Château de Clermont
Loire-Atlantique Pays de la Loire France
castle, chateau
Château de Clermont
Loire-Atlantique Pays de la Loire France
castle, chateau
The Château de Clermont, built between 1643 and 1649, is located in the commune of Le Cellier, 27 kilometres (17 mi) from Nantes in France
Le château de Clermont, construit entre 1643 et 1649, est un château situé sur la commune du Cellier, dans le département français de la Loire-Atlantique
Previous names
Château de Clermont , Château de Clermont
Description
The Château de Clermont, built between 1643 and 1649, is located in the commune of Le Cellier, 27 kilometres (17 mi) from Nantes in France. It was owned by the Maupassant family before becoming the property of the actor Louis de Funès. Appearance and architecture The appearance of the château has remained broadly the same since its construction at the time of the regency of Anne of Austria during the minority of Louis XIV. Its southern aspect, which overlooks the River Loire offers a panoramic view over the Pays des Mauges and the Pays de Retz. The northern aspect has a shaded avenue perpendicular to the Paris-Nantes road framed by the original wings of the château. It is surrounded by 3 hectares (7.4 acres) of parkland and a vineyard of 17 hectares (42 acres). Louis de Funès had a rose garden planted, but nothing remains of it today. Château de Clermont shows three major characteristics of the Louis XIII style: pink bricks and masonry which softens the formal lines of the layout distinctive and unique slate roofs of various of the main buildings the central part of the building being used to house the main staircase and dominating the surrounding construction. The large avenue crosses two moats and brings visitors in the central courtyard flanked by the wings. Wings The two wings contained the servants rooms: sleeping quarters, stables, and greenhouses, placed where they could be watched by the master of the house. Where the wings join the main body of the house are the kitchens on the right and on the left the chapel, the altar still displaying its original retable. From the centre of the wings arched passages arched lead out: on the right to the gardens and on the left to the farmyard. The two entrances provide both convenience and break the monotony of the formal lines. A gallery runs along the first floor of the right-hand wing. The wings of Clermont are very different from those of other châteaux from the same period of the 17th century. Up until 1624, wings were designed to be of the same or very similar height to that of the main house, so the courtyard was enclosed on three sides, an echo of the former defensive role of castles. The Rocher-Portail, near Fougères, is a rare intact example of this kind of architecture. Clermont is one of the last châteaux to have wings attached to the central building in this fashion. They are, however, smaller, lower and have an Italian influence, natural enough at a time when many French architects were studying in Rome and Venice. Clermont was completed just before 1650, the year when, following the trend started by the builders of Vaux-le-Vicomte and François Mansart at the Château de Beaumesnil, the central bodies of the majority of new castles started to be built separated from the wings. Mixture of styles In a design that was, at the time, very modern, there are a number of features that are reminiscent of older architecture: corbelling is used on both the northern and southern sides, and on the Loire side machicolations are utilised to support the high roofs. Regardless of their architectural heritage, overall the features blend to a harmonious whole. History The château was inherited by the de Funès family from an aunt, the Countess of Maupassant. It was built by the Chenu de Clermont, a family of important military administrators. René Chenu, (1599–1672) was a long-time governor of the fortified towns of Oudon and Champtoceaux which dominated the Loire upstream. His son Hardy Chenu (1621–1683) was in charge of the fortifications, cities, castles and fortified towns of Brittany. The Chenu were vassals of the House of Condé, who had many holdings in the west of France, and this feudal relationship, so strong under Ancien Régime, was increased by a strong personal friendship. Rene Chenu was the contemporary and loyal ally of Henry II de Bourbon, prince de Condé. The birth and death of Hardy Chenu coincide with those of Louis II de Bourbon-Condé, the Grand Condé, whom he served. It is traditionally held that one of the Chenu, either the father or the son, saved the life of their master, and that Clermont was constructed to express his recognition of the act. In any case, the construction of Clermont, with its imposing proportions, testifies to some princely expenditure. The Château de Clermont was built shortly after the Battle of Rocroi (19 May 1643), where the Grand Condé, saved the throne of the enfant Louis XIV and merited a considerable reward. It reflects enthusiasm of a period filled with glory. For 30 years the chateau was the property of French comedian Louis De Funes. In 2013 the mansion was converted to a museum dedicated to the life and times of Funes.
Le château de Clermont, construit entre 1643 et 1649, est un château situé sur la commune du Cellier, dans le département français de la Loire-Atlantique. Inscrit monument historique le 14 novembre 1941, ce château est connu pour avoir été la propriété de l'acteur Louis de Funès, dont il fut la dernière résidence jusqu'à la mort du comédien en 1983. De 2014 à 2016, l'orangerie du château accueille le « musée de Louis », consacré à l'acteur. Histoire XVIIe - XIXe siècles Le château de Clermont occupe l'emplacement de l'ancien monastère de Mont-Clair, détruit par les Normands en 845. Une seigneurie de ce nom, probablement fondée par l'évêque de Nantes à une date inconnue, aurait eu comme premier titulaire Thébaud de Clairmont. Elle est citée en 1385 avec comme seigneur Richard de Bourcigné, dont les descendants conservèrent la terre jusqu'en 1523. Les Chenu, constructeurs (vers 1640-1711), et leurs descendants (1711-1853) La fille de Christophe Brécel, sénéchal de Nantes, apporta le domaine en dot à Jehan Chenu, « seigneur de l'Endomière, Bois-Garnier et Saint-Philbert en Anjou ». L'édifice actuel a été bâti par René Chenu, seigneur de Lendormière, Clermont, Saint Philbert,, de 1643 à 1649, au lendemain de la victoire de Rocroy (19 mai 1643), où celui qui sera appelé plus tard le « Grand Condé » et qui ne portait alors que le titre de duc d'Enghien, sauva le trône de Louis XIV enfant et mérita une immense faveur. Il reflète l'enthousiasme d'une période remplie de gloire. Cette famille de grands administrateurs militaires ajouta à son nom celui de cette terre. René Chenu, le père (1599 - 1672), le constructeur du château, où il décède, gentilhomme de la Chambre du Roi, fut longtemps, au nom du duc de Montmorency, puis du prince de Condé, gouverneur des places fortes d'Oudon et de Champtoceaux qui commandaient le cours de la Loire en amont, maître des Eaux et forêts des châtellenies d'Oudon et Champtoceaux. Les Chenu étaient vassaux des princes de Condé, possesseurs de nombreux biens dans l'Ouest de la France et ce cas de sujétion, si fort sous l'Ancien Régime, se doublait d'une vive amitié personnelle. René Chenu était le contemporain et le fidèle allié d'Henri II de Bourbon, prince de Condé. Les dates de naissance et de décès d'Hardy Chenu coïncident peu ou prou avec celles du Grand Condé, dont il fut le gentilhomme de la Chambre. Une tradition bien affirmée veut qu'un Chenu, père ou fils, ait dans un combat sauvé la vie de son seigneur, qui voulait lui manifester sa reconnaissance. En tout cas, la construction du château, dont les proportions ont quelque chose de grandiose, témoigne de munificences princières. Clermont reste dans la descendance des Chenu pendant deux siècles. René Chenu a pour successeur dans ses charges son fils Hardy Chenu (1621 - 1683), "conducteur et visiteur général des fortifications, villes, châteaux et places fortes de Bretagne". Ce dernier a pour successeur dans ses charges et comme seigneur de Clermont, son fils, François Chenu, né à Clermont en 1649 , décédé également à Clermont en 1711, laissant deux filles. L'aînée d'entre elles, Madeleine Chenu, mariée au Cellier en 1701 avec Germain Nicolas, seigneur de Claye, hérite de Clermont. Tous deux n'ont également que des filles, dont l'aînée, Madeleine Nicolas de Claye (1701-1775), décédée à Clermont, y épouse en 1729 François de La Bourdonnaye, seigneur de Liré, commissaire aux Etats de Bretagne. Leur successeur, leur fils, Charles Bertrand de La Bourdonnaye, guidon des gens d'armes de la Reine, décède sans postérité en 1792. Durant la Révolution française, le château de Clermont est séquestré et occupé un temps par les troupes républicaines. Après la Révolution, Louis Marie Juchault des Jamonières, fils de Rosalie de La Bourdonnaye, elle-même soeur de Charles Bertrand de La Bourdonnaye, parvient à en reprendre possession. Le 2 janvier 1814, il reçoit le titre de Baron de l'Empire. Par lettres patentes du Roi Charles X, le 28 janvier 1826, Louis Marie Juchault des Jamonières reçoit le titre de baron héréditaire, avec institution d'un majorat sur sa terre de Clermont. Il meurt en 1842. En 1853, l'aîné de ses fils, Antoine baron Juchault des Jamonières vend Clermont au comte de Lareinty-Tholozan Celui-ci, Henri Baillardel de Lareinty, sera sénateur et président du conseil-général de la Loire Atlantique, mais revend le château de Clermont dès 1861 à Léon Nau de Maupassant. Ce dernier, malgré son homonymie, est issu d'une famille de Saumur sans aucun lien de parenté connu avec l'écrivain Guy de Maupassant, dont la famille est d'origine lorraine. Propriété de la famille Nau de Maupassant (1860-1963) Il est tour à tour la propriété de 1860-1880 : Léon Nau de Maupassant (1810-†1880), épouse le 18 mai 1859 à la basilique sainte-Clotilde à Paris, Mélanie-Élisabeth de Hübner (1834-†1908); 1880-1908 : Mélanie-Élisabeth de Hübner (1834-†1908), son épouse; 1908-1941 : Charles Nau de Maupassant (1866-†1941), leur fils, épouse le 19 octobre 1912 à Paris, Marie Barthélémy (1884-†1963); 1941-1963 : Marie Barthélémy (1884-†1963), son épouse, morte sans enfants; tante de Jeanne de Funès de Galarza. Propriété de la famille De Funès (1967-1986) Louis de Funès et son épouse, née Jeanne Barthélémy, se rendaient souvent en vacances au domaine de Clermont, alors propriété du « comte » Charles Nau de Maupassant. Son épouse, Marie Barthélémy, était la tante paternelle de Jeanne de Funès, qui hérita en 1963 d'une partie du château en indivision. Quatre ans plus tard, les époux de Funès achetent l'intégralité du domaine, inhabité depuis six ans pour 830 000 francs de l'époque (environ 1 million d'euros valeur 2011), avec le cachet que l'acteur a reçu pour La Grande Vadrouille. Le domaine comporte alors 30 pièces, 365 fenêtres, d'importantes dépendances, un parc de 30 hectares. Passionné de botanique, l'acteur y entretient une roseraie. Devenu une grande vedette, il apprécie le calme qu'il trouve en ces lieux, où il réside jusqu'à sa mort, survenue à l'hôpital de Nantes en 1983. Sa famille ne pouvant entretenir un tel bâtiment, le vend en 1986 à l'Association pour le Développement des Alternatives à l'Hospitalisation (ADAH). Propriété de l'ADAH (1986-2005) L'ADAH est une association qui s'occupe de personnes handicapées atteintes de troubles mentaux. L'ADAH y installe ses pensionnaires et les logis extérieurs sont alors transformés en ateliers afin d'occuper ces derniers : couture, taille de pierre, menuiserie, blanchisserie. Une autre partie est transformée en salle de restaurant, une autre encore en salle des arts où sont tenues les manifestations artistiques du centre lors des portes ouvertes (théâtre, exposition des œuvres de l'atelier arts plastiques et manifestations musicales classiques extérieures) et une partie de la bâtisse est réhabilitée afin d'y accueillir l'organisation de divers évènements (mariages, congrès…). Dans les jardins, l'association conserve la roseraie de Louis de Funès et l'utilise comme atelier d'horticulture. Cependant, l'ADAH, face à des problèmes financiers, doit se résoudre à se séparer de Clermont, qui est finalement acheté en 2005 par un entrepreneur immobilier. Celui-ci transforme le château pour y aménager et revendre 45 logements privés. Depuis 2005 À la fin de l'été 2009 les premiers résidents emménagent dans les appartements créés dans le château. De 2014 à 2016, l'orangerie a accueilli « Le Musée de Louis », créé par une association locale en vue d'entretenir la mémoire et l'œuvre de Louis de Funès. Ne pouvant acquérir, faute de subventions, les murs des locaux qu'il occupe, que leur propriétaire souhaite vendre, le musée doit fermer ses portes le 30 octobre 2016. Description Dans ses grandes lignes, le château est resté intact depuis les années de sa construction, pendant la régence d'Anne d'Autriche et la minorité de Louis XIV. Sa façade Sud, qui domine la Loire et offre une vue panoramique sur le pays des Mauges et le vignoble du Muscadet (pays du Loroux), est restée telle que la montre le dessin de Collection Gaignières, conservé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France. Quant à la façade Nord, à laquelle mène une allée ombragée perpendiculaire à la rue de Clermont qui conduit au centre du bourg du Cellier distant d'un kilomètre environ, elle est demeurée encadrée par ses ailes d'origine. Le château comporte 365 ou 366 fenêtres et 30 pièces : il est entouré d'un parc de 3 (ou 30, comme indiqué plus haut ?) hectares et de 17 hectares de vignes. La chapelle du château date du xviie siècle, la grange du xixe siècle. Architecture Le château de Clermont offre les trois grandes caractéristiques du style Louis XIII : appareillage en brique et pierre, d'une teinte rose qui adoucit les lignes d'un tracé sévère; toitures en ardoise des divers corps de logis, distinctes et indépendantes les unes des autres; pavillon central servant de cage à l'escalier d'honneur, surélevé d'un attique et dominant les autres constructions. À l'origine, ce pavillon central était surmonté d'un lanternon où se trouvait sans doute une cloche pour sonner l'alerte en cas de besoin. Face au visiteur venu par la grande avenue et qui s'apprête à traverser les douves sèches qui précèdent la cour d'honneur, les deux ailes se terminent au premier plan par deux pavillons carrés et jumeaux que l'on peut qualifier de pavillons d'accueil. Les ailes Sur les côtés, les deux ailes renferment des pièces de servitude : chambres pour le personnel, remises, écuries, serres, tout cela placé directement sous l'œil du maître. A la jointure avec le corps principal se trouvent, à droite les cuisines, à gauche la chapelle, dont l'autel a conservé son beau retable d'origine. Au milieu des ailes s'ouvrent des passages voûtés qui conduisent à droite aux jardins, à gauche à la cour de ferme. Leurs deux claires entrées allient commodité et rupture de la monotonie des lignes. Une galerie s'étire au premier étage de l'aile droite. Les ailes de Clermont sont très différentes de celles des châteaux du début du xviie siècle. Jusqu'en 1624 en effet, ils étaient conçus avec des ailes de même hauteur ou presque que le corps principal, si bien que leur cours d'honneur offraient un aspect clos et fermé. On y sentait l'antique besoin de se protéger. Le Rocher-Portail, près de Fougères, est un rare témoin intact de ce genre d'architecture. Clermont est l'un des derniers châteaux à présenter encore des ailes rattachées au corps principal de logis. Elles sont cependant très allégées, réduite en hauteur et italianisées, ce qui est naturel à l'époque où tant d'architectes français font leur instruction à Rome et en Vénétie. Il est en effet édifié avant 1650, année à partir de laquelle, sous l'impulsion des constructeurs de Vaux-le-Vicomte, les corps principaux des châteaux se détacheront des ailes et adopteront définitivement pour la plupart un plan dans lequel François Mansart à Beaumesnil s'est montré précurseur. Mélange de styles Il est curieux d'observer que dans un plan à l'époque très moderne, l'architecte a maintenu, tant sur la façade Nord que sur la façade Sud des tourelles d'encorbellement et que, du côté de la Loire, il a utilisé des mâchicoulis comme points d'appuis pour les hautes toitures de ses pavillons d'angles. Ce sont là des éléments de styles antérieurs au xviie siècle mais qui, dans le cas présent, se marient dans un harmonieux ensemble.
Useful information
Le parking GRATUIT Adulte: à partir de 193 €/ nuit (louer l'appartement d'exception dans le château) Adulte: 7 € (le tarif d’entrée du musée) Tarif réduit: 5 € (le tarif d’entrée du musée, handicapé, demandeur d’emploi, étudiant) Enfant (moins de 10 ans): gratuit (le tarif d’entrée du musée) Groupe: 5 € (le tarif d’entrée du musée) Wi-Fi GRATUIT
-
Nearby castles