Château de la Bourdaisière
Indre-et-Loire Centre-Val de Loire France
castle, chateau
Château de la Bourdaisière
Indre-et-Loire Centre-Val de Loire France
castle, chateau
The Château de la Bourdaisière is a 19th-century county house in the Commune of Montlouis-sur-Loire, in the Indre-et-Loire département of France
Le château de la Bourdaisière est un édifice construit pendant la Renaissance situé au sud-est de Montlouis-sur-Loire, en Indre-et-Loire (France)
Previous names
Château de la Bourdaisière, Château de la Bourdaisière
Description
The Château de la Bourdaisière is a 19th-century county house in the Commune of Montlouis-sur-Loire, in the Indre-et-Loire département of France. The site of the present house dates back to the 14th century when it was a fortress belonging to Jean Meingre. Over the next few generations, the property changed hands several times, until 1520 when King Francis I arranged for construction of a new castle on the site. Built for his mistress, Marie Gaudin, the wife of Philibert Babou, Superintendent of Finances for France, after her death, the property would remain in the family's hands. Marie Gaudin's granddaughter, Gabrielle d'Estrées, was born in the château and would herself grow up to become mistress to another king, Henry IV of France. In 1775, the château was partially destroyed by order of King Louis XV's most powerful Minister, Étienne François, Duc de Choiseul. Étienne François wanted to use the stones from Château de la Bourdaisière for the construction of his Pagoda at his estate in Chanteloup, near Amboise. Lying in ruins, in 1786 the land was sold to Louise Adélaïde of Penthièvre Bourbon. In 1802 the property was acquired by Baron Joseph Angelier who undertook a massive reconstruction of Château Bourdaisière. The interior work would be completed by his son, Gustave Angelier. Although a small château, when compared to the great châteaux of the Kings and some of those built by other wealthy nobles, it is a magnificent Renaissance construction fronted by traditional French gardens. The Castle was sold in 1923 to a wealthy American, Mrs. de Mérinville who sold it in 1938. During World War II, the château was occupied by the Nazis. After the war, a lack of funds by its owner saw it become severely run down. In 1959, its contents were auctioned off and government turned the château into a home for the elderly. It was sold again in 1988 to an attorney, François Michaud, who owned it until 1991 when it was acquired by its current owners, the Princes of Broglie who undertook significant improvements and modernization. In 2003, Château de la Bourdaisière gained considerable attention in North America, as the primary site for the television show Joe Millionaire. In 2011, the chateaus gardens were finalist for the European Garden Award bestowed by the European Garden Heritage Network The château was listed as a monument historique in 1947.
Le château de la Bourdaisière est un édifice construit pendant la Renaissance situé au sud-est de Montlouis-sur-Loire, en Indre-et-Loire (France). Détruit en grande partie au xviiie siècle, le château fut reconstruit de la fin du xviiie au début du xixe siècle. Une partie du château et du parc sont inscrits aux monuments historiques depuis le 6 mars 1947. Le parc héberge aujourd'hui plusieurs lieux de conservation et de culture de plantes. Historique Avant la construction du château existait à son emplacement une forteresse appartenant au xive siècle à Jean Ier le Meingre, dit « Boucicault ». Après plusieurs changements de propriétaires, la forteresse finit par appartenir au xve siècle à Nicolas Gaudin, l'argentier de la reine. Philibert Babou, devenu seigneur de la Bourdaisière le 28 avril 1510 du fait de son mariage avec Marie Gaudin (maîtresse notamment de François Ier, Charles Quint), décide dix ans plus tard, en 1520, de faire construire un château neuf à cet emplacement, en ne conservant qu'une seule des anciennes tours médiévales. C'est dans ce château que naît Gabrielle d'Estrées (maîtresse et favorite d’Henri IV) et ses sept sœurs, connues également pour leurs rôles de courtisanes, ce qui a valu au château le surnom de « clapier à putains ». Après le xviie siècle, le domaine passa à Hercule de Rohan, au duc de Montbazon, à Charles d'Albert, duc de Luynes, puis à Étienne François de Choiseul qui se retira à Chanteloup près d'Amboise après sa disgrâce. Choiseul ordonna la démolition du château afin de priver son rival le duc d'Aiguillon de la vue qu'il en avait depuis son propre château à Véretz. Il utilisa en outre les pierres récupérées pour la construction du château de Chanteloup. En 1786, les terres furent vendues à Adélaïde de Bourbon Penthièvre, avant de devenir bien national. En 1794, Armand Joseph Dubernad rachète le château grâce au concours d'Henri Jacques Goüin-Moisant pour 183 000 livres. Il reconstitue l’ensemble en achetant aussi le parc de 69 arpents pour 110 000 livres. Il se rend également acquéreur d’une partie du vignoble de Montlouis-sur-Loire. Il compose autour du château avec 34 adjudications un domaine de 100 hectares, qui s'effritera à sa mort9. Pendant la Terreur, Armand Joseph Dubernad commence la reconstruction du château qui se poursuit, au xixe siècle, avec le baron Angelier qui décide de reconstruire le château dans un style néo-Renaissance. Acheté par un Anglais en 1938, il est occupé par les Allemands, puis à la Libération par une école militaire. Il est ensuite rendu à ses propriétaires qui le laissent à l'abandon. Les communs, les douves, l'ancienne chapelle et le parc avec la porte du xvie siècle sont inscrits aux monuments historiques en mars 1947. En 1959, après la vente aux enchères de l'ensemble des meubles, le château est vendu à la commune de Montlouis qui y installe une maison de retraite. Le château ne répondant plus aux normes de sécurité et de confort, il est vendu en 1988 à François Michaud, puis le 2 septembre 1991 il est finalement acquis par les princes de Broglie. Louis Albert de Broglie y développe dans les années 1990 un laboratoire de la biodiversité, dont une collection de 300 variétés de tomates. Les parcs et jardins du château de la Bourdaisière Le parc du château de la Bourdaisière est un parc clos de 55 hectares, où l'on retrouve notamment le potager conservatoire de la Tomate, le « Dahliacolor », le Capitulaire de Charlemagne et le jardin de Liliana Motta. Le potager conservatoire de la Tomate Créé en 1996, cette collection unique au monde, située au milieu d’une multitude de légumes et de plantes aromatiques, rassemble près de 650 variétés de tomates de toutes les couleurs et de toutes les formes. Cette collection est agréée par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS). Le Dahliacolor Dessiné par le paysagiste Louis Benech, le « Dahliacolor » est un jardin contemporain situé à l’arrière du potager. Composé de parterres de dahlias de 210 variétés différentes traités par massifs de couleurs, il permet de découvrir la diversité de cette fleur. Une allée pédagogique permet aux visiteurs de reconnaître les différentes espèces exposées dans le jardin. Les essences remarquables dans le parc Le parc comporte des arbres anciens, parmi lesquels cèdres, séquoias, châtaigniers et chênes. Le parcours pédagogique École de la nature On y trouve les planches de la Maison Deyrolle qui ont marqué des générations d’écoliers, avec une sélection de 45 planches anciennes et nouvelles créées par DPA (Deyrolle pour l’Avenir) autour des enjeux environnementaux et sociétaux contemporains. La micro-ferme d'avenir Cette ferme en agroécologie, créée en 2013, vise à expérimenter des méthodes de permaculture pour permettre leur déploiement dans l'agriculture.
Useful information
Le parking GRATUIT contact@chateaulabourdaisiere.com
-
External links
Nearby castles