Château du Hohlandsbourg
Haut-Rhin Grand Est France
castle, chateau
Château du Hohlandsbourg
Haut-Rhin Grand Est France
castle, chateau
The Château du Hohlandsbourg or Hohlandsberg is a ruined castle in the commune of Wintzenheim, near Colmar, in the Haut-Rhin département of France
Le château du Hohlandsbourg est situé à Wintzenheim, à proximité de Colmar, Haut-Rhin
Previous names
Château du Hohlandsbourg, Château du Hohlandsbourg
Description
The Château du Hohlandsbourg or Hohlandsberg is a ruined castle in the commune of Wintzenheim, near Colmar, in the Haut-Rhin département of France. It is open to the public between Easter and 11 November.
History
The construction of the castle, on the order of the Provost of Colmar, Siegfried de Gundolsheim, dates from 1279. The site, 620 m above sea level, allowed for surveillance of Colmar and its region. In 1281, the townspeople of Colmar revolted and set fire to the castle with the help of the Bailiff, Otton d'Ochenstein.
The castle came under the control of the Ensisheims before being given in 1410 as a fiefdom to the Ribeaupierres (fr), then Counts of Lupfen, who enlarged it. In the 16th century, the castle belonged to Lazarus von Schwendi, general of the Holy Roman Empire, who, it is said, brought Tokay vines from Hungary to Alsace. He enlarged and strengthened the castle.
With Alsace becoming French at the end of the Thirty Years' War, the castle welcomed troops who blew it up in 1637 to prevent it falling into the hands of an Austrian army.
It has been listed since 1840 as a monument historique by the French Ministry of Culture. The castle was restored during the 1990s to become a cultural and historical centre.
Le château du Hohlandsbourg est situé à Wintzenheim, à proximité de Colmar, Haut-Rhin. Il a été construit en 1279 par Siegfried de Gundolsheim. Il fut amélioré au xvie siècle par Lazare de Schwendi. Il se visite actuellement de Pâques au 11 novembre.
Histoire
Il est attesté que le site était occupé depuis l'âge du bronze et la construction du château, sur ordre du prévôt de Colmar Siegfried de Gundolsheim, date de l'année 1279. Le site, situé à 620 mètres d'altitude permet de surveiller Colmar et sa région. Dès 1281, les bourgeois de Colmar se révoltent et incendient le château avec l'aide du grand bailli Otton d'Ochenstein.
Le château passe alors sous contrôle d'Ensisheim avant d'être donné en fief aux Ribeaupierre puis aux Comtes de Lupfen en 1410 qui l'agrandissent. En 1563, le château est acheté par Lazare de Schwendi, grand général de l'empire et qui, dit-on, aurait rapporté le Tokay de Hongrie en Alsace. Il agrandit le château et adapte sa défense par l'artillerie.
L'Alsace devenue française à l'issue de la guerre de Trente Ans, le château accueille des troupes qui le font sauter en 1637 de crainte de le voir tomber aux mains d'une armée autrichienne.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Il est restauré à partir des années 1990 pour devenir un pôle historique et culturel.
Les doctrines de conservation et de sauvegarde posés à l’occasion du diagnostic
À travers l'étude préalable à la restauration du château, une réflexion plus générale a été engagée sur la fonction, l’utilisation ou bien la réutilisation des ruines de châteaux-forts, qui faute de travaux importants de conservation-restauration sont parfois menacés de disparition.
Comment sauver rapidement de façon scientifique le maximum d’édifices ? Les réflexions des « Entretiens du Patrimoine » qui se sont déroulés à Caen en novembre 1990 sur le thème « Faut-il restaurer les ruines ? » ont permis de clarifier les problèmes et de définir des principes. Les sujets abordés ont fait l’objet d’un débat entre fonctionnaires, architectes, associations et collectivités territoriales, sans a priori sur les problèmes des ruines en général : ruine romantique - ruine symbolique ; conservation - lisibilité ; restitution - invention ; réutilisation - reconstruction.
Quatre grands principes se sont dégagés des débats : respect des ruines romantiques les plus prestigieuses ; intégrer le « paysage » dans le traitement des ruines, ce qui nécessite une vigilance au titre des abords ; accepter parfois une modification du statut de certaines ruines à travers des utilisations, plus rarement des réutilisations bien organisées, impliquant un programme et une volonté des demandeurs ; informer le public des projets de restauration, l’aspect « communication » étant encore nettement insuffisant. Pour répondre à cette attente, il suffirait dans un premier temps, dans un souci de transparence des informations, de publier les études préalables et de généraliser l’édition de brochures présentant au public, en amont, les propositions de travaux de restauration envisagés.
Useful information
Le parking GRATUIT
http://www.chateau-hohlandsbourg.com/fr/informations-pratiques-mainmenu-69/tarifs-mainmenu-55.html
WC GRATUIT
info@chateau-hohlandsbourg.com
-
External links
Nearby castles