Château de La Roche-Guyon
Val-d'Oise Île-de-France France
castle, chateau
Château de La Roche-Guyon
Val-d'Oise Île-de-France France
castle, chateau
The present Château de La Roche-Guyon was built in the 12th century, controlling a river crossing of the Seine, itself one of the routes to and from Normandy; The Abbé Suger described its grim aspect: "At the summit of a steep promontory, dominating the bank of the great river Seine, rises a frightful castle without title to nobility, called La Roche
Le Moyen-âge et la Renaissance Le Moyen-âge Le château, dont la tour, haute à l’origine de 38 mètres, tourne vers la route des Crêtes son éperon, présente aujourd’hui un ensemble assez hétérogène
Previous names
Château de La Roche-Guyon, Château de La Roche-Guyon
Description
The present Château de La Roche-Guyon was built in the 12th century, controlling a river crossing of the Seine, itself one of the routes to and from Normandy; The Abbé Suger described its grim aspect: "At the summit of a steep promontory, dominating the bank of the great river Seine, rises a frightful castle without title to nobility, called La Roche. Invisible on the surface, it is hollowed out of a high cliff. The able hand of the builder has established in the mountainside, digging into the rock, an ample dwelling provided with a few miserable openings". In the mid-13th century, a fortified manor house (the château-bas) was added below. Guy de La Roche fell at the Battle of Agincourt, and his widow was ousted from the Roche, after six months of siege, in 1419; she preferred to depart rather than accept Henry Plantagenet as her overlord. It came to the Liancourt family with the marriage of Roger de Plessis-Liancourt to the heiress Marie de La Roche; he was a childhood companion of Louis XIII, first gentleman of the Chambre du Roi, and was made a duke in 1643. He and his wife made great changes to the château-bas, opening windows in its structure and laying out the terrace to the east, partly cut into the mountain's steep slope. The domain of La Roche-Guyon came to the La Rochefoucauld family in 1669, with the marriage of Jeanne-Charlotte de Plessis-Liancourt with François VII de La Rochefoucauld. The Château retained its medieval aspect of a fortress, with its moat and towers and cramped, dark living apartments. The Château was largely extended in the 18th century. When Turgot, the minister of Louis XVI, failed in his schemes for fundamental reforms in 1776, he retired to the Château briefly, as the guest of Louise Elisabeth Nicole de La Rochefoucauld, Duchesse d'Enville. La Roche Guyon was the birthplace of François Alexandre Frédéric, duc de la Rochefoucauld-Liancourt (1747–1827). The castle was used as a setting for the medieval segment of a famous Franco-Belgian graphic novel on time travel: Le Piège diabolique (The Diabolical Trap) of the Blake and Mortimer series by Edgar Pierre Jacobs. After D-Day, German Field Marshal Erwin Rommel (1891–1944) defended Normandy against the Allies in World War II from a bunker located here. The castle also was Rommel's headquarters. Restorations and archaeological surveys undertaken after 1990 by the Conservatoire régional des Monuments historiques revealed new additions to the documentary history of La Roche-Guyon, undertaken in the 19th century by Hippolyte Alexandre and Emile Rousse. At the beginning of 1960, French technocrats had the idea for a new administrative capital, to replace Paris as capital with a French "Brasilia" built near La Roche-Guyon and to transform the commune into a "Monaco on the Seine". At the beginning of 1960 there was an architectural design competition for the Project, in which the architects Albert Laprade and Jean Brasilier participated. The castle is now open to the public.
Le Moyen-âge et la Renaissance Le Moyen-âge Le château, dont la tour, haute à l’origine de 38 mètres, tourne vers la route des Crêtes son éperon, présente aujourd’hui un ensemble assez hétérogène. Outre le donjon, le château médiéval possédait, au pied de la falaise, une muraille encadrée de deux portes dont le système de défense est encore visible dans la tour ouest et d’importantes structures troglodytiques : magasins, salles d’armes, escaliers. La Renaissance À la Renaissance, les Silly donnèrent de l’ampleur au château en ouvrant de nouvelles fenêtres sur la façade sud du corps de logis et en créant notamment les terrasses soutenues par les arcades visibles dans la cour des écuries. Le potager de 1741 Le potager a été créé en 1741 comme un jardin d’agrément et d’utilité. Cette appellation générique de “potager”, recouvre en réalité, comme à Versailles, l’association d’un jardin de légumes et d’un jardin fruitier. L’originalité de celui de La Roche-Guyon, ce qui en fait le caractère exceptionnel, c’est d’abord son implantation sur l’axe principal, entre le château et la Seine, comme élément majeur de cette composition monumentale. La restauration du potager Sa restauration, selon les plans originaux du XVIIIe siècle, a été achevée en 2004, après près de huit années de préparations et de travaux. Il est gratuit et ouvert au public. Le XIXe siècle et le XXe siècle Le XIXe siècle Au XIXe siècle les peintres impressionnistes se sont inspirés du site et des alentours, notamment Giverny qui est à 7 km de La Roche-Guyon. Les combes qui avaient été agrandies par la duchesse d’Enville, afin d’augmenter la surface d’accueil en ajoutant un étage, ont été reconstruites en supprimant cet étage. Le toit retrouve alors son aspect du XVIIe siècle. XVIIIe siècle que fut profondément remaniée l’architecture du château. Ces grands travaux furent l’œuvre du duc Alexandre de La Rochefoucauld et de sa fille la duchesse d’Enville. L’architecte Louis Villars en fut le réalisateur. La cour du bas, dite des écuries, entourée de douves, est close par un magnifique portail aux armes des La Rochefoucauld. Observant depuis ce portail, l’on trouve successivement d’ouest en est : les écuries du XVIIIe siècle, la tour carrée du château primitif alors qu’à l’autre extrémité de la façade, la tour ronde est maintenant masquée par un bâtiment carré du XVIIIe siècle à trois étages : le pavillon Fernand. Le XXe siècle En février 1944, le Maréchal Rommel réquisitionna le château de La Roche-Guyon, et son village pour y loger ses troupes. Le château devenait alors son quartier général. Rommel utilisait l’étage des salons, de la chambre dite de la duchesse Zénaïde et de la grande bibliothèque. Il appréciait tout particulièrement la terrasse avec la vue sur la Seine. Le village et son château furent libérés par les Américains du 23 au 29 août 1944, après plusieurs offensives. Aujourd’hui, son site exceptionnel, enrichi de son important patrimoine architectural en fait un lieu touristique privilégié et il est ouvert au public. La duchesse d’Enville Les grands travaux du XVIIIe siècle L’étage principal du château qui s’ouvre sur les plus hautes fenêtres de la façade, était tout entier réservé aux réceptions, pour la duchesse d’Enville et ses hôtes de prestiges. On y trouve d’est en ouest : la salle des gardes, la salle de billard, le petit salon. Dans le prolongement des salons, on accède à une magnifique bibliothèque. Au-delà de la tour carrée, on accède au grand salon, suivi d’un petit boudoir et une chambre. C’est dans le grand salon que se trouve, de nouveau, la suite des tapisseries des Gobelins, de 1769 : “L’Histoire d’Esther” commandée par la duchesse d’Enville. C’est donc dans ce cadre qu’aimaient à se retrouver les hommes et les femmes éclairés du XVIII siècle, comme Turgot, Condorcet, ou même Jefferson… Le site a été un des pôles des “Salons éclairés” du siècle des Lumières d’abord avec le duc Alexandre de La Rochefoucauld, qui construisit le potager, puis avec sa fille la duchesse d’Enville qui a embelli la demeure. Ont aussi séjourné des hommes aussi célèbres que Condorcet, Turgot, B Franklin, W. Jefferson, ou bien encore Lamartine et Victor Hugo. À la suite de l’assassinat le 4 septembre 1792, du seul fils de la duchesse, Louis-Alexandre, duc de La Rochefoucauld, le domaine devait passer à son épouse Alexandrine-Sophie et à Louis-Antoine de Rohan-Chabot, duc de Rohan qui avait épousé Elisabeth-Louise de La Rochefoucauld. Leur fils, Alexandre-Louis, le reçu après avoir passé un pacte du 8 janvier 1808 avec sa soeur Alexandrine-Sophie. Puis, en 1816, son fils, Louis-François-Auguste, duc de Rohan, arrière petit-fils de la duchesse d’Enville, aussi connu comme, Cardinal de Rohan, hérita du domaine. Celui-ci le vendit, le 31 juillet 1829, à son cousin, François-Armand de La Rochefoucauld (François XIII), fils de François-Alexandre de La Rochefoucauld, fondateur entre autre de l’école des Arts et Métiers, et donc petit neveu de la duchesse d’Enville puisqu’il était le petit fils de Marie de La Rochefoucauld, soeur de la duchesse d’Enville. Le domaine de La Roche-Guyon restait ainsi dans la famille La Rochefoucauld. Siège du duché (deux fois érigé en duché-pairie), La Roche-Guyon fut, sous l’Ancien Régime et jusqu’en 1848 un centre économique important, doté de deux marchés hebdomadaires et de deux foires annuelles. Lové dans l’une des boucles de la Seine, le village de La Roche-Guyon est un site unique et remarquable. La richesse du patrimoine et la qualité des paysages répondent à l’attente des promeneurs ; que ce soit dans les rues anciennes du village, le long des berges de la Seine ou sur les sentiers des crêtes et des coteaux. http://larocheguyon.fr/decouvrir-roche-guyon/le-chateau/
Useful information
Parking GRATUIT (parking autocar) Adulte: 7,80 € Enfant (de 6 à 12 ans): 4,30 € Tarif réduit: 4,80 € (étudiants, demandeurs d'emploi); 3,70 € (personne en situation de handicap) Famille nombreuse: 22 € Groupe adulte: 6,10 € Groupe enfant: 2,60 € information@chateaudelarocheguyon.fr
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