Château de Pontivy
Morbihan Bretagne France
castle, chateau
Château des Rohan
Morbihan Bretagne France
castle, chateau
According to legend, Pontivy was founded in 685 AD by an English monk called Ivy who built a wooden bridge across the Blavet, giving the town its name – Pont d’Ivy
Le château de Pontivy (Morbihan), appelé château des Rohan, a été bâti aux xve et xvie siècles par la famille de Rohan
Previous names
Château de Pontivy, Château des Rohan
Description
According to legend, Pontivy was founded in 685 AD by an English monk called Ivy who built a wooden bridge across the Blavet, giving the town its name – Pont d’Ivy. The town really began to develop in the 12th century when Viscount Rohan settled there and in the 14th century it became the political and administrative capital of the viscounty. The main site in Pontivy is its château, which overlooks the River Blavet a short walk from the town centre. The present castle was built in 1485 by Viscount Rohan, whose aristocratic line dates back to 1120. The Rohan family seat has seen plenty of action during its 500-year history including being besieged during the Duchy of Brittany War of Independence in 1488 and taken over by Catholic forces during the French Wars of Religion in 1589. The château, which retains many original features, is open to the public and often stages art exhibitions. https://www.spottinghistory.com/view/3474/chateau-de-pontivy/
Le château de Pontivy (Morbihan), appelé château des Rohan, a été bâti aux xve et xvie siècles par la famille de Rohan. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 octobre 1925, alors que les façades, toitures, cours et fossés sont classés depuis le 30 décembre 1953. Propriété de Josselin de Rohan, celui-ci en a fait don pour un euro symbolique à la ville de Pontivy en octobre 2015. Histoire Construction Un ancien château féodal qui appartient à la famille de Porhoët, est attesté au xiie siècle le long du Blavet, en contrebas du château actuel. Ce « château des Salles » est assiégé en novembre 1342 par les troupes anglaises de Guillaume de Bohain, lieutenant du roi Édouard III, pendant la guerre de Succession. Ruiné probablement par les assauts qu'il a à soutenir, il est abandonné. Après cette guerre de Succession, les vicomtes de Rohan décident de faire de Pontivy le chef-lieu de leur quasi-principauté. En 1456, le site est donné aux Cordeliers qui y édifient leur monastère. Le vicomte Jean II de Rohan (comte de Porhoët, gendre du duc François Ier de Bretagne, opposant au duc François II et gouverneur de Bretagne pour Charles VIII), veut y édifier une nouvelle forteresse grâce au régime de la corvée. Unissant aux avantages d'une solide forteresse, ceux d'une résidence agréable pour un grand seigneur cultivé et même raffiné, il construit le château actuel entre le printemps 1479 et 1485 sur un nouveau site castral qui englobe probablement celui de Jean Ier de Rohan, son arrière-grand-père : il fait creuser une vaste cuvette sur les flancs d'un coteau contrôlant l'accès principal au bourg, en retrait du Blavet, et qui domine la ville à l'Est. C'est certainement l'architecte Jean Le Roux qui ouvre les fenêtres du haut de la façade principale et celles à meneaux de la façade Nord pour accompagner la Renaissance. Jean II de Rohan, en construisant son dernier édifice militaire, refait ainsi de Pontivy une grande place forte. En 1488, la forteresse est prise et occupée par les troupes du duc de Bretagne François II, adversaire de Jean II de Rohan. Elle revient aux mains des Rohan en 1490. La réputation huguenote du château est si bien affirmée qu'en 1572, il accueille le synode provincial protestant, la chapelle devenant l'un des premiers temples protestants de France. Le 3 décembre 1589, une armée de la Ligue composée essentiellement de mercenaires espagnols, assiège le château qui capitule. La chapelle retrouve sa destination originelle. Dès 1621, l'angle Sud est occupé par une construction en terrasse, préfigurant les nombreux réaménagements dont fait l'objet la forteresse. Lieu de la "déclaration d'indépendance bretonne" de 1940 Le château est le lieu de la déclaration d'indépendance avortée de la Bretagne lors de la création du Comité national breton par les membres du Parti national breton en juillet 1940. Le choix de Pontivy n'est pas anodin, car c'est dans cette ville qu'aurait dû se tenir le dernier congrès du Parti National Breton en 1939 que la police avait interdit. Les participants à cette réunion sont peu nombreux (environ 200 dont 80 prisonniers libérés). De nombreux militants sont encore détenus dans les camps, d'autres comme le peintre Paul Durivaut ont trouvé la mort sur les champs de bataille. Quelques jours plus tôt, Olier Mordrel et Fransez Debeauvais, auxquels se sont joint Marcel Guieysse et Célestin Lainé, se réunissent pour former ce CNB, dont Debeauvais est élu président à l'unanimité. Le poste de vice-président échoit à Olier Mordrel, mais ce poste est supprimé par la majorité des membres, à la suite d'une demande de Célestin Lainé qui ne voit pas son utilité. Cette intrigue intérieure expliquera 4 mois plus tard des changements dans l'organisation du parti et l'éviction de Mordrel. Debauvais, Guieysse et Lainé prennent tour à tour la parole après que Marcel Planiol, le juriste du PNB ait rappelé les titres de gloire de chacun. Mordrel proclame la déclaration de Pontivy, où il est spécifié que « Le Conseil National breton, organe représentatif des Bretons, soucieux du bien collectif et de l'honneur de leur peuple, agirait à l'heure choisie par lui pour doter la Bretagne d'un État national, dans son cadre naturel et dans l'esprit de sa tradition, afin qu'elle pût vivre enfin en nation organisée, libre de ses aspirations et maîtresse de ses intérêts » et que « le statut international de l'État breton, la nature de ses relations avec la France et l'Allemagne seraient définis par des accords, librement discutés dans le cadre des possibilités offertes par les nouvelles conditions générales ». Les objectifs principaux de la future Constitution se trouvent exposés dans le « Programme de Pontivy », que doit reproduire l'Heure bretonne dans son premier numéro du 14 juillet 1940. Le château sert de caserne au Lu Brezhon, embryon de l'armée nationale bretonne créée par le nationaliste breton Célestin Lainé dans la foulée de la création du Comité national breton en 1940. Restaurations De 1955 à 1972, le château est restauré sous la direction de René Lisch, architecte en chef des monuments historiques. L'inauguration du château restauré, voué à des expositions temporaires, a lieu le 25 mai 1972 en présence du duc de Rohan, des élus des départements bretons, et du conseil municipal de Pontivy. 70 000 touristes visitent chaque année le château. Le vendredi 7 février 2014, à la suite de précipitations importantes dues à la tempête Petra, une partie de la courtine sud s'effondre. Le château est fermé pendant l'opération de restauration lancée en juin 2016, prévue pour une durée minimum de 3 ans et un chantier de 3 millions d’euros: le mur est reconstruit au moyen d’un voile en béton armé habillé par un parement en pierres (réemploi des pierres d’origine encore en bon état et moellons provenant d’une carrière près de Carhaix utilisés en complément) ; douze nouveaux panneaux d'information sont installés autour. Le nouvel aménagement du château est réalisé en six étapes : opération de mapping vidéo sur la façade ; aménagements de la cour intérieure avec des événements temporaires, de l’espace public d’accueil (avec librairie, espaces de restauration, de rencontre et de détente, toilettes…) ; boucle de visite payante au premier étage avec scénographie permanente et expositions temporaires ; salles réservées pour les visites accompagnées et les micro-événements au rez-de-chaussée et au sous-sol ; ateliers et espaces de projets, au rez-de-chaussée. Ces travaux s'accompagnent d'opérations d'archéologie préventive qui révèlent notamment deux anciens fours dans la cour (le grand four pourrait correspondre à un four à pain tandis que le petit four pourrait avoir été utilisé comme four à pâtisserie). Architecture Le plan quadrangulaire irrégulier (d'environ 90 mètres sur 75 mètres) du château, flanqué de quatre tours d'angle circulaires reliées par une courtine de 20 mètres de haut, reste traditionnel. L'épaisseur des murs atteint par endroits plus de 5 mètres de large, afin de résister aux progrès de l'artillerie et aux tirs des canons. L'appareil est de schiste jusqu'à hauteur des mâchicoulis bretons sculptés en granite. À l'étage du chemin de ronde crénelé et couvert ont été ajoutées au début du xvie siècle des lucarnes à frontons aigus. L'accès à la cour intérieure s'effectue par un pont dormant qui a remplacé les deux pont-levis jetés sur les douves jamais mises en eau. La contrescarpe est arasée au début du xxe siècle, la terre ainsi récupérée ayant servi à combler le fossé. Seuls deux corps de logis subsistent, côtés ouest et nord. L'aile résidentielle au niveau de la façade occidentale est flanquée de deux grosses tours à mâchicoulis, coiffées en poivrière, sur les quatre que comprenait probablement l'enceinte. Ces tours, au lieu de chercher à se protéger de l'échalade par une hauteur impressionnante, préfèrent s'enterrer et s'élargir solidement sur leurs bases (60 mètres de circonférence pour la tour nord et 48 pour la tour ouest). Les deux tours arrière (l'existence originelle de la quatrième tour, au sud-est, est encore l’objet d’interrogations) qui s'effondraient au xviiie siècle, ont été relevées en soutènement pour éviter d'autres éboulements. Plusieurs statues de saints (Vierge au croissant, de saint Maurice à cheval, de sainte Catherine, de saint Germain, de sainte Marguerite, de saint Isidore, de Saint Louis et de saint Jean-Baptiste), originaires de la chapelle Saint-Laurent en Moustoir-Remungol, sont exposées dans cette galerie. Outre cette galerie ouest le logis seigneurial au nord est remanié au xviiie siècle. Il s'orne de frontons à redents et d'un escalier de style Louis XV à double volée volée et rampe en fer forgé. Une niche sous cet escalier d'honneur abrite la statue de Saint-Mériadec (dont se réclamaient les ducs de Rohan) qui a été réalisée par Daniel Le Vaillant dans le 3e quart du xxe siècle. À l'est, le corps de logis initial a été transformé en terrasse d'artillerie au xviiie siècle, puis en jardin d’agrément au xviiie siècle. On visite la salle des gardes, les salles du premier étage donnant sur le chemin de ronde, la chambre ducale au beau plafond et la chapelle. Remarquer particulièrement les deux cheminées en pierre polychrome et armoriées, du xvie siècle, issues du château de Coët-Candec en Locmaria-Grand-Champ qui menaçait ruine en 1960. Des macles, faisant référence aux pierres longtemps dénommées "macles", abondantes aux Salles de Rohan, sont représentées en motifs décoratifs sur les murs du château de Pontivy, y compris sur les descentes d'eau en granite, faisant référence aux macles du blason de la Maison de Rohan. Au niveau du logis, ces macles sont inscrits dans un collier de Saint-Michel et une lettre A surmontée d'une couronne comtale, symbole de la devise des Rohan « A plus », c'est-à-dire « sans plus », « sans supérieur ».
Useful information
Parking GRATUIT (parking autocar) mairie@villedemutzig.fr
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