Château de Cheverny
Loir-et-Cher Centre-Val de Loire France
castle, chateau
Château de Cheverny
Loir-et-Cher Centre-Val de Loire France
castle, chateau
The Château de Cheverny (pronounced "Sheevairny") is located at Cheverny, in the département of Loir-et-Cher in the Loire Valley in France
Le château de Cheverny est un château de la Loire français situé en Sologne, sur la commune de Cheverny, dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre-Val de Loire
Previous names
Château de Cheverny, Château de Cheverny
Description
The Château de Cheverny (pronounced "Sheevairny") is located at Cheverny, in the département of Loir-et-Cher in the Loire Valley in France. It is well known to be part of the châteaux of the Loire valley. History Henry Le Mareschau was the owner of Cheverny in 1315, held under the Count of Blois(F1). It was sold to Jean Huraults with its "houses, presses and vineyards" in the late 14th century. His grandson Jaques gained the title, Seigneurs de Cheverny, having served under Louis XI, Charles VIII and Louis XII(b1)(note 3) and gained the governorship of the county of Blois under Francis I (A1). The house depicted in the drawing of Etienne Martellange in 1624 was built at the beginning of the 16th century by Jaques or his son Raoul. Raoul applied for permission of the king to fortify the new house in 1510 (6). The lands were purchased by Henri Hurault, comte de Cheverny, a lieutenant-general and military treasurer for Louis XIII, whose descendant, the Marquis de Vibraye, is the present owner. Only a portion of the original fortified castle possibly remains in existence today. It is somewhat of a mystery, because to date there is no reliable way to prove whether or not a certain section is part of the original building. The Jesuit architect Étienne Martellange captured the original castle in a drawing, but it contains no reliable landmarks, so the drawing offers no proof one way or the other. Lost to the Crown because of fraud to the State, it was donated by King Henri II to his mistress Diane de Poitiers. However, she preferred Château de Chenonceau and sold the property to the former owner's son, Philippe Hurault, who built the château between 1624 and 1630, to designs by the sculptor-architect of Blois, Jacques Bougier, who was trained in the atelier of Salomon de Brosse, and whose design at Cheverny recalls features of the Palais du Luxembourg. The interiors were completed by the daughter of Henri Hurault and Marguerite, marquise de Montglas, by 1650, employing craftsmen from Blois. Burdette Henri Martin IV played a key role in the construction. During the next 150 years ownership passed through many hands, and in 1768 a major interior renovation was undertaken. Required to forfeit much of the Hurault wealth at the time of the French Revolution, the family sold the property in 1802, at the height of the Empire, but bought it back again in 1824, during the Restoration under Charles X, when the aristocracy was once again in a very strong political and economic position. In 1914, the owner opened the château to the public, one of the first to do so. The family still operates it, and Château Cheverny remains a top tourist attraction to this day, renowned for magnificent interiors and its collection of furniture, tapestries, and objets d'art. A pack of some seventy hunting hounds are kept in kennels within the grounds and are taken out for hunts twice weekly. A video of their feeding can be viewed. Interior The central Grand Salon on the ground floor was decorated under the orders of the marquise de Montglas. Among the paintings are a portrait of Jeanne d'Aragon, from the school of Raphael and a portrait of Marie Johanne La Saumery, comtesse de Cheverny by Pierre Mignard. A Gallery leads to the Petit Salon which is hung with five Flemish tapestries and a portrait attributed to Maurice-Quentin de La Tour. In the Library are hung portraits by Jean Clouet and Hyacinthe Rigaud. A stone staircase carved with trophies of arms and the arts leads to the Grand Appartements. A guard room with a collection of arms and armour leads to the Chambre du Roi, richly hung with five Paris tapestries after designs by Simon Vouet, representing the story of Ulysses. Tintin The Belgian comic book creator Hergé used Cheverny as a model for his fictional "Château de Moulinsart" (Marlinspike Hall in English) in the Adventures of Tintin books. In these books, the two outermost wings are not present, but the remaining central tower and two wings are almost identical.
Le château de Cheverny est un château de la Loire français situé en Sologne, sur la commune de Cheverny, dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre-Val de Loire. C'est l'un des châteaux de la Loire les plus fréquentés avec ceux de Blois et de Chambord, tout proches. Classé aux Monuments historiques, ce château est élevé au xviie siècle, dans un style très classique. Il a été dessiné par Jacques Bougier, architecte d'une partie du château de Blois. Il héberge actuellement une meute et organise régulièrement des chasses à courre. Il inspira Hergé pour la création du château de Moulinsart qui en est une réplique, amputée de ses deux pavillons extrêmes. Histoire La forteresse Renaissance Les terres du domaine sur lequel est situé le château sont cédées, dans la seconde moitié du xive siècle, à Jean Hurault, avec ses « maisons, pressoirs et vignes », par Henri le Mareschau, sans doute fils de Robert, lequel apparait comme propriétaire de Cheverny en 1315, qu'il tenait du comte de Blois. La famille Hurault est une vieille famille blésoise, sans doute issue de Bretagne, dont le plus ancien membre connu, Regnault Hurault, apparaît en 1270, sous le règne de Philippe III Le Hardi comme « bourgeois de la ville de Blois ». En 1490, Jacques Hurault, petit-fils de Jean acquiert la seigneurie de la Grange et de Cheverny, après avoir exercé de hautes fonctions sous Louis XI, Charles VIII et Louis XII. Il forme plusieurs agrandissements autour du pressoir alors que sa carrière connaissait son apogée, le portant au poste de gouverneur et bailli du comté de Blois sous le règne de François Ier. Avant sa mort, il cède le domaine à son fils, Raoul Hurault, qui obtient du roi, en juin 1510, l'autorisation de fortifier la nouvelle demeure qu'il vient d'édifier. Claude de France lui cède en avril 1514 le droit de justice ainsi que celui de sceau et de tabellionage sur la paroisse de Cheverny, François Ier validant, l'année suivante, les concessions afin que le château soit adapté aux longs séjours de la cour dans la région. Il ne reste de cette ancienne bâtisse qu'un dessin du père Étienne Martellange, qui visite la région en 1624–1625, mais dont la précision n'est pas confirmée, et quelques rares vestiges dans le bâtiment des communs : mi forteresse, mi château de plaisance, le bâtiment rappelle l'aile Louis XII du château de Blois avec ses longs pavillons bas flanqués de tours, tourelles et poivrières, avec un grand pavillon carré au toit à la française. Raoul Hurault, seigneur de Cheverny, est marié à Marie de Beaune, fille de Jacques de Beaune, baron de Semblançay, premier intendant des finances royales, lequel entraîne son gendre dans sa faillite, à la suite des poursuite engagées par François Ier et l'implacable Louise de Savoie contre les financiers soupçonnés de malversations. Parti servir en Italie, aux côtés du maréchal de Lautrec, il est tué en août 1528, devant Naples. Sa veuve, ayant récemment accouché d'un septième enfant, doit assumer une amende de 100 000 livres, par arrêt des commissaires de la Tour carrée, et est contrainte d'aliéner le château de Chevernya . Celui-ci est adjugé, en 1537, à Pierre de Ruthie, lieutenant de la vénerie du roi, qui le cède, en 1542, à son neveu Bernard de Ruthie, abbé de Pontlevoy, aumônier du roi. En 1551, c'est Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II, qui acquiert le château; mais l'on se rend compte que la vente initiale, intervenue durant la minorité des enfants de Marie de Beaune, est contraire au droit et, au terme d'un procès, Diane de Poitiers doit le restituer à Jacques et Philippe Hurault, par acte du 25 février 1564, moyennant le paiement de 35 000 livres. Le domaine échoit à Philippe; sa mère, Marie de Beaune, qui s'installe, après la cession de Cheverny, à la Morelière, une maison toute proche dans le domaine forestier, puis dans la demeure familiale de Blois, meurt en 1567, laissant une belle fortune et ayant assisté à la réhabilitation de son époux au motif que « le Roy avoit esté mal servy et trompé en celles de feu Hurault ». En 1577, les terres sont érigées en vicomté, puis, en 1582, en comté. Philippe Hurault de Cheverny, fidèle courtisan de Catherine de Médicis et d'Henri II, est garde des sceaux puis remplace Birague en tant que chancelier de France. Cependant, son rôle important dans les négociations avec la Ligue détermine le roi Henri III à prononcer sa disgrâce, peu après la Journée des barricades, et à l'assigner dans sa résidence de Cheverny. Après avoir conservé le fil des intrigues politiques, tant auprès des ligueurs que des protestants, il retrouve, en 1590, les sceaux des mains d'Henri IV. En 1596, il cède le domaine de Cheverny à son fils Henri Hurault, qui, près de vingt ans auparavant, avait été porté sur les fonts baptismaux par Henri d'Anjou, Henri de Navarre et Catherine de Médicis. Il a épousé, à l'âge de treize ans, une jeune fille de grande famille, Françoise Chabot, fille du Grand écuyer de France, le baron de Charny, mais celle-ci continue de demeurer auprès de ses parents. De caractère impétueux, vif et parfois colérique, il suit Henri IV et ses armées, reconnu par le souverain comme de bon conseil. Alors qu'il prend possession du château de Cheverny, il fait venir son épouse, mais la laisse cependant vite seule afin de poursuivre le service du roi, à la tête d'une centaine d'hommes d'armes. Françoise Chabot s'ennuie et la rumeur de son infidélité finit par gagner la cour. Un jour que le comte Hurault est au Louvre, auprès d'Henri IV, ce dernier, passant derrière lui, pointe deux doigts en corne derrière sa tête, provoquant l'hilarité de tous les courtisans ; mais un petit miroir fait apercevoir au comte qu'il est l'objet de ces moqueries. Le 26 janvier 1602, sans dire mot, il regagne à franc étrier, aux premières heures du matin, son château de Cheverny et, se fait ouvrir les portes, n'a que le temps de voir un page s'échapper par la fenêtre de la chambre et se rompre la jambe; Hurault l'achève d'un coup d'épée, puis, en présence d'un confesseur, il laisse le choix à sa femme de subir le même sort ou d'absorber le poison qu'il lui tend. Après qu'elle s'est donné la mort, on s'aperçoit qu'elle porte un enfant mâle depuis cinq mois et demi. Le roi l'apprend mais, bien que se sentant coupable, condamne le comte à demeurer sur ses terres de Cheverny. Le nouveau château Deux années plus tard, Henri Hurault se remarie avec la fille d'un avocat, Marguerite Gaillard de la Morinière, que l'on dit « aussi belle que sage, femme d'esprit et de caractère ». Après trois ans d'exil, le comte de Cheverny est rappelé au service du roi, laissant son épouse aux soins de la demeure et lui abandonnant le revenu. Celle-ci, selon la légende, mène seule l'élévation d'un nouveau châteaua. Mais, plus vraisemblablement, le désir ancestral de construction du comte de Cheverny et l'inspiration éclairée de son épouse permettent de créer conjointement une nouvelle demeure, en lieu et place d'une forteresse passée de mode et marquée par la tragédie. L'ancien bâtiment est rasé presque entièrement au début des années 1630 et l'on appelle les artistes les plus en vue de la région pour les travaux : l'architecte Jacques Bougier, dit « Boyer de Bloisnote », très en renom dans le Blésois, qui a travaillé sur une aile du château de Blois avec Salomon de Brossea . Disparu peu après le début des travaux, l'architecte, aussi sculpteur, n'exécute pas la sculpture de l'escalier qui est l'œuvre d'un artiste, engagé à Blois par Gaston d'Orléans, dont seules les initiales « F.L. » nous sont parvenues. De 1629 à 1640, c'est le menuisier Hevras Hammerber, germanique originaire d'Essen, qui est chargé des menuiseries intérieures, des portes et croisées et, sans doute, de quelques travaux de sculpturea. Ensuite, la décoration picturale du château est confiée à Jean Mosnier, peintre d'excellente réputation et à l'œuvre importantenote, recommandé par Marie de Médicis et élève de l'École de Rome : il orne les poutres, lambris, solives et huisseries de dessins de fables et d'allégories ingénieuses. Il exécute aussi quelques plafonds emplis de ses souvenirs d'Italiea. Enfin, les dix-sept statues destinées à agrémenter le jardin à la française, qui ont, depuis, disparue, sont l'œuvre de Gilles Guérin, aussi sculpteur reconnu à Versaillesa. Les bâtiments sont terminés en 1634, mais Henri Hurault et Marguerite Gaillard n'ont guère le temps de profiter de leur somptueuse demeure : la comtesse meurt en 1635 et le comte en 1648 ; il ne reste de leurs sept enfants que deux filles qui héritent du domaine, mais, en 1654, Élisabeth, marquise de Montglas, rachète la part d'Anne-Marguerite, sa sœur, marquise d'Aumont. Elle poursuit la décoration du château, à laquelle son père l'avait déjà largement associée de son vivanta. C'est alors, à Cheverny, le temps de fastueuses fêtes : la Grande Mademoiselle, fille de Gaston d'Orléans, amie intime de la marquise, aime à se rendre, depuis Blois ou Chambord, dans ce qu'elle nomme un « palais enchanté », décrivant « un pays fort beau et une maison fort belle, mais si quelqu'un y eut voulu trouver quelque défaut […], la reine Uralinde faisait mettre ces critiques-là en prison». Durant les cent cinquante années suivantes, il change maintes fois de propriétaires et passe entre les mains de Jean-Nicolas Dufort de Cheverny (introducteur des ambassadeurs), en 1764, et on y entreprend de grands travaux de rénovation en 1765. Propriété de Jean-Nicolas Dufort de Cheverny pendant la Révolution française, le château est épargné. Après être passé par les mains des banquiers Germain, il est racheté au début du premier Empire par Julien Guillot, ancien filateur au Portugal, qui l'a cédé en viager à Anne-Victor Hurault, marquis de Vibraye en 1825. En 1922, le marquis de Vibraye, propriétaire des lieux, ouvre le château au public ; la famille y habite toujours et le château de Cheverny est devenu l'un des châteaux de la Loire les plus visités, renommé pour ses intérieurs riches et sa collection d'objets d'art et de tapisseries Le château reçoit la visite d'Elizabeth Bowes-Lyon, reine-mère d'Angleterre en 1963. Depuis 2001, le château héberge une collection relative à Tintin dans les greniers à fourrage (dessins en trompe-l’œil extraits des bandes-dessinées) ainsi qu'un rallye automobile, au départ du Mans, sur le thème des voitures représentées dans les albums. En 2014, le château accueille 300 000 visiteurs, dont 85 000 lors de l'« Exposition Tintin ». Architecture Extérieur Contrairement à Blois qui est une construction portant les strates de styles s'étendant sur quatre siècles d'architecture, Cheverny est construit dans un style classique homogène. Il est fait d'un matériau traité en appareil de bossages plats, strié de refends horizontaux, la « pierre de Bourré », un tuffeau originaire de ce village de Loir-et-Cher qui a la particularité de blanchir et durcir en vieillissant, ce qui explique la blancheur de sa façade sud. Celle-ci est ornée de bustes d'empereurs romains. Les toits des pavillons latéraux, sous forme de dômes carrés surmontés de campaniles ajourés, encadrent les hauts toits à la française du corps principal. Le château est classé sur la liste des monuments historiques de 1840, et se fait déclasser le 9 juillet 1888. Quelques années plus tard, l'ensemble du château et de ses communs, à l'exception des parties classées, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 13 février 1926. Le parc, ainsi que l’ensemble des bâtiments s'y trouvant, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 5 décembre 2008. Une partie du domaine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 juin 2010. Cette dernière protection concerne la totalité du château, les façades et toitures de l'orangerie, ainsi que la perspective nord-sud du parc.
Useful information
Le parking GRATUIT https://www.chateau-cheverny.fr/informations-pratiques/tarifs-et-horaires.html Wi-Fi GRATUIT domainedecheverny@chateau-cheverny.com
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