Kasteel van Antoing
Hainaut Région Wallonne Belgium
manor, mansion
Kasteel van Antoing
Hainaut Région Wallonne Belgium
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Kasteel van Antoing
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Le château d'Antoing, sis sur la rive droite de l'Escaut, à 6 kilomètres au sud de Tournai et au cœur de la ville d'Antoing (Région wallonne de Belgique), est un château dont les origines remontent au xiie siècle
Le château d'Antoing, sis sur la rive droite de l'Escaut, à 6 kilomètres au sud de Tournai et au cœur de la ville d'Antoing (Région wallonne de Belgique), est un château dont les origines remontent au xiie siècle
Het Kasteel van Antoing is een Belgisch kasteel, gelegen in het hart van de stad Antoing, aan de rechteroever van de Schelde, 6 kilometer ten zuiden van Doornik
Previous names
Kasteel van Antoing, Kasteel van Antoing, Kasteel van Antoing
Description
Le château d'Antoing, sis sur la rive droite de l'Escaut, à 6 kilomètres au sud de Tournai et au cœur de la ville d'Antoing (Région wallonne de Belgique), est un château dont les origines remontent au xiie siècle. Entièrement rebâti en style néogothique au xixe siècle, il est depuis plusieurs générations une des résidences de la famille des princes de Ligne. Classé au patrimoine de Wallonie depuis 1949, le château n'est accessible aux visiteurs que lors de visites organisées par la ville d’Antoing. Un château au cours des âges Point névralgique, Antoing offrait aux seigneurs du "trou d'Antoing" une vue imprenable sur la plaine allant de Tournai à Mons et dont les terres descendaient jusqu'à l'Escaut. Le parc actuel domine toujours ce cours d'eau. C’est au xe siècle qu’apparaît la première trace d’une motte castrale à Antoing. Ce n’était qu’un retranchement entouré d’une palissade, destiné à la défense du pays et à servir de refuge aux habitants en cas de danger. Inspiré des camps romains, ce « château » primitif était sans doute modeste : une simple élévation de terrain couronnée par une construction de bois, cernée par une palissade et ceinturée par un fossé large et profond afin d’obliger les assaillants à se servir d’échelles pour investir la place. Au xiie siècle, cette palissade de bois est remplacée par une enceinte de pierre dont les bases sont identiques à celle de l’enceinte actuelle. Un solide donjon y est aussi implanté. Au xve siècle, de 1436 à 1452, le donjon, alors jugé rudimentaire, est reconstruit et transformé en une demeure luxueuse et confortable pour l’époque. Les fortifications anciennes y sont consolidées et adaptées à l’apparition de l’artillerie : murs épais, tours rondes, canonnières. Un système défensif de première ligne, le bolwerk (Barbacane), est ajouté en avant du châtelet d’entrée. Servant de poste d’observation, c’est aussi un poste avancé qui protège le châtelet d’entrée des tirs d’artillerie. Au xvie siècle, un corps de logis est construit à côté du châtelet d’entrée. Une tour en briques est accolée à l’ancien donjon. Cette tour de briques est la plus haute du château actuel. Au xixe siècle, on fait appel à l'architecte Clément Parent, élève d'Eugène Viollet-le-Duc, pour redonner à l'édifice l'aspect néogothique qu'on lui connait aujourd'hui. Au xxe siècle (en 1901) le château (inhabité depuis une douzaine d’années) et ses communs sont aménagés pour y recevoir les jésuites français et leurs étudiants du collège de Lille que les lois de 1901 et 1904 ont contraint à l’exil. Le ‘collège du Sacré-Cœur’, étant donné l’exiguïté des lieux, ne compta jamais plus de 100 étudiants, tous pensionnaires, se préparant aux examens d’entrée aux grandes écoles de l’État français. Parmi eux : Charles de Gaulle, étudiant à Antoing de 1905 à 1908. En 1914, les 16 enseignants durent partir pour faire place à un hôpital allemand. Les familles qui s’y sont succédé Les d’Antoing Un certain Sohier, homme d’armes, aurait été seigneur d’Antoing à la fin du xie siècle. Il aurait établi sa tour près d’une collégiale du viie siècle sur une colline dominant l’Escaut. On sait aussi que ce personnage était avoué du domaine ecclésiastique. Avec le temps, les seigneurs d’Antoing deviendront chevaliers puis barons. Ils finiront par dominer le chapitre et agrandiront leurs biens au détriment des chanoines. En 1302, Hugues V, partisan du roi de France Philipe le Bel, est tué à la Bataille des éperons d'Or, à Groeninghe. La lignée des Antoing s’éteindra, en 1353, avec son unique héritière, Isabelle d’Antoing. Celle-ci avait épousé en 1327 Jean de Melun, seigneur de Tancarville et de Montreuil-Bellay. Les Melun Antoing et son château passent ainsi aux mains de la puissante maison de Melun, à laquelle on doit une bonne part des constructions médiévales en place. À la mort de Marie de Melun, épouse de Lamoral Ier de Ligne depuis 1584, en 1634, le château d’Antoing passe aux mains de cette famille qui en est toujours propriétaire. Les princes de Ligne La maison de Ligne est l’une des familles les plus anciennes de Belgique. Son origine remonte au xie siècle et son nom vient du village dont elle est originaire. Au fil des générations et des successions, un partage a eu lieu : le château d’Antoing appartient à la branche cadette des princes de Ligne qui portent le nom de princes de Ligne la Trémoïlle, tandis que la branche aînée des princes de Ligne possède le château de Belœil.
Le château d'Antoing, sis sur la rive droite de l'Escaut, à 6 kilomètres au sud de Tournai et au cœur de la ville d'Antoing (Région wallonne de Belgique), est un château dont les origines remontent au xiie siècle. Entièrement rebâti en style néogothique au xixe siècle, il est depuis plusieurs générations une des résidences de la famille des princes de Ligne. Classé au patrimoine de Wallonie depuis 1949, le château n'est accessible aux visiteurs que lors de visites organisées par la ville d’Antoing. Un château au cours des âges Point névralgique, Antoing offrait aux seigneurs du "trou d'Antoing" une vue imprenable sur la plaine allant de Tournai à Mons et dont les terres descendaient jusqu'à l'Escaut. Le parc actuel domine toujours ce cours d'eau. C’est au xe siècle qu’apparaît la première trace d’une motte castrale à Antoing. Ce n’était qu’un retranchement entouré d’une palissade, destiné à la défense du pays et à servir de refuge aux habitants en cas de danger. Inspiré des camps romains, ce « château » primitif était sans doute modeste : une simple élévation de terrain couronnée par une construction de bois, cernée par une palissade et ceinturée par un fossé large et profond afin d’obliger les assaillants à se servir d’échelles pour investir la place. Au xiie siècle, cette palissade de bois est remplacée par une enceinte de pierre dont les bases sont identiques à celle de l’enceinte actuelle. Un solide donjon y est aussi implanté. Au xve siècle, de 1436 à 1452, le donjon, alors jugé rudimentaire, est reconstruit et transformé en une demeure luxueuse et confortable pour l’époque. Les fortifications anciennes y sont consolidées et adaptées à l’apparition de l’artillerie : murs épais, tours rondes, canonnières. Un système défensif de première ligne, le bolwerk (Barbacane), est ajouté en avant du châtelet d’entrée. Servant de poste d’observation, c’est aussi un poste avancé qui protège le châtelet d’entrée des tirs d’artillerie. Au xvie siècle, un corps de logis est construit à côté du châtelet d’entrée. Une tour en briques est accolée à l’ancien donjon. Cette tour de briques est la plus haute du château actuel. Au xixe siècle, on fait appel à l'architecte Clément Parent, élève d'Eugène Viollet-le-Duc, pour redonner à l'édifice l'aspect néogothique qu'on lui connait aujourd'hui. Au xxe siècle (en 1901) le château (inhabité depuis une douzaine d’années) et ses communs sont aménagés pour y recevoir les jésuites français et leurs étudiants du collège de Lille que les lois de 1901 et 1904 ont contraint à l’exil. Le ‘collège du Sacré-Cœur’, étant donné l’exiguïté des lieux, ne compta jamais plus de 100 étudiants, tous pensionnaires, se préparant aux examens d’entrée aux grandes écoles de l’État français. Parmi eux : Charles de Gaulle, étudiant à Antoing de 1905 à 1908. En 1914, les 16 enseignants durent partir pour faire place à un hôpital allemand. Les familles qui s’y sont succédé Les d’Antoing Un certain Sohier, homme d’armes, aurait été seigneur d’Antoing à la fin du xie siècle. Il aurait établi sa tour près d’une collégiale du viie siècle sur une colline dominant l’Escaut. On sait aussi que ce personnage était avoué du domaine ecclésiastique. Avec le temps, les seigneurs d’Antoing deviendront chevaliers puis barons. Ils finiront par dominer le chapitre et agrandiront leurs biens au détriment des chanoines. En 1302, Hugues V, partisan du roi de France Philipe le Bel, est tué à la Bataille des éperons d'Or, à Groeninghe. La lignée des Antoing s’éteindra, en 1353, avec son unique héritière, Isabelle d’Antoing. Celle-ci avait épousé en 1327 Jean de Melun, seigneur de Tancarville et de Montreuil-Bellay. Les Melun Antoing et son château passent ainsi aux mains de la puissante maison de Melun, à laquelle on doit une bonne part des constructions médiévales en place. À la mort de Marie de Melun, épouse de Lamoral Ier de Ligne depuis 1584, en 1634, le château d’Antoing passe aux mains de cette famille qui en est toujours propriétaire. Les princes de Ligne La maison de Ligne est l’une des familles les plus anciennes de Belgique. Son origine remonte au xie siècle et son nom vient du village dont elle est originaire. Au fil des générations et des successions, un partage a eu lieu : le château d’Antoing appartient à la branche cadette des princes de Ligne qui portent le nom de princes de Ligne la Trémoïlle, tandis que la branche aînée des princes de Ligne possède le château de Belœil.
Het Kasteel van Antoing is een Belgisch kasteel, gelegen in het hart van de stad Antoing, aan de rechteroever van de Schelde, 6 kilometer ten zuiden van Doornik. Het kasteel dateert uit de 12e eeuw. Het is al generaties lang een van de residenties van de prinsen van Ligne. Het is volledig herbouwd in de 19e-eeuwse neogotische stijl. Het kasteel van Antoing werd in 1949 aangemerkt als erfgoed van Wallonië. Bezoeken is slechts mogelijk onder begeleiding. Een kasteel door de eeuwen De oudste delen zijn een vestingmuur uit de 10e eeuw. Op deze plaats was oorspronkelijk een aarden wal gelegen omringd met een palissade. Deze wal deed dienst als verdediging van het land en mensen in geval van nood. De wal was opgeworpen volgens de inzichten van een Romeins legerkamp: een ophoging van terrein, een houten gebouw, omgeven door een hek en een brede en diepe gracht. In de 12e eeuw werd op deze plaats een donjon gebouwd, het houten hek werd vervangen door een stenen weermuur, waarvan de ligging identiek is aan die van de huidige ringmuur. Tussen 1436 en 1452, werd de donjon herbouwd tot een woontoren. De vestingmuren werden verstevigd en aangepast aan de toenmalige artillerie met dikke muren, ronde torens, en voorzien van kanonnen. Een barbacane werd toegevoegd aan de voorkant van het poortgebouw. Het kon gebruikt worden als uitkijkpost, maar deed ook dienst als voorpost en was een bescherming van het poortgebouw tegen geschut. In de 16e eeuw werd een woongebouw naast het poortgebouw gebouwd. Een bakstenen toren werd aan de oude donjon bevestigd. Deze bakstenen toren is de hoogste toren van het huidige kasteel. In de 19e eeuw, werd een beroep gedaan op de architect Clement Parent, student van Eugène Viollet-le-Duc om het gebouw de neogotische uitstraling te geven die nu nog te zien is. In de twintigste eeuw (1901) werd het kasteel en de omgeving (na een periode van een tiental jaren onbewoond) heringericht om de Franse jezuïeten van Rijsel en hun studenten te huisvesten. Door de Association Act van 1901 waren de jezuïeten gedwongen om in ballingschap te gaan. Het 'College van het Heilig Hart' had, door gebrek aan ruimte, nooit meer dan 100 studenten. Alle studenten bereidden zich voor op het toelatingsexamens tot Grande écoles van de Franse staat. Onder hen Charles de Gaulle, leerling van 1901 tot 1904. In 1914 moesten de 16 leraren de school verlaten om plaats te maken voor een Duits ziekenhuis. Families Antoing Een zekere Sohier, militair, was heer van Antoing in de late 11e eeuw. Hij had zijn toren in de buurt van een kapittelkerk op een heuvel met uitzicht op de Schelde gevestigd. Deze plek was uitgeroepen tot kerkelijk domein. Na verloop van tijd werden de heren van Antoing ridders en baronnen. Ze beheren uiteindelijk de kerk en vergroten hun bezittingen ten koste van de kanunniken. In 1302 wordt Hugo V, een aanhanger van de Franse koning Filips de Schone, gedood bij de Guldensporenslag op het Kortrijkse Groeningheslagveld. Het huis Antoing sterft uit in 1353, met zijn enige erfgenaam, Isabelle van Antoing. Ze trouwde in 1327 met Jan I van Melun, heer van Tancarville en Montreuil-Bellay. Melun Antoing en het kasteel gaan over in de handen van het machtige huis Melun. In 1634, bij de dood van Maria van Melun, echtgenote van Lamoraal I van Ligne, kwam het kasteel in handen van de familie Ligne die het huis nu nog altijd bezit. Ligne Het huis Ligne is een van de oudste families in België. De oorsprong van de familie gaat terug tot de elfde eeuw en is vernoemd naar het dorp Ligne. Naast het kasteel van Antoing is deze familie ook eigenaar van vele andere kastelen zoals het kasteel van Belœil.
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