Château de Bénouville
Calvados Normandy France
castle, chateau
Château de Bénouville
Calvados Normandy France
castle, chateau
The Château de Bénouville is a building in Bénouville, Normandy, near Caen (northern France)
Le château de Bénouville, est un château construit par l'architecte Claude Nicolas Ledoux entre 1765 et 1785, sur la demande du marquis de Livry et de sa femme Thérèse-Bonne Gillain de Bénouville, à Bénouville dans le Calvados (Normandie)
Previous names
Château de Bénouville, Château de Bénouville
Description
The Château de Bénouville is a building in Bénouville, Normandy, near Caen (northern France). It was designed in 1769 by architect Claude Nicolas Ledoux and built in 1770-74 and 1776-80 at the request of Hyppolite-François Sanguin, marquis of Livry (1715–1789) and his marquise Thérèse Bonne Gillain de Bénouville, heiress of the property. The interior was under construction from 1778 to 1780 under the direction of Jean-François-Étienne Gilet, the architect of Caen. In 1792, it was purchased from the widowed marquise by a fermier général (tax collector) who was guillotined in 1794. His daughter inherited the property which remained in that family until 1927. It then became the property of the general council of Calvados which turned it into a maternity hospital (singer Gérard Lenorman was born there). In 1980, it was rehabilitated and restored, opening its doors to the public in 1990.
This château is one of the best preserved works of Ledoux, making it a major monument of neoclassical architecture at the end of the eighteenth century. Its monumental staircase (illustrated, left) and its somewhat severe exterior architecture were very modern for the time.
The château is located on the west side of the Canal de Caen à la Mer, on the southeast edge of the town of Bénouville, and just southwest of the Pegasus Bridge, made memorable on D-Day, 1944. During WW II the château/maternity hospital was run since 1935 by Madame Lea Vion surnamed 'la comtesse', director (from 1947-1953 she was even mayor of Benouville) who also led a resistance group of the GMO belonging to the réseau 'Centurie'. The maternity hospital became a hearth of resistance for the region: fugitive allied pilots and French youngsters unwilling to work for the Germans found a safe haven here. Weapons and a maquis-wireless transmitter were hidden here. Vion was in frequent contact with resistance activists Leonard Gille, Rene Duchez and Henri Leveille. One of her informants was Georges Gondrée, the café owner near the bridge over the Caen Canal, who secretly collected information on German defences there for the benefit of D Company 2nd Ox and Bucks under Major John Howard who would storm the bridge successfully in the night before D-Day. Via Madame Vion this important information from Gondree was sent through to England. On D-Day morning soldier Wally Parr, a sharpshooter from the Ox and Bucks, fired some grenades from a German anti tank-gun towards and over the château, because he erroneously thought German snipers to be present upon the roof of the building, until Major Howard made him stop this activity. Howard told Parr there were women in labour inside the chateau. At this very same moment, however, German Lieutenant Hans Hoeller an artillery officer from 8. Kompanie (Schwere Waffen), 192. Panzergrenadierregiment, Kampfgruppe Rauch, 21st Panzerdivision was standing on top of the château together with a sergeant and soldier in order to observe the canal bridge. Earlier Hans Hoeller had frustratingly found that his anti-tank troop could not pass through Benouville, because of too heavy resistance from British parachutists belonging to A Company, 7th Para Battalion under command of Nigel Taylor. He sought a suitable place to set up his batteries. Madame Vion had tried in vain to stop Lt. Hoeller from entering the "chateau". Hoeller and his colleagues were subsequently forced by Wally Parr's grenades to retreat downstairs immediately before opening their own fire on the Ox and Bucks defending the canal bridge nearby.
Le château de Bénouville, est un château construit par l'architecte Claude Nicolas Ledoux entre 1765 et 1785, sur la demande du marquis de Livry et de sa femme Thérèse-Bonne Gillain de Bénouville, à Bénouville dans le Calvados (Normandie).
XVIIIe et XIXe siècles
La restauration et l'embellissement du château sont commandés à l'architecte Claude-Nicolas Ledoux en 1769 par François-Hyppolite Sanguin, marquis de Livry, qui avait hérité du domaine à la mort de son beau-père, Antoine Gillain, marquis de Bénouville, en 1768. Les travaux sont achevés en 1785. Ledoux s'y est rendu en avril 1774 pour contrôler un contentieux de menuiseries.
En 1792, la marquise de Livry, devenue veuve, ne peut subvenir aux dépenses du domaine et le vend à François-Marie Mesnage de Pressigny, ancien fermier général, lequel sera guillotiné sous la Terreur à l'âge de 61 ans. Sa fille Flore, épouse du baron d'Aubigny, parvient sous le Consulat à se faire restituer la propriété du domaine qui restera dans sa famille jusqu'en 1927.
À partir du milieu du XIXe siècle, le domaine du château est longé au sud-est par le canal de Caen à la mer, inauguré en 1857 par Napoléon III.
XXe siècle
En 1927, le domaine devient la propriété du conseil général du Calvados qui y installe une maison maternelle départementale, avec une maternité inaugurée le 27 octobre de cette année-là par le président du Conseil Raymond Poincaré et une pouponnière. L’établissement, alors tenu par des religieuses, permet aussi d’héberger des jeunes femmes en difficulté ou des filles mères avant et après leur accouchement, qui peuvent même y abandonner leur enfant.
Le lieu joue un rôle éminent durant la Seconde Guerre mondiale grâce à celle qui est sa directrice depuis 1935: Léa Vion. Très tôt entrée dans la Résistance (où elle sera surnommée «la comtesse»), dès l’été 1940 elle aide d’anciens soldats français et fin 1940 entre dans l’Armée des Volontaires, puis rejoint le réseau Centurie et l’Organisation civile et militaire en 1942. Le château étant proche des installations normandes du mur de l'Atlantique, elle transmet aux Alliés des renseignements sur celles-ci et les troupes allemandes de la région. L’activité officielle du château/maternité est une couverture idéale qui rend peu soupçonnables les allées et venues des résistants au sein du domaine, qui de plus est largement caché par la végétation du grand parc arboré. Cette discrétion permet d’y cacher un poste émetteur radio pour le maquis et d’y faire transiter armes et fugitifs. Autre avantage du lieu, il est relativement protégé des bombardements par une grande croix rouge sur le toit. Les caves du château abritent des aviateurs alliés ou des jeunes réfractaires au STO. Léa Vion fournit aussi de fausses pièces d’identité. Lors du débarquement de Normandie, des combats se déroulent à proximité du château, notamment la prise du pont de Bénouville, futur Pegasus Bridge, par la 6th Airborne Division.
Gérard Lenorman est né à la maternité en 1945 et Raymonde Girardot, la mère d'Annie Girardot, y était sage-femme. Le château loge des enfants de l’Assistance publique jusqu’à la fin des années 1970.
En 1980, il est réhabilité puis restauré pour ouvrir ses portes au public en 1990.
XXIe siècle
Le château abrite de 1986 à 2012 la chambre régionale des comptes de Basse-Normandie, créée en 1982. Depuis mai 2013, il est le siège de l'Institut européen des jardins et paysages, dédié à la préservation de la mémoire des jardins, au développement des connaissances et à la promotion de l'art des jardins.
Le château de Bénouville accueille le déjeuner des chefs d'État et de Gouvernement lors des commémorations du 70e anniversaire du débarquement allié, le 6 juin 2014.
Architecture
Ce château fait aujourd'hui partie des œuvres de Ledoux les mieux conservées. Son escalier monumental et son architecture étonnante de modernité pour l'époque font de lui l'un des monuments majeurs de la fin du XVIIIe siècle et une référence pour les amateurs de néoclassicisme.
Dans les années 1930, une grande partie du château est classée monument historique (Classé MH, 12/12/1930):
la chapelle médiévale,
la totalité du corps de logis,
la chapelle attenante au bâtiment principal,
la balustrade du XVIIIe bordant la terrasse,
le premier parterre nord.
Cette protection est complétée dans les années 1980 (Classé MH, 16/07/1987) pour:
les murs de soutènement surplombant la vallée de l’Orne, ainsi que la terrasse qu’ils délimitent,
le second parterre nord et l'allée de tilleuls qui le borde,
le lavoir,
les façades et toitures des ailes ouest et nord des communs,
la façade orientale de l’aile est des communs avec sa balustrade.
Useful information
Le parking GRATUIT
Gratuit
Gratuit
Gratuit
Groupe: mininum 15 personnes
L'ENTRÉE GRATUITE
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