Château de Trécesson
Morbihan Bretagne France
castle, chateau
Château de Trécesson
Morbihan Bretagne France
castle, chateau
The Château de Trécesson is a medieval castle in the Brittany region of France
Le château de Trécesson, qui a conservé son aspect médiéval, est l'un des plus impressionnants châteaux de Bretagne
Previous names
Château de Trécesson, Château de Trécesson
Description
The Château de Trécesson is a medieval castle in the Brittany region of France. It is located in the commune of Campénéac near the Paimpont forest and on the edge of the military camp of Coëtquidan. It is a private property. It has been listed since 2012 as a monument historique by the French Ministry of Culture. Architecture The castle's imposing reddish schist walls are reflected in the waters of the lake which surrounds it. The front gate is reached by a bridge which spans the moat. The entry is guarded by an imposing gatehouse flanked by two narrow towers on corbelling, joined together by an old gallery with machicolations. On the right, a long almost windowless frontage, covered with a steep slate roof, ends in a hexagonal corner tower. Around the trapezoidal inner courtyard, to the right is a corps de logis of more recent vintage, undoubtedly 18th-century; and on the left stand the domestic buildings, protected by a watchtower on the exterior facade, and a small 15th-century seigneurial chapel. History The origin of Trécesson castle is lost in the mists of time. It was mentioned as the seat of the lords of Ploërmel and Campénéac from the 8th century. The Trécesson family is documented since the 13th century and its first known representative was the knight Jean de Trécesson, whose grandson was Constable of Brittany in the 14th century. Tradition places the construction of the site at the end of the 14th century, but it is more probable that the castle, in its present position, dates from the 15th century. At that time, around 1440, the last Trécesson heiress married Éon de Carné. He and his son François added the name of Trécesson to their own and undertook the transformation and rebuilding of the château. The residence remained the property of the Carné-Trécesson family until 1773, when the last of that line, Agathe de Trécesson, married Rene-Joseph Le Preste de Châteaugiron. The château passed in 1793 to Nicolas Bourelle de Sivry, and subsequently to the Perrien, Montesquieu and the Prunelé families. The countess de Prunelé lives in the château today. In June 1793, during the Reign of Terror following the French Revolution, the Girondist deputy Jacques Defermon (known as Defermon des Chapelières), having signed a protest against the exclusion of the Gironde faction, was obliged to flee and took refuge in the château, where he remained hidden for over a year. Legends Several legends are attached to the castle. The best known is that of the Dames Blanches.
Le château de Trécesson, qui a conservé son aspect médiéval, est l'un des plus impressionnants châteaux de Bretagne. Ses imposants murs de schiste rougeâtre se reflètent dans les eaux de l’étang qui l’entoure. Il est situé sur la commune de Campénéac (Morbihan) à proximité de la forêt de Paimpont-Brocéliande et en bordure du camp de Coëtquidan. C’est une propriété privée. Le château de Trécesson fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis juin 1922, classement étendu en 2014 aux abords du château, et son domaine, une inscription en septembre 2012. Architecture On accède au château par un pont qui enjambe la douve. L’entrée est commandée par un important châtelet flanqué de deux tours étroites en encorbellement réunies par une ancienne galerie à mâchicoulis. Sur la droite une longue façade presque aveugle, surmontée d’un toit d’ardoises à longs pans, se termine par une tour d’angle hexagonale. Autour de la cour intérieure de forme trapézoïdale on trouve à droite un corps de logis de facture plus récente, sans doute fin xviiie siècle et sur la gauche des bâtiments domestiques et une petite chapelle seigneuriale. L’ensemble est un site protégé classé aux Monuments historiques. Histoire Le château de Trécesson est déjà mentionné comme demeure des seigneurs de Ploërmel et Campénéac, dès le viiie siècle. La famille de Trécesson est connue depuis le xiiie siècle, son premier représentant connu fut le chevalier Jean de Trécesson dont le petit-fils fut connétable de Bretagne au xive siècle. La tradition attribue la construction à la fin du xive siècle mais il est plus vraisemblable que le château, dans son état actuel, date de la fin du xive siècle ou du début du xve siècle. Il aurait été bâti par Jean de Trécesson, chambellan du duc Jean IV de Bretagne. C’est en effet vers 1440 que la dernière héritière du nom de Trécesson se marie avec Éon de Carné. Ce dernier et son fils François relèvent le nom de Trécesson et entreprennent la transformation/reconstruction du château. La demeure restera propriété de la famille Carné-Trécesson jusqu’en 1773 où la dernière porteuse du nom, Agathe de Trécesson se marie avec René-Joseph Le Preste de Châteaugiron qui en devient propriétaire. En 1793, il vend le château à Nicolas Bourelle de Sivry, payeur général des guerres. Celui-ci passe ensuite par héritage aux de Perrien de Crenan, puis aux Montesquieu et enfin aux Prunelé. La famille de Prunelé habite toujours le château. Légendes et petite Histoire Plusieurs légendes sont liées au château. La plus connue est celle de la dame blanche, mais il y a aussi celle du Curé sans tête, un fantôme qui rôderait dans les prairies autour du château près du calvaire qui borde la D312, celle des Joueurs fantôme' et celle du Manoir du Pied d’Ânon. Pendant la Terreur, en juin 1793, le député girondin Jacques Defermon (dit Defermon des Chapelières) ayant signé une protestation contre l’exclusion des Girondins est obligé de s’enfuir et vient se réfugier dans le château. Il y resta caché plus d'un an. Dame blanche La légende de la dame blanche est relatée dans un volume de la revue Le Lycée armoricain en 1824. Les faits se seraient déroulés entre 1740 et 1760. À l'époque où le château appartient au bon seigneur M. De Trécesson, dont la seule intolérance concerne le braconnage, des braconniers opèrent de nuit sur ses terres. En embuscade dans le parc du château, l'un de ces braconniers guette sa proie. Il entend du bruit et se cache sur un arbre. Une voiture attelée de deux chevaux noirs s'avance lentement et à petit bruit. Le cortège s'arrête non loin du braconnier et il distingue plusieurs hommes munis de bêches et de pioches. Ils se mettent a creuser une fosse, au pied de l'arbre où il est caché. Au même moment, deux gentilshommes sortent de la voiture et en font descendre avec violence une jeune dame richement parée, vêtue d'une robe de soie blanche. Sa tête est couronnée de fleurs, elle tient un bouquet, il s'agit d'une jeune fiancée. Elle supplie ses frères de lui laisser la vie, en vain. Ils répondent qu'elle a déshonoré la famille et n'en fait désormais plus partie. La fosse est achevée, et la jeune femme y est précipitée, puis enterrée vivante. Quand la voiture disparaît, le braconnier n'ose pas porter secours à la femme et rentre chez lui pour raconter à son épouse ce qui vient de se passer. Elle l'invective pour sa lâcheté, et tous deux trouvent M. de Trécesson, afin de lui raconter ce qui est arrivé. Les portes du château sont fermées, il faut attendre longtemps avant qu'on accepte de leur ouvrir. M. de Trécesson est au lit, il s'habille à la hâte et ordonne de les faire entrer. Les deux époux exposent le motif qui les amène. M. de Trécesson s'inquiète et donne ordre à ses gens de courir à l'endroit que le braconnier indique. Cependant, ces démarches ont pris du temps, et déjà le jour commence à paraître. La tombe est ouverte et lorsque le visage de la jeune dame paraît à découvert, elle pousse un long soupir puis tombe morte. M. de Trécesson lui fait rendre les honneurs funèbres, mais personne ne parvient à connaître les raisons du sort cruel réservé à la femme. M. de Trécesson orne la chapelle du Château de la robe nuptiale, du bouquet et de la couronne de fleurs de la jeune fiancée. Ils seraient restés exposés jusqu'à la Révolution française. (Cependant en page 12 de ses mémoires intitulées "Archives de la famille Maufras Du Chatellier", Armand Du Chatellier atteste de la présence de la robe en 1881). Depuis, la dame blanche apparaîtrait sur les toits du château de Trécesson les soirs de pleine lune. Cependant, il n'existe aucun témoignage direct connu pour attester de la présence de ce fantôme près du château. Joueurs fantômes La légende des Joueurs fantômes s'attache à une pièce particulière du château, une chambre du deuxième étage au bout d'un couloir, réputée hantée. Un invité du château dit un jour vouloir y dormir pour tester son courage, mais il lui est impossible de trouver le sommeil. Vers minuit, il voit deux valets puis deux gentilshommes joueurs de cartes s'installer à une table de jeu dans la chambre. L'un d'eux brandit une arme. L'invité du château finit par s'endormir et le lendemain, il trouve un tas d'or sur la table de jeu. Il se dispute la trouvaille avec le châtelain propriétaire de Trécesson, l'affaire allant jusqu'à un procès (imaginaire) au Parlement de Bretagne. Manoir du Pied d’Ânon La légende du manoir du Pied d’Ânon est une nouvelle fois une histoire de jeu. Le marquis de Trécesson se rend à Versailles et s'adonne à sa passion du jeu, au point de perdre absolument toutes ses possessions, le château, le domaine et les métairies. Persuadé qu'il ne lui reste plus rien, il est sur le point de « se faire sauter la cervelle » quand son valet de chambre lui dit « il vous reste le manoir du Pied d'Ânon ». En réalité, il s'agit d'une misérable cabane de bois accrochée à un rocher, si insignifiante que le marquis l'a oubliée. Il joue le Pied d'Ânon, gagne et finit par retrouver toutes ses possessions.
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