Château de Brissac
Maine-et-Loire Pays de la Loire France
castle, chateau
Château de Brissac
Maine-et-Loire Pays de la Loire France
castle, chateau
The Château de Brissac is a French château in the commune of Brissac-Quincé, located in the département of Maine-et-Loire, France
Le château de Brissac se trouve à Brissac Loire Aubance, dans le département de Maine-et-Loire, à quinze kilomètres d'Angers
Previous names
Château de Brissac, Château de Brissac
Description
The Château de Brissac is a French château in the commune of Brissac-Quincé, located in the département of Maine-et-Loire, France. The property is owned by the Cossé-Brissac family, whose head bears the French noble title of Duke of Brissac. The château is listed as a monument historique by the French Ministry of Culture.
History
The château was originally built as a castle by the Counts of Anjou in the 11th century. After the victory over the English by King Philip II of France, he gave the property to Guillaume des Roches. In the 15th century, the structure was rebuilt by Pierre de Brézé, a wealthy chief minister to King Charles VII of France. During the reign (1515–47) of King Francis I, the property was acquired by René de Cossé, who was named by the King as governor of Anjou and Maine.
During the French Wars of Religion, the château was made a possession in 1589 by the Protestant leader, Henry of Navarre. Severely damaged, the fortress was scheduled to be demolished. However, Charles II de Cossé sided with Henry of Navarre, who soon was crowned King of France. In gratitude, King Henry gave him the property, the title Duke of Brissac and the money to rebuild the château in 1611.
Its construction made it the tallest château in France,[4] and its façade reflects the influences of the 17th century's Baroque architecture. Through marriage, the Cossé-Brissac family also acquired the Château Montreuil-Bellay, but later sold it.
In August 1620, King Louis XIII and his mother, Marie de Medici, met to discuss their differences in the "neutral" territory of the Château de Brissac. A temporary truce between the two was reached, but it did not last long, and the Queen Mother was eventually banished.
The descendants of the first Duke of Brissac maintained the château until 1792, when the property was ransacked during the French Revolution. It lay in waste until a restoration program began in 1844 and was carried on by subsequent Dukes of Brissac.
The château today
Today, the Château de Brissac is still owned by the Cossé-Brissac family. The property is currently managed by Charles-André de Cossé-Brissac, Marquis of Brissac (b. 1962), who is the eldest son of François de Cossé-Brissac, the current Duke of Brissac (b. 1929).
The château has seven stories altogether, making it the tallest château in the Loire Valley. The château is open to the public for tours and overnight stays in its guest rooms, and the luxurious gilded theater hosts the annual Val de Loire festival. It was also used until recently as a location for Brazilian celebrity magazine "Caras".
In popular culture
During the mid 1990s, the château was prominently featured as the temporary stadium for the Iron Chef French Battles, of the original Japanese Iron Chef television show. Two battles were staged at the Château de Brissac and aired in Japan on April 12, 1996. The first battle, with theme ingredient salmon, was between Bernard Leprince and Iron Chef Japanese Koumei Nakamura, and it was won by Leprince. At the time, Leprince was the chef at La Tour d'Argent in Paris. The second battle was between Pierre Gagnaire and Iron Chef French Hiroyuki Sakai, with theme ingredient lobster, and it was won by Gagnaire. The château was also featured in the Japanese visual novel version of Fate/Stay Night.
Le château de Brissac se trouve à Brissac Loire Aubance, dans le département de Maine-et-Loire, à quinze kilomètres d'Angers. Depuis le début du xvie siècle, il est la propriété et la résidence des ducs de Brissac. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 3 novembre 1958 et 8 novembre 1966.
Histoire
C'est à l'origine un château-fort construit par Foulques Nerra, comte d'Anjou, au xie siècle. Après la défaite des Anglais par Philippe Auguste, celui-ci le cède à Guillaume des Roches.
Le château est acquis en 1435 et reconstruit en 1455 par Pierre de Brézé, un riche ministre de Charles VII. À la mort de celui-ci, survenue à la bataille de Montlhéry en sauvant le roi, c'est son fils, Jacques, qui en hérite et s'installe au château. Il s'y installe avec sa femme Charlotte de Valois (fille de Charles VII et d'Agnès Sorel). Lorsque Jacques découvre que sa femme a une liaison avec son ami Pierre de Lavergne, il la transperce avec son épée le 1er mars 1462 (Date et lieu différent sur la fiche de Charlotte de Valois ! ) ; aujourd'hui une légende prétend qu'elle apparaît sous la forme d'une dame blanche les nuits d'orage.
Pendant le règne de François Ier (1515 à 1547), la propriété est achetée en 1502 par René de Cossé que le roi nomme gouverneur du Maine et de l'Anjou. Le château entre ainsi dans la famille des Cossé qui adopte alors le nom de Brissac.
Pendant les guerres de religion, Charles de Cossé (petit-fils de René) prend le parti de la Ligue, et le château est assiégé par le roi Henri IV. Après son ralliement au roi en 1594, il retrouve son château gravement endommagé en 1606, et obtient le titre de maréchal de France, ainsi que celui de duc de Brissac en 1611. La forteresse étant tout près d'être démolie, elle est reconstruite sous la conduite de l'architecte Jacques Corbineau qui en fait un édifice grandiose. À cette époque le duc de Brissac prend pour secrétaire particulier le gentilhomme Goddes de Varennes, marquis de la Perrière. Le 13 août 1620 une première entrevue de conciliation a lieu à Brissac en « terrain neutre » entre Louis XIII et sa mère Marie de Médicis, la réconciliation solennelle ayant lieu au bout de trois jours de festivités et de plusieurs entretiens privés.
Les Cossé-Brissac conservent le château jusqu'en 1792. Lors de la Révolution, il est réquisitionné et transformé en cantonnement pour les « Bleus » de Vendée. Mis à sac par les révolutionnaires, il reste dans cet état jusqu'en 1844, où un programme de restauration est entrepris et poursuivi par les Cossé-Brissac, à qui le château est restitué après la Révolution, et dont les membres s'y sont succédé depuis.
En 1890 est inauguré son théâtre, créé sur deux étages par sa propriétaire, née Jeanne-Marie Say (1848-1916), petite-fille du célèbre raffineur de sucre Louis Say, veuve en premières noces de Roland de Cossé, marquis de Brissac en 1871, puis vicomtesse de Trédern. Ce théâtre est restauré vers 1983.
Le duc de Brissac ayant proposé son château pour abriter des œuvres d'art, il reçoit en 1939-1940 le mobilier de Versailles — gardé sur place jusqu'en 1946 par l'épouse de Gaston Brière, son ancien conservateur — des œuvres des musées Gustave Moreau, Nissim de Camondo, Arts Décoratifs, de Châlons sur-Marne, des palais de l'Élysée et du Sénat, de la Comédie Française, de la légation Suisse, des ambassades d'Argentine et de Grande-Bretagne et parmi 65 collections privées celles d'André Lhote, Maurice Denis, Paul Valéry et le trésor de la cathédrale d'Angers.
Corinne Bouchoux cite un rapport de Brière sur l'irruption de cinq soldats allemands au château en août 1944, qui y tuèrent le gardien J.-B. Faucher.
Il est évoqué dans les souvenirs de Simon Charles Timoléon Pierre de Cossé (1900-1993), duc de Brissac en 1944 : En d'autres temps (1900-1939), La suite des temps (1939-1958), Le temps qui court (1959-1974) et Le Château d'en face (1974-1985) (B. Grasset et Fasquelle).
En 1960 le photographe Pierre Jahan réalisa pour la revue Plaisir de France plusieurs clichés du château; il publia celui montrant un cavalier cuirassé dans la salle d'armes (Objectif - Marval, 1994, p 93) où René Briat qui l'accompagnait revêtit un heaume que son compère ferma malencontreusement d'un coup de pouce... et dont il ne put extraire sa tête qu'avec l'aide de l'intendant du duc, absent ce jour-là.
En 1950, Jean Morin, alors préfet du département, a l'idée d'organiser une représentation théâtrale au château. Ce spectacle monté par René Rabault inaugure ce qui deviendra ensuite le festival d'Anjou.
Architecture
Son architecture en fait le château le plus haut de France, il compte sept étages au total, ainsi que deux cents salles, et sa façade traduit les influences baroques de l'époque.
Exploitation et gestion
Ouvert au public, le château héberge chaque année un marché de Noël, une chasse aux œufs de Pâques et le Festival Fashion Flower. Il accueille également de manière régulière des événements liés aux montgolfières, comme les départs du Championnat de France.
Useful information
Le parking GRATUIT
Adulte: 10 €
Enfant (de 8 à 16 ans inclus): 4,50 €
Enfant (moins de 8 ans): gratuit
Tarif réduit adulte: 8,50 € (étudiants, handicapés, demandeurs d’emploi, carte CEZAM, PASS LOISIRS)
Groupe (à partir de 20 personnes): 8 € (visite guidée et dégustation des vins de la propriété.
Gratuité accompagnateur et chauffeur)
Groupe (à partir de 20 personnes): 49 € 9visite guidée et dégustation des vins de la propriété,
puis déjeuner au feu de bois dans les Cuisines Médiévales)
Wi-Fi GRATUIT
chateau-brissac@orange.fr
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External links
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