Château de Saint-Loup-sur-Thouet
Deux-Sèvres Nouvelle-Aquitaine France
castle, chateau
Château de Saint-Loup-sur-Thouet
Deux-Sèvres Nouvelle-Aquitaine France
castle, chateau
The site of Saint-Loup enjoys a strategic position
Le château de Saint-Loup est situé sur la commune de Saint-Loup-Lamairé dans le département des Deux-Sèvres
Previous names
Château de Saint-Loup-sur-Thouet, Château de Saint-Loup-sur-Thouet
Description
The site of Saint-Loup enjoys a strategic position...
The site of Saint-Loup is placed at a strategic position where two rivers meet : the Thouet and Cébron. It lies on the border of the flat plain of Poitou and the hilly landscaped Bocage Gatinais. From the early days it was surrounded by military constructions, of which the Château constituted the northern link. Writing refer to Drogon ( XII th c.), first lord to be known.
At the end of the medieval period, influenced by the Dercé family ( from Loudun ), was built a fortress of which remain the Keep ( XII th c. ) and adjacent buildings refurbished in the Gothic revival style in the XIX th c.
The black Prince imprisoned in the famous Keep the French King John the Good ( see below ) after the battle of Poitiers in 1356. The entrance of the square tower was then protected by a portcullis. Today the Keep and adjacent buildings have been converted into an autonomous self-contained unit with 6/7 bedrooms, sitting room, dinning-room and kitchen.
The Renaissance molded the castle to its present shape. In 1518 Artus Gouffier, the King's chamberlain, took posssession of the site. His family - whose spirit is " the research of excellence " also built the Château of Oiron located 19 miles away.
The present Château ( 1609 - 1626 ) was built by Claude and Louis : plan in the shape of an H in the honor of King Henry the IV th with wings disposed as separate entities and independent vertical roofs. The coatings were painted ( a fresco ) in false brick. A campanile tops the central Pavillon. All these elements confer to the Château the architectural style which existed at the beginning of classicism, which is called the Louis XIII style.
From then on, the domain is adorned by sumptuous gardens designed and built by the most prominent gardeners of their time. A document describes a meeting in 1631 between the Gardener of the Gouffier family Jamin, with those of the Cardinal de Richelieu and Duke de la Tremouille.
Under the old Regime, the lords of Saint-Loup keep the flag floating high over Saint-Loup : in 1645, Nicolas Lepage, the King's treasurer, then in the beginning of the XVIII th c. ( 1708 , Jacques de Boyer de la Boissiere, Receiver General of Brittany's finances. The latter's son Jean - Baptiste gives a new glimmer to the site thanks to the new works he undertakes.
In 1767 the Château is sold to Jean Haran de Borda, fermier Général, who bequeaths it in 1772 to his nephew Jean d'Abbadie, an important magistrate. The Château remained the property of the d'Abbadie family until 1894.
http://en.chateaudesaint-loup.com
Le château de Saint-Loup est situé sur la commune de Saint-Loup-Lamairé dans le département des Deux-Sèvres.
C'est une propriété privée visitable, aménagée en chambres d'hôtes.
Historique
Le château initial fut édifié au xie siècle par un certain Drogon, le premier seigneur du lieu cité.
En 1278 lui succédèrent les Dercé, dont Jean et Amaury, qui construisirent la tour carrée de quatre niveaux appelée donjon, où leurs armes sont sculptées sur un médaillon. Elle comptait une salle dite « des Archives » ou « du Trésor » où étaient conservées les archives de la baronnie de Saint-Loup et celles de Bressuire.
En 1517, il fut acquis par Artus Gouffier de Boisy, seigneur d'Oiron, baron de Maulévrier, chambellan du roi et Grand Maître de France, d'une riche et puissante famille noble poitevine, proche de la Cour des Valois.
Claude Gouffier, comte de Caravaz — qui aurait inspiré à Charles Perrault le fastueux personnage du marquis de Carabas — fit édifier par un architecte resté inconnu l'actuel château au début du xviie siècle ; la date de 1609 est visible sur un méridien ou cadran solaire et celle de 1626 sur le campanile.
La tour du xive siècle, accueillit le roi de France Jean II le Bon lorsqu'il fut fait prisonnier après la bataille de Poitiers.
Le Prince Noir y a aussi logé.
Le plan dit « massé » du château neuf est en forme de H avec un corps de logis à haut pavillon central contenant l'escalier d'honneur encadré de deux ailes symétriques à hautes toitures indépendantes ; celui-ci aurait été choisi en l'honneur du roi Henri IV.
En 1645, il est acheté par Nicolas Lepage, conseiller du Roi, trésorier des guerres et cavalerie légère, qui en rendra aveu à Louis XIV en 1659.
En 1708, son fils le vend à Jacques de Boyer de La Boissière, trésorier général des finances de Bretagne ; vers 1750 son fils célibataire, écuyer, conseiller du roi, receveur général des finances de Bretagne et trésorier des États de cette province, fera atteindre au domaine son apogée matérielle : luxueux mobilier et décoration murale (tapisseries et cuirs de Cordoue), nombreuses constructions : écuries, remises, nouveau pont sur les douves, pavillons d'entrée, grand escalier « en fer à cheval », création des jardins et du parc.
En 1767, son petit-fils le cèdera à Jean de Haran, seigneur de Borda, trésorier général des Ponts et Chaussées, qui ne put entrer en possession du fait de la mort prématurée du vendeur et d'un retrait lignager.
Au xixe siècle succèdera à cette famille celle des d'Abbadie, puis le 2 décembre 1894 le domaine fut revendu judiciairement au marquis Charles de Maussabré-Beufvier, qui meurt à Monaco peu de temps après, et passa à son fils Robert (décédé en 1946) député des Deux-Sèvres de 1899 à 1906 ; celui-ci y résida avec sa famille et lors de l'Occupation devra cohabiter avec les soldats allemands ; la demeure est alors endommagée et pillée.
En 1955, Robert de Maussabré (décédé en 1965) et sa sœur Gilberte (décédée en 1983) commencèrent la restauration du domaine après avoir obtenu le report sur Saint-Loup des dommages de guerre alloués pour leur château de Soulièvres et le remeublèrent avec des pièces anciennes.
La dernière marquise de Maussabré légua ses biens, dont le château meublé, ses dépendances sa ferme et cinquante hectares à la Ligue nationale contre le cancer, avec obligation de conserver l'ensemble pendant vingt ans ; à la demande de cette association loi de 1901, cette clause fut annulée par le Tribunal de Paris le 4 février 1987, et l'ensemble fut mis en vente pour la somme de dix millions de francs.
En octobre 1987 il fut cédé « à la bougie » pour 6 850 000 francs à un mandataire de Jean-Jacques Debout et Chantal Goya, qui y réalisèrent en 1988 le spectacle intitulé La Légende de Saint-Loup, mais dont les grands projets d'animation du site restèrent sans suite.
Après avoir intéressé en 1989 le groupe industriel japonais Taisan, l'État intervint pour faire protéger par décret (procédure dite classement d'office) les tapisseries et les principaux tableaux du château.
En 1992, il fut finalement acquis par le comte Charles-Henri de Bartillat, qui y réside depuis.
Celui-ci, dans le cadre de la restauration et de la promotion touristique du domaine, a recréé en 1997 des jardins réguliers, un jardin potager d'une demi-hectare se basant sur un rare plan daté de 1745, et y a planté un verger de 300 arbres, dont 75 variétés très anciennes
La propriété est ouverte au public en 1998.
Architecture
Si sa partie centrale rappelle celui du château de Cheverny, réputé avoir servi de modèle à Hergé pour son château de Moulinsart, Saint-Loup-sur-Thouet fait surtout partie, avec Mesnil-Voisin, Balleroy et Cany, des meilleurs exemples de châteaux de style « fin Henri IV et début Louis XIII ».
Il aurait inspiré à l'époque celui de Rigny (à Saint-Léger-de-Montbrun, Deux-Sèvres), plus tard (1914-1920) dans une version réduite Le Porteau à Pressigny, et en 1928 fut fidèlement copié pour reconstruire celui d'Havrincourt (Pas-de-Calais), qui avait été détruit par les troupes allemandes.
Le donjon, partie la plus ancienne, date du xve siècle alors que le château est du xviie siècle.
Le château comporte un corps de garde, un pavillon et un logis.
Le château, ses douves et une partie du parc ont été classés monument historique par arrêté du 8 janvier 1947, puis le 5 juillet 1993 le furent toutes les autres parties, bâties comme non-bâties, y compris les murs de clôture et leurs portes.
Parc et jardins
En bordure du Thouet, les jardins à la française ont été reconstitués grâce à des plans anciens datant de la Renaissance. Ils comprennent un potager ornemental, des jardins d'agrément et une orangerie.
L'orangerie aurait des parties du xve siècle remaniées au xviiie siècle au moment d'un réaménagement des jardins.
Sont notés dans l'arrêté de classement le jardin, le canal, l'allée, le parc, l'orangerie, le pigeonnier, ainsi qu'une ferme, un enclos, une ménagerie, une glacière.
Useful information
Parking GRATUIT (privé, sur place)
Chambre: à partir de 125 €/nuit
Location pour réception (le tarif ne comprend pas l'hébergement): à partir de 2,500 €/1 journée
Wi-Fi GRATUIT
st-loup@wanadoo.fr
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