Château de la Bâtie Urfé
Loire Auvergne-Rhône-Alpes France
castle, chateau
Château de la Bâtie Urfé
Loire Auvergne-Rhône-Alpes France
castle, chateau
The Château de la Bastie d'Urfé (also known as Bastie d'Urfé or Bâtie d’Urfé) is a French château in the town of Saint-Étienne-le-Molard, historically within the province of Forez
La Bâtie d'Urfé (ou Bastie d’Urfé) est un château du Forez, situé à Saint-Étienne-le-Molard, dans la Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes
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Château de la Bâtie Urfé, Château de la Bâtie Urfé
Description
The Château de la Bastie d'Urfé (also known as Bastie d'Urfé or Bâtie d’Urfé) is a French château in the town of Saint-Étienne-le-Molard, historically within the province of Forez. In the 16th century it was rebuilt in the Renaissance style by Claude d'Urfé and bought in 1836 by Caroline de Lagrange (1806-1870), daughter of count Joseph Lagrange (1763-1836). The intarsia panelling of the 16th-century chapel is at the Metropolitan Museum of Art.
La Bâtie d'Urfé (ou Bastie d’Urfé) est un château du Forez, situé à Saint-Étienne-le-Molard, dans la Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes. Présentation Ouvert aux visiteurs toute l'année, il est le lieu de spectacles estivaux dans le cadre de l'Estival de la Bâtie et de l'action nationale Nuit des musées, les Rendez vous aux Jardins et les Journées Européennes du Patrimoine. Il a été habité autrefois par Honoré d'Urfé, auteur de L'Astrée et ne doit pas être confondu avec le château d'Urfé, désormais surnommé « les Cornes d'Urfé » et situé à Champoly. Histoire Une grange monastique installée sur les bords du Lignon par les moines du prieuré de Champdieu est à l’origine du domaine de la Bâtie au xie siècle. Elle devient ensuite une maison forte avec son pont-levis et ses fossés. La famille d’Urfé, descendue de sa forteresse montagnarde (désormais surnommée les « Cornes d’Urfé ») à Champoly, près de Saint-Just-en-Chevalet, s’installe à la Bâtie à partir du xiiie siècle. Érigé au xve siècle, le manoir familial de la Bastie, un édifice à l’origine de style médiéval a par la suite été transformé par Claude d'Urfé (1501-1558), ambassadeur de François Ier à Rome, pour le concile de Trente, puis gouverneur du Dauphin. Il s'inspira de ses séjours en Italie et des réalisations royales pour aménager dès 1535 sa demeure en un joyau de la Renaissance italienne et française (art nouveau du xvie siècle) et devenir le fleuron du Forez. Claude d'Urfé a voulu exprimer à travers l’architecture et les décors de la Bâtie, différentes idées : son amour pour sa femme Jeanne de Balsac d'Entraigues petite-fille de Robert, sa passion pour les arts ainsi que pour la connaissance et la pensée philosophique. Il a passé commande à de grands artistes pour l’embellir. Situé à côté du Lignon du Forez, c'est là qu'Honoré d'Urfé, petit-fils de Claude, passa une partie de sa jeunesse dans ce château et écrivit L'Astrée, premier roman fleuve de la littérature française. On retrouve d'ailleurs des lieux réels des environs du château dans cet ouvrage puisqu'Honoré d'Urfé plaça la Bâtie et ses environs au centre de son roman. On peut retrouver depuis les fenêtres de cette demeure un cadre évoqué par l’écrivain : le bocage, les bords du Lignon, les Monts du Soir et du Forez. Dans le parc, la Fontaine de la Vérité d’Amour subsiste, semblable à celle qu’Adamas avait fait dresser par Céladon. En 1836, la Bastie d’Urfé est achetée par Caroline de Lagrange (1806-1870), fille du comte Joseph Lagrange (1763-1836), duchesse de Cadore, épouse de Louis Alix de Nompère de Champagny. La nouvelle propriétaire s'adresse, en vain, à Prosper Mérimée pour introduire le château au classement au titre des monuments historiques. Du xxe siècle à nos jours Sauvé de la ruine en 1909 par la Société Historique et Archéologique du Forez, la Diana, il est classé monument historique depuis le 25 octobre 1912. D’importants travaux réalisés par le Conseil général de la Loire depuis 1990 ont permis d’améliorer considérablement l’image de la Bâtie ainsi que l’accueil des visiteurs. En sept ans (de 2001 à 2007), le Conseil général a engagé pour 1 140 000 euros de travaux pour redonner vie à ce site majeur de la Loire. Présentation architecturale La maison forte est le bâtiment le plus ancien de la Bastie d'Urfé (xive siècle). Au cours des années 1460-70, la maison forte est agrandie au sud et au nord par l'édification d'un donjon. Les douves sont alimentées par le bief de dérivation des eaux du Lignon. Le château offre un ensemble remarquable : la loggia aux douze colonnes, la rampe d'accès gardée par un sphinx, le corps de garde. Mais ce qui fait surtout la singularité de l'édifice, c'est la grotte des fraîcheurs, seule grotte artificielle de la Renaissance encore conservée en France, dont les ornements mythologiques sont réalisés avec des petits galets, des coquillages, et des sables de couleur. La chapelle unit peintures et gypseries (boiseries et marqueteries, plafond à caissons, et pavement en faïence de Masséot Abaquesne) créés par des artistes italiens et des artisans venus du Forez. Jardins Le jardin du château de la Bastie d'Urfé est inscrit au pré inventaire des jardins remarquables. Les recherches archéologiques menées par Anne Allimant-Verdillon à la Bastie de 1993 à 1998 ont permis de mieux connaitre les travaux menés lors de la création du jardin de Claude d'Urfé dans les années 1550 ainsi que la configuration générale du site. Le sous-sol du jardin abrite encore l'ingénieux système de guidage des eaux de la nappe phréatique mis en place au milieu du xvie siècle : guidées en profondeur sur un lit d'argile, les eaux issue du petit canal du jardin (ou bief) arrosent les plantes par capillarité et alimentent également bassins et douves. Les jardins du xvie siècle étaient à l'origine situés à l'ouest et au sud du château, bordés partiellement par un canal en amont du Lignon du Forez. 16 parterres de buis divisés en compartiments géométriques et symétriques ont été en partie restaurés à partir des années 1950, sur la base d'un plan géométral du domaine dessiné en 1804. La rotonde a retrouvé sa fontaine de marbre blanc « fontaine de la vérité d’amour » en 1998. Le bosquet en étoile situé à proximité a été restauré dans les années 2000. Quant à la pergola située le long du mur de clôture, elle a été reconstituée sur la base des découvertes archéologiques faites en 1994 (éléments architecturaux mis au jour dans le bief). La parcelle située au Sud abritait sans doute à l'origine un labyrinthe de coudriers. Musée Spectacles, événements Festival l'Estival de la Bâtie L'Estival de la Bâtie remplace le festival des Nuits de la Bâtie et propose des spectacles au château (les Castellades) et des spectacles dans différents lieux touristiques du département (les Escapades). Il se déroule uniquement sur le mois de juillet. Cette demeure fait l'objet d'importantes restaurations par le Conseil général de la Loire qui en fait également un haut lieu d'animations culturelles du département : chaque été, le festival des Nuits de la Bâtie d'Urfé se déroule au sein même du château. Pluridisciplinaire, il œuvre dans différents domaines artistiques : théâtre, musique classique, comédie-ballet, installations, cinéma, spectacles jeune public, visites guidées et expositions. La Nuit des musées La Bastie d'Urfé ouvre également ses portes à la Nuit européenne des musées. Les visites se font avec des lampes torches pour permettre aux visiteurs de découvrir des détails du château. De la musique (intermèdes) accompagne les visites dans les jardins et le château.
Useful information
Le parking GRATUIT https://www.loire.fr/upload/docs/application/pdf/2012-06/tarifsbatie12.pdf batie-urfe@loire.fr
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