Château de Montmort
Marne Grand Est France
castle, chateau
Château de Montmort
Marne Grand Est France
castle, chateau
The Château de Montmort is a stately home built on the site of a medieval castle in the commune of Montmort-Lucy in the Marne département of France
Situé à Montmort-Lucy (Marne), sur la route du Champagne, à 120 km à l'est de Paris, le château de Montmort est une propriété privée, ouverte aux visites de groupes sur rendez-vous (pas de visites individuelles, cf montmort
Previous names
Château de Montmort, Château de Montmort
Description
The Château de Montmort is a stately home built on the site of a medieval castle in the commune of Montmort-Lucy in the Marne département of France. A castle existed as early as the 11th century and there is still evidence of its existence in the ramparts and ditches. The present buildings seem to date from the 16th century, the time of their reconstruction. The lower structure exhibits mullioned bays characteristic of the early Renaissance. At the sides, two flush towers were built to hold cannons. Two wings of the lower structure were removed in the 19th century. The higher structure, built later, carries the date of 1577. The building plan corresponds with a reference to the former castle in an old document: a square keep confined by circular towers. One tower includes an inclined ramp to allow horse to reach the higher levels. The ground floor is composed of vaulted rooms. On the first floor, in the skirtings of the large living room, the engraver and theatre decorator Eugène Cicéri installed painted fabrics in 1851, taking as his inspiration the engravings of Sébastien Bourdon. The gatehouse with its brick turrets is also a 19th-century addition. The château is surrounded by a park and kitchen garden. The château and its grounds have been protected since 2001 as a monument historique by the French Ministry of Culture. It had previously been classified and declassified in 1888.
Situé à Montmort-Lucy (Marne), sur la route du Champagne, à 120 km à l'est de Paris, le château de Montmort est une propriété privée, ouverte aux visites de groupes sur rendez-vous (pas de visites individuelles, cf montmort.com). En évoquant le château de Montmort, Victor Hugo parlait d'un « ravissant tohu-bohu de tourelles de girouettes, de pignons, de lucarnes et de cheminées » . Historique Au Moyen Âge, l'ancienne forteresse de Montmort fut successivement habitée par de nombreux seigneurs. Le premier seigneur connu par une charte des comtes de Champagne est Germond de Montmort en 1042. Elle passa ensuite dans la famille du Fay, branche d'Athies. La famille de Hangest en devient propriétaire en 1499. Louis de Hangest, de la branche de Genlis, épousa en effet Jeanne ou Marie d'Athies, fille de Gérard d'Athies (du Fay), seigneur de Montmort, seigneur d'Athies, Bray et Soisy et de Catherine d'Inchy. Louis de Hangest était également seigneur de Chaleranges. Il portait comme armoiries d'argent à la croix de gueules chargée de 5 coquilles d'or, au lambel de 3 pendants d'azur, puisque membre d'une branche cadette de cette maison. On retrouve ce blason sur une pierre sculptée. Vers 1530, le domaine passa dans les mains de leur fils aîné, Joachin de Hangest, mort en 1537, seigneur de Moyencourt, Hangest et Chaleranges. Il épousa 1° le 25/08/1525 Françoise de La Marck, fille de Guillaume de La Marck, seigneur d'Aigremont et de Renée du Fou, de laquelle il n'eut pas d'enfant. Puis il se remaria le 10/07/1529 à Isabeau de Montmorency, morte en 1529 sans lui laisser d'enfant, fille de Philippe I de Montmorency, seigneur de Nivelle, et de Marie de Hornes puis 3° avec Marie ou Louise de Moy, veuve du Seigneur d'Offemont, fille de Nicolas, seigneur de Moy et de Françoise de Tardes. de laquelle il eut une fille, Jeanne de Hangest, véritable instigatrice de la reconstruction du château. Jeanne de Hangest, qui avait épousé 1° Philippe de Maillé, seigneur de Verneuil, mort en 1553, puis en secondes noces Claude d'Aguerre, baron de Vienne, mort en 1559, assura la reconstruction du château, terminée en 1577, tout en lui conservant son aspect féodal. Ils eurent une descendance brillante : familles de Créquy, Lesdiguières, Béthune-Sully, Villeroy et plusieurs maréchaux de France. À plusieurs endroits, on retrouve un monogramme formé des lettres I et C entrelacées (Jeanne et Claude). L'intérieur suivit en revanche l'évolution des styles. La grande salle est un chef-d'œuvre du xviie siècle. Le rez-de-chaussée comporte une série de pièces voûtées d'ogive (cuisine, salle basse). Chrétienne d'Aguerre (1553-1611), dame de Montmort, comtesse de Sault, le fit passer dans la maison de Créquy. Son fils Charles II de Créquy, dit le « duc de Créquy », maréchal de France en fut propriétaire après sa mère, puis après lui sa fille Françoise de Créquy, épouse de Maximilien II de Béthune, marquis de Rosny (fils du Grand Sully). Pierre Rémond en fait l'acquisition en 1704. Fils de fermier général descendant d'une ancienne famille originaire des confins de la Champagne et de la Bourgogne, il est un mathématicien célèbre par son Essay d'analyse sur les jeux de hazard (1708). Son fils François, élevé au titre de marquis de Montmort, fut lieutenant général (maréchal) des armées du Roi Louis XV, et grand-croix de Saint-Louis. Lui succéda Louis, marquis de Montmort, lieutenant des gardes du corps du Roi Louis XVI, chevalier de Saint-Louis, mort en émigration. Puis Auguste, marquis de Montmort, émigré en Russie, colonel dans les armées impériales, puis lieutenant-colonel des gardes du corps du Roi Charles X. La lignée des Rémond, marquis de Montmort, s'est éteinte dans les mâles. Leur descendance en ligne directe, la famille Crombez de Montmort d'origine belge, réside depuis lors au château. Le château ayant beaucoup souffert de la Révolution et de la proximité des guerres napoléoniennes (Campagne de France en 1814), une importante campagne de consolidation, restauration, et réfection des toitures fut entreprise par Raymond Crombez dans les années 1900. A nouveau remis en état après les occupations (Von Bülow) et saccages subis pendant les première et seconde guerres mondiales, dont certains combats se déroulèrent non loin, le château de Montmort est un véritable "miraculé" parmi les monuments du patrimoine historique champenois. Description Le village de Montmort se trouve en Brie des Étangs, dans la vallée du Surmelin, et à proximité du célèbre vignoble champenois. La silhouette du château apparaît d'un coup, par son élégance et son caractère proéminant, au-dessus du village de Montmort, où il est situé. C'est une construction en brique, surélevée, avec des toits d'ardoise, protégée par des doubles fossés, accessible par un pont à trois arches qui aboutit au pont-levis. L'ensemble se compose en effet de trois ensembles superposés dont les éléments les plus anciens remontent au XIIe siècle. Donnant directement sur le bourg, une poterne permet l'accès à une basse-cour entourée de remparts et de tours anciennes remaniées au xve siècle, et pour partie au xvie siècle. La poterne, également remaniée, a perdu son toit pentu, mais a conservé deux échauguettes d'apparat. Au centre de cette basse-cour s'élève une chemise en forme de quadrilatère, sorte de rempart établi au xvie siècle, et complété à chaque angle d'une tour en forme de bastion (le bastion, invention architecturale qui a vu le jour en Italie au tout début du xvie siècle est bâti sur un plan en losange qui permet de supprimer les angles morts pour les tirs des canonnières. Grâce à ses incontestables avantages par rapport aux tours médiévales traditionnelles cylindriques ou quadrangulaires, il s'est répandue dans toute l'Europe en quelques décennies). L'une de ces tours-bastions comporte à l'intérieur une rampe hélicoïdale qui permettait aux cavaliers de passer de la basse-cour, en contrebas, au château lui-même, sans desseller. Au centre de ce quadrilatère, au niveau de la terrasse située 14 m au-dessus de la basse-cour, s'élève une demeure de style Renaissance en briques, d'aspect médiéval mais achevée en 1577. Les nombreuses ouvertures aux parements de pierre blanche atténuent l'aspect quelque peu austère de l'édifice. La porte principale, donnant sur un vestibule et l'escalier principale, est un chef-d'œuvre de la renaissance française, et son battant d'origine a été conservé, en bois ferronné. Un pont à trois arches permet l'accès direct au parc entretenu, qui s'insinue dans les fossés avant de s'épanouir sur la terrasse, comporte une longue et large avenue champêtre donnant sur le château, sur sa façade orientale, et qui se continue avec le bois du domaine châtelain et celui de la Grande-Laye.
Useful information
Le parking GRATUIT Adulte: 7 € Enfant: 5 € hubertremond@aol.com
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