Château du Plessis-Macé
Maine-et-Loire Pays de la Loire France
castle, chateau
Château du Plessis-Macé
Maine-et-Loire Pays de la Loire France
castle, chateau
The Château du Plessis-Mace is a medieval building from the Middle Ages and rebuilt in the early Renaissance
Le château du Plessis-Macé est un édifice médiéval et remanié au tout début de la Renaissance
Previous names
Château du Plessis-Macé, Château du Plessis-Macé
Description
The Château du Plessis-Mace is a medieval building from the Middle Ages and rebuilt in the early Renaissance. This castle is located in the town of Plessis-Mace, about ten kilometers north of Angers. The Château du Plessis-Mace is the subject of a classification as historical monuments since 14 May 1962 and the site is ranked 24 February 1987. http://www.frenchchateau.net/chateaux-of-pays-de-la-loire/chateau-du-plessis-mace.html
Le château du Plessis-Macé est un édifice médiéval et remanié au tout début de la Renaissance. Ce château est situé au Plessis-Macé, commune déléguée de Longuenée-en-Anjou à une dizaine de kilomètres au nord d’Angers. Le château du Plessis-Macé fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 14 mai 1962 et le site est classé le 24 février 1987. Historique La seigneurie du Plessis-Macé a été successivement possédée, du xie au xviiie siècle, par quatre familles : celles du Plessis proprement dite, de la Haye-Joulain, de Beaumont et celle du Bellay. Au milieu du xve siècle, Louis de Beaumont, fils de Geoffroy et de Catherine de la Haye-Joulain, seigneur de Bressuire et chambellan de Louis XI, entreprend la reconstruction du château fort en partie ruiné après la guerre de Cent Ans. Louis de Beaumont fut homme de guerre de grande valeur et de grand courage. D'abord chambellan du duc d'Anjou, roi de Sicile, il devint conseiller et chambellan du roi de France, et de 1451 à 1462, sénéchal du Poitou. Il était l'un des favoris de Louis XI et fut le premier chevalier nommé dans l'ordre royal et militaire de Saint-Michel, ordre crée en 1469 par Louis XI, pour remplacer celui de l'Étoile, dû au roi Jean Le Bon, et tant prodigué dès l'origine qu'il avait perdu toute sa valeur. (le roi voulait avoir l'équivalent de l'ordre de la Toison d'Or, créé par le duc de Bourgogne, père de Charles le Téméraire, et dont celui-ci honorait ses fidèles). Après avoir guerroyé pendant plus de quarante années, Louis de Beaumont se retira en son château du Plessis-Macé, en 1471 et mourut en 1475. C'est à partir de 1450 que Louis de Beaumont, transforma ce monument médiéval en château de style gothique flamboyant. Les épaisses murailles sont percées de fenêtres, et les tours sont conservées et coiffées de poivrières. Il construisit les deux balcons qui se font face : celui du logis seigneurial, où les dames assistaient aux tournois, et celui des servitudes. Il construisit également la tour d'escalier, mince à la base et qui va s'élargissant puis se redresse jusqu'au départ de son toit aigu, cette tour où les marches sont si douces "qu'une mule y peut à l'aise monter et descendre". Il construisit également le donjon sur l'emplacement où s'élevait celui du xiie siècle, probablement rasé. On voit encore au fronton de ce dernier, de nos jours rénové, l'écu des Beaumont. À la fin de l'année 1472 il reçut le roi son maître Louis XI encore en lutte contre le duc de Bretagne. Plusieurs lettres signées de Louis XI sont datées du séjour qu'il fit au château, c'est de là que le roi partit pour le siège d'Ancenis. Au total, quatre rois de France y ont séjourné, Louis XI, Charles VIII, François 1er et Henry IV. Au décès de Louis de Beaumont, c'est son 3e fils Thibault qui en hérita. Il continua au Plessis l'œuvre de son père en faisant agrandir les douves. Comme son père, il servit le roi dans ses guerres de Bretagne et ailleurs, militairement et en missions politiques. Il fut gouverneur d'Anjou. Il reçut au Plessis-Macé, le 26 mai 1487, le jeune roi Charles VIII, alors âgé de 17 ans. Thibault avait épousé Jeanne de Beaumont, sa cousine, des Beaumont-Bressuire, la branche aînée. Mais Thibault n'eut pas d'enfants. À sa mort, en 1510, il léguait tous ses biens à son beau-frère, Eustache du Bellay. Ainsi, les Beaumont furent les possesseurs de la baronnie pendant 70 ans seulement. Les du Bellay en furent les maîtres pendant près de 170 ans. Eustache du Bellay avait été Chambellan du roi René et fut plus tard conseiller et Chambellan du roi de France Louis XII. Sa descendance fut glorieuse puisqu'il fut le grand-père du poète Joachim du Bellay issu de leur troisième fils Jean, le célèbre cardinal du Bellay, évêque de Paris, ambassadeur du roi François 1er auprès d'Henri VIII d'Angleterre, dont il s'efforça en vain d'empêcher la rupture avec l'Église romaine. Au décès de Eustache puis de son fils Jean, c'est au fils de ce dernier, René 1er du Belay, qu'est revenue la baronnie. Il mourut sans alliance vers 1534. Deux ans avant le roi de France François 1er vint au château en septembre 1532 en revenant de Nantes. C'est également au Plessis-Macé que fut révisé et mis au point, par lettres patentes du 3 septembre 1532, le traité de Vannes qui réglait de façon définitive l'union de la Bretagne à la France. C'est en 1678, après diverses alliances entre les du Bellay que le dernier des du nom, Antoine du Bellay, se sépara du château pour rembourser ses dettes; Guillaume Bautru qui détenait déjà plusieurs des fiefs dépendants de l'ancienne baronnie du Plessis-Macé l'acheta mais le château ne restera que 71 ans dans cette famille. En 1749, comme celui de Serrant, il fut acquis par les Walsh, riches armateurs nantais d'origine irlandaise, dont le premier membre établi en France, avait été, dit-on, le capitaine de marine qui fit passer la mer au roi Jacques II fugitif Au siècle suivant, en ayant recouvré la propriété, Sophie Legrand, comtesse Walsh de Serrant en 1823, entreprit de restaurer et d'orner le château "dans une vision passionnée du gothique" (Guy Le Goff, op.cit.), et acheta pour le décorer des suites de tapisseries (archives de Serrant); il fut vendu en 1888. Monsieur et Madame Gouraud d'Ablancourt achetèrent le château et les métairies qui formaient autrefois la réserve enclose par les soins de Thibault de Beaumont. En 1908, les propriétaires vendirent le château - sans les fermes - à Monsieur Charles-Victor Langlois (1863-1929), directeur des Archives de France, spécialiste du Moyen Âge et auteur avec Charles Seignobos (1854-1942), historien français, de l'histoire du Moyen Âge. Charles-Victor Langlois, historien spécialiste du Moyen Âge, passionné par les châteaux médiévaux, avait en effet acheté ce château très peu cher et passé une grande partie de son temps libre à restaurer peu à peu, dans les limites de ses moyens, avec l'aide de sa femme, Camille Berthelot, fille du savant, chimiste et homme d'état Marcelin Berthelot, et de ses enfants, le château. Ces années de travail ne sont pas étrangères au classement du château Monument Historique peu avant la mort de son fils Philippe Langlois-Berthelot, qui décida alors d'en faire dont à l'État, le château ayant été longuement restauré. Reconnaissant des efforts de Charles-Victor Langlois et de son fils pour le patrimoine, l'État décida que les petits enfants de Charles-Victor Langlois pourraient continuer à y résider, en conséquence quelques pièces sur deux étages, occupées occasionnellement, ne font pas partie de la visite guidée du château. Le château est un des lieux privilégiés du festival d'Anjou qui est le deuxième festival en France après celui de Avignon, avec plus de 1 400 places en gradins érigés au centre de la cour d'honneur du château pour le festival d'été annuel. En 1971 puis une nouvelle fois en 2009, quelques scènes de La Dame de Monsoreau ont été tournées au château. D'autres films l'ont été également comme Peau d'Ane avec Catherine Deneuve en 1968.
Useful information
Le parking GRATUIT Adulte: 6,50 € (visite libre); 8,50 € (visite guidée); 8,50 € (visite mystère) Tarif réduit (7/18 ans, étudiant, service civique, personne handicapée et son acompagnant, demandeur d’emploi, RSA, carte CEZAM): 4 € (visite libre); 6 € (visite guidée); 6 € (visite mystère) Groupe (à partir de 20 personnes): 4 € (visite libre); 35 € (visite privilège) Famille (2 adultes et au moins 2 enfants): 17 € (visite libre); 23 € (visite guidée); 23 € (visite mystère) Wi-Fi GRATUIT reservations@chateau-plessis-mace.fr
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