Château de Martainville
Seine-Maritime Normandie France
castle, chateau
Château de Martainville
Seine-Maritime Normandie France
castle, chateau
Martainville Castle, locally known as Château de Martainville, lies in the village of Martainville-Épreville, in the Seine-Maritime department in France
Le château de Martainville est situé sur la commune de Martainville-Épreville dans le département de la Seine-Maritime
Previous names
Château de Martainville, Château de Martainville
Description
Martainville Castle, locally known as Château de Martainville, lies in the village of Martainville-Épreville, in the Seine-Maritime department in France. Martainville Castle was built between 1495 and 1505 by Jacques Le Pelletier, a shipowner and merchant from a rich upper-middle class family from Rouen. The castle never served a defensive purpose but was intended and used as a manor house. Shortly after completion Le Pelletier died without issue and the castle went to a cousin. This cousin started to squander his new-gotten fortune until he died in 1545. His son Richard on the other hand again pushed his family higher on the social ladder and became chamberlain to Henry III of France. During the 17th century Louis Le Pelletier de Martainville was Lord of Martainville. He lived at the court at Versailles but recieved a considerable revenue from farming activities on his lands around the castle. In 1757 the last of the Martainvilles died without issue and the castle started to be handed through several families through inheritance. During the Franco-Prussian War from 1870 the castle was damaged. In 1905 the dilapidated Martainville Castle was sold, for the first time in its history. Its new owner was a cattle merchant. He started to cut down all the trees on the property, sold the interior of the castle and planned to demolish the castle as well. At the last moment the castle was bought by the State in 1906. Later the castle was restored and now houses a museum of Norman arts and traditions. At present Martainville Castle can be visited for a fee. Sadly enough they were just closing when I came by. A very nice castle. http://www.castles.nl/martainville-castle
Le château de Martainville est situé sur la commune de Martainville-Épreville dans le département de la Seine-Maritime. Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889, divers bâtiments annexes d'un classement en 1931 et les terrains attenants d'une inscription en 1997. Historique du bâtiment Fils de l'une des plus riches familles de la grande bourgeoisie rouennaise et lui-même grand armateur et marchand, le commanditaire de ce château, Jacques Le Pelletier, acquiert en 1482 le fief de Martainville, vaste à ce moment de 25 hectares. La date de 1485 gravée sur la clef d'une fenêtre de la tour Sud-Est ne précise pas la date de la construction mais celle du premier aveu rendu par un Le Pelletier au suzerain dont dépendait le fief de Martainville, l'abbaye Saint-Ouen de Rouen. L'élection comme conseiller-échevin de la ville de Rouen en 1493 marque l'apogée de la carrière de Jacques Le Pelletier, qui dût entreprendre la construction peu après. C'est, à l'origine, un domaine dont l'entrée se faisait uniquement par le nord, dans une basse-cour axée est-ouest, où se dressent encore les anciens bâtiments de dépendance adossés aux murs de clôture nord et sud : maison du métayer, écuries, granges, pressoir, bergeries. Si les bâtiments furent reconstruits ou modifiés, la disposition générale reste primitive : le colombier de la fin du XVe ou du début du xvie siècle (le profil du bandeau médian est gothique), situé à l’extrémité occidentale de l’enclos, atteste par sa place l’étendue de la basse-cour. Celle-ci commandait, à l’est, une seconde cour plus petite et grossièrement carrée (42 × 40 m), fermée de hauts murs crénelés, cantonnée de quatre tourelles et occupée en son centre par le château. Au-delà, un vaste jardin était commandé par la cour du logis. Dressé au centre de son propre enclos et bordé par un fossé, le logis de plan massé rectangulaire, couvert d’un toit en pavillon, est cantonné aux quatre coins de grosses tours aux toitures coniques. Le sommet des tours était muni de consoles, aujourd'hui disparues mais dont subsistent encore les pierres, sciées, qui évoquaient les mâchicoulis des châteaux forts. Construit en briques cuites sur place et en pierres blanches venues des carrières de Vernon, on relève sur l'appareillage une savante inclusion décorative de briques vernissées noires disposées en cœur, en croix, en losanges. Mais la grande originalité de Martainville réside dans son plan absolument symétrique : un large couloir traversant placé au milieu du corps et qui précède un escalier situé dans une tour hors-œuvre en façade arrière, sa place traditionnelle en Normandie ; à l’allée couplée à l’escalier du rez-de-chaussée répond à chaque étage des couloirs traversants desservis par l’escalier. On ignore l’origine du plan absolument neuf de Martainville, mais l’introduction de ce système de circulation permet d’obtenir une partition claire du corps de logis : les salles et les offices sont regroupés au rez-de-chaussée et les chambres aux étages ; toutes les pièces sont indépendantes les unes des autres, salles comprises. Martainville a inspiré le plan de Chenonceau, construit par Thomas Bohier, général des Finances de Normandie, qui était en contact plus ou moins direct avec Jacques Le Pelletier au moment de la construction. En Normandie, plus d’une dizaine d’édifices du xvie siècle, tels Auffay, Tilly et Bailleul, se sont plus ou moins inspirés de Martainville. Mais si le plan de Martainville a fait florès, c'est parce qu'il répondait aux exigences de certains nobles du début du xvie siècle de posséder une résidence à la campagne susceptible d'accueillir de nombreux convives, de disposer de chambres indépendantes les unes des autres et d'où il était possible de sortir et de rejoindre le vaste jardin d'agrément situé à proximité. Peu après sa construction, une intervention d’envergure fut menée sur le logis, la travée centrale de la façade principale étant alors entièrement refaite : à l’entrée primitive, on substitua un large portail à deux vantaux muni d’un pont basculant, et aux fenêtres des niveaux supérieurs le chevet d’une chapelle et une tourelle d’escalier. Finalement, l’intervention aura permis d’obtenir une travée monumentalisant l’accès au logis, accentuant l’axe de symétrie de l’élévation antérieure et renforçant les références à la tradition des châteaux forts : le pont-à-bascule remplace le pont-levis, les consoles décoratives des tours et de la tourelle d’escalier évoquent les mâchicoulis des tours de défense et la chapelle au-dessus de l’entrée reprend une disposition de bon nombre d’édifices antérieurs : le château de Mehun-sur-Yèvre et le palais Jacques-Cœur à Bourges pour ne citer qu’eux. Les données historiques invitent à voir une campagne de remaniement opérée par Jacques Le Pelletier lui-même. En effet, un événement majeur semble s’être produit dans sa vie autour de 1500 : Richard Le Pelletier, son frère cadet, meurt en 1499, et Jacques, qui hérite de tous ses biens, décide d'arrêter définitivement les activités marchandes de la famille. C'est sans doute à ce moment que Jacques décide de transformer sa demeure campagnarde « en forme de château ». Jacques Le Pelletier est enterré à Rouen, paroisse Saint-Cande-le-Jeune, en 1511. Mort sans descendance masculine, c'est son neveu Jacques, second du nom, qui hérite de toute sa fortune. Occupant la charge de vicomte de l'Eau de Rouen, il ne s'occupe guère que de dilapider la fortune acquise par ses aïeuls. Il décède en 1545. En revanche, son fils n'aura de cesse que de porter plus haut la famille Le Pelletier dans l'échelle sociale : en 1571, il obtient de Catherine de Médicis et du jeune roi Charles IX de pouvoir commuer son nom de Le Pelletier en celui de la terre de Martainville. Par la suite, Richard Le Pelletier, devenu Richard de Martainville, est nommé gentilhomme de la chambre d'Henri III. Dans l’histoire attachée au château, on relève également qu’Henri IV chasse de Martainville les troupes du duc de Parme, au cours de sa campagne qui le mène à Fontaine-le-Bourg en 1590. Au siècle suivant, Louis, le nouveau seigneur de Martainville qui vit à la cour de Versailles, tire d’importants revenus de cette vaste exploitation agricole ; c'est pendant cette période que les communs sont agrandis et que l'intérieur des appartements est à nouveau transformé, notamment au premier étage. Le dernier des Martainville meurt en 1757 sans héritier et le château passe ensuite, par successions, à différentes familles. Il subit des déprédations, en particulier pendant la guerre de 1870. En 1889, il est classé monument historique. En 1905, le château et ses terres sont mises en vente, pour la première fois dans leur histoire. Un marchand de bestiaux achète le logis et une partie des terres démembrées. Il coupe les alignements de chênes et se prépare à raser la demeure qui a souffert à la fois d'un long abandon et de l'occupation prussienne, quand l'État l'achète en 1906 in extremis. Mais tout le mobilier original du château a déjà été dispersé. Depuis l'achat par l’État, en 1906 Vers 1925, le château est restauré par Henri Gosselin. Le château est destiné à devenir après sa rénovation, à partir de 1955, un lycée agricole 8. Il est confié au conseil général de la Seine-Inférieure (devenue Seine-Maritime) qui y installe finalement, à partir de 1962, un musée des Traditions et Arts normands. L'ouverture au public du musée se fait en 1965, par son fondateur Daniel Lavallée, défenseur du Vieux-Rouen, chargé de constituer les collections . Le XXe siècle voit la restauration progressive de l'édifice, sous la houlette de l'administration des Monuments historiques. Les travaux portent notamment sur la suppression d'une construction adventice ajoutée entre les deux tours Sud, la restitution des gables flamboyants au pinacle des ouvertures, la réfection des toitures et des huisseries, le réaménagement de l'intérieur. À partir de 2011, la façade postérieure, à l'est, est mise en valeur par l'aménagement d'un jardin, inspiré des jardins de la Renaissance .
Useful information
Le parking GRATUIT (extérieur, voitures, cars) Adulte: 5 € (du 1/03 au 31/10); 8 € (visite guidée) Tarif réduit : 4 € (du 1er/11 au 28/02) / 3 € (+ 65 ans, étudiants) Enfants et moins de 18 ans: gratuit (visite guidée) Groupe (à partir de 15 personnes): 4 € (du 1er/11 au 28/02) / 3 € «Sortie en famille»: 8 € pour les adultes, gratuit pour les enfants Groupe adultes (jusqu’à 10 personnes): 35 € la conférence + 5 € par personne (visite guidée) Groupe adultes (de 11 à 30 personnes): 65 € la conférence + 3 € par personne (visite guidée) Groupe scolaires: maternelles/primaires: 20 € (visite guidée); collèges/lycées: 30 €(visite guidée); maternelles/primaires: 30 € (atelier); collèges/lycées: 40 €; forfait 5 séances (maternelles/primaires): 90 €; forfait 5 séances (collèges/lycées): 130 €; forfait 8 séances (tous niveaux): 200 € chateaudemartainville@seinemaritime.fr
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