateau dates from the 12th century. The first mention is in 1170; it belonged to the Congost family before the Albigensian Crusade. These lords practised Catharism and were accused as heretics. Then, in November 1210, the castle was subjected for three days to a siege by the army of Thomas Pons de Bruyère, lieutenant of Simon de Montfort. The castle subsequently became the property of the northern barons. All that is left of this older castle is a few sections of wall to the east. A collapse of the natural dam on the lake at the foot of the site caused the destruction of part of the town of Mirepoix, 30 km to the north, in Ariège in 1279. According to legend, this was because a certain Dame Blanche wanted to daydream on the lake shores, which were inaccessible in bad weather. She asked that the water level be lowered and work undertaken to accomplish this goal led to the collapse. The present castle At the start of the 14th century, Thomas de Bruyère (grandson of Pons) and his wife Isabelle de Melun had the new castle built to the east of the old castle. The remains of the old castle are still visible. The coat-of-arms of Isabelle de Melun, who was the daughter of a Grand Chamberlain of France, still exists in the 'new' castle. The building was given a symbolic and picturesque character that can still be seen today. The castle was classified as a Monument historique (Historic monument) in 1907. The castle is privately owned. Thanks to its very well preserved keep it has been a location for many films, including The Ninth Gate and Le Peuple migrateur. The minstrels' room On the fourth floor of the keep is the minstrels' room (salle des musiciens). It is so called because eight very fine sculptures of musicians with their instruments are represented in the room. Legend has it that the town of Puivert welcomed a great gathering of troubadours in the 12th century. The instruments seen in the room are the bagpipes, flute, tambourin, rebec, lute, gittern, portable organ, psaltery and the bowed hurdy-gurdy. Elsewhere in the town is a museum (Musée du Quercob) showing the musical tradition of the region from this period. Description of the château The walls The castle's functions were military: lookout and defence, unlike many buildings of the era which had religious goals. The curtain wall extends for 175 m, pierced with arrow slits. It is rectangular in plan. The moat which separated it from the plateau is practically invisible today. The entrance to the courtyard is through a square gate tower, situated in the centre of the east wall. Five of the original eight towers remain: a smooth round tower in the northeast corner a rough round tower in the middle of the north wall a square tower, with a windowed turret on the eastern side joining the two top floors remains of a round tower in the southeast the keep (the best preserved part of the castle). As well as the central gateway in the east wall, there are two other doorways: one in the northwest corner defended by the keep another to the south of the keep giving access to the older castle. The surface area of the site is very large: 3200 m² inside the walls. The keep The best preserved part of the castle, the square keep measures 15 m by 15 m with a height of 35 m. Originally, it adjoined the manor house. On the west of the tower can be seen pieces of perpendicular masonry, from which it can be deduced that the buildings were joined in this area. The keep comprises: two lower levels: partly underground, with barrel vaulting a third floor: the chapel is accessible through a doorway with a broken arch. The room is decorated with small columns, mouldings and shields. The ceiling is rib-vaulted; in the wall is a "piscina" (basin). a fourth floor: a rib-vaulted room, the culs-de-lampe sculpted with non-religious figures playing musical instruments - the Minstrels' Room ("Salle des Musiciens"). It is well lit, thanks to three windows resembling those of the chapel. the fifth and top floor: a defensive platform, originally surrounded with crenellations, provides views of the Quercob region.

Le château de Puivert (Puègverd en occitan, Podioviridi au Moyen Âge) est un château dit cathare, situé sur la commune de Puivert, dans le département de l'Aude. Ce bâtiment, posé sur une colline surplombant le village et son lac, culmine à une altitude de 605 mètres. Le site se trouve dans la région du Quercorb, à 60 km au sud de Carcassonne et à 45 km à l'est de Foix. Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 juillet 1907. Histoire Le castrum primitif Les fonctions de ce château sont guerrières (le guet et la défense), contrairement aux bâtiments construits à cette époque qui avaient plutôt des buts religieux. La construction daterait du xiie siècle. Les premières mentions de l'édifice remontent à 1152 et appartient alors à la famille de Congost, au moment de la croisade des Albigeois. Ces seigneurs puissants du Quercorb, accueillent régulièrement les « grands », dont Aliénor d'Aquitaine, pour de somptueuses fêtes ; ils pratiquent le catharisme et sont montrés comme des hérétiques. Ainsi, en novembre 1210, le château subit un siège de trois jours par l'armée de Thomas Pons de Bruyère, lieutenant de Simon de Montfort et Puivert devient une possession du royaume. Un effondrement du barrage naturel retenant les eaux du lac, au pied du site, provoque la destruction d'une partie de la ville de Mirepoix, située à 30 km au nord, dans l'Ariège, en 1289. Le château actuel Au début du xive siècle, Thomas de Bruyères (-le-Châtel), petit-fils de Pons et d'Isabelle de Melun, sa femme, font reconstruire le « nouveau château », à l'est du Castèl vièlh (vieux château) dont les vestiges sont toujours visibles et parmi lesquelles l'on peut voir les armoiries d'Isabelle de Melun, fille d'un grand chambellan de France. La remise en forme du bâtiment lui donne le caractère symbolique et pittoresque que l'on peut observer. La famille de Congost blasonnait «d'azur à la bordure d'argent, et chargé de deux billettes de même posées en 2 et 9 » ; la famille de Bruyères blasonnait « d'or au lion de sable, à la queue nouée et fourchue », mais ni armé ni lampassé, erreur commune liée aux armes des Flandres. Les armes de la famille de Melun sont restées intactes et se lisent comme suit : d'« azur à sept besants d'or, posés 3 3 1, et au chef de même ». Depuis sa vente en 1995 par la famille de Puivert, le château sert à de nombreux tournages (La Neuvième Porte, Le Peuple migrateur, La Passion Béatrice…) grâce à son donjon très bien conservé. Description L'enceinte Elle s'étend sur une longueur de 175 mètres, sur un plan rectangulaire, percée d'archères, et séparée du plateau par un fossé, pratiquement invisible de nos jours. L'accès à la cour intérieure se fait par une tour-porte, carrée, située au centre de la courtine est. Il subsiste 5 tours des 8 initiales : une ronde, lisse, à l'angle nord-est ; une ronde à bossage au milieu du front nord ; une tour à plan carré, avec une tourelle en encorbellement, sur le côté oriental, reliant les deux derniers étages ; les restes d'une tour ronde au sud-est ; le donjon (partie la mieux conservée du château). En plus de la porte centrale, située sur le mur oriental, il y a deux autres portails, un sur l'angle défendu par le donjon (angle nord-ouest) et un au sud du donjon, permettant d'accéder au vieux château. La surface au sol (basse-cour) du site est très grande : 3 200 m2 à l'intérieur des murs. Le donjon du château Partie la mieux conservée de l'édifice, de forme carrée, dressé en 1310, il mesure 15 m de côté et 32 de haut. Il était initialement attenant au logis seigneurial. Sur la partie ouest de la tour, on peut observer des arrachements de pans de murs perpendiculaires, ainsi que des portes, laissant à déduire que les habitations étaient accolées à cette paroi. Le donjon est composé de cinq niveaux. Les deux premiers (dont un partiellement souterrain) ont des plafonds berceaux brisés. Le troisième mène par une porte couverte en arc brisé à la chapelle, décorée de colonnettes, de moulures et de blasons, au plafond voûté d'ogives à culots sculptés et dont au mur, se trouvent une piscine liturgique et des fenêtres trilobées. Au quatrième, la « salle des Musiciens ». Au dernier étage, la plate-forme défensive, à l'époque bordée par un crénelage, permet de découvrir une vue de la région du Quercorb. La pièce des musiciens C'est une salle voûtée d'ogives sur culots, sculptés de huit très fines figurines profanes jouant d'instruments de musique : cornemuse, flûte, tambourin, rebec, luth, guiterne, orgue portatif, psaltérion et vièle. Le musée du Quercorb expose les reconstitutions de l'instrumentarium. Un deuxième exemplaire de la cornemuse (chevrette) du château de Puivert est reconstitué en 2010, lors de l'anniversaire de la prise du château et présenté par Nicolas Dedieu, musicien du groupe OC et de la « Rosa Trobadoresca », et joué au château lors du concert "OC-Cathares épisode 1". Ce modèle est le seul au monde joué et exposé au grand public ; des copies de cette cornemuse existent, mais la rareté du travail et sa complexité font que le luthier qui conçut celle du musée et celle de Nicolas Dedieu, est le seul au monde a avoir pu réaliser cette prouesse. Bernard Caillet, membre du bureau directeur de la Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français, affirme cependant posséder un troisième exemplaire, fabriqué par Daniel Coudignac, luthier à Lesconil (29) d’après le modèle de Nicolas Dedieu . Ce troisième exemplaire a été utilisé pour les Fêtes médiévales de Montcontour de Bretagne (22) en 2005, à Donzenac en 2007 et à Château-Larcher en 2012. La pièce est éclairée par trois fenêtres semblables à celles de la chapelle. Une histoire indiquerait que la ville de Puivert a accueilli au xiie siècle une célèbre rencontre de troubadours.

Parking GRATUIT (parking autocar, sur place) Adulte: 5 €; 8 € «Sur les traces des troubadours» Enfant (de 5 à 12 ans): 3 € Enfant (moins de 12 ans): gratuit «Sur les traces des troubadours» infos@chateau-de-puivert.com

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