Château de Rambouillet
Yvelines Île-de-France France
castle, chateau
Château de Rambouillet
Yvelines Île-de-France France
castle, chateau
The Château de Rambouillet, also known in English as the Castle of Rambouillet, is a château in the town of Rambouillet, Yvelines department, in the Île-de-France region in northern France, 50 km (31 mi) southwest of Paris
Le château de Rambouillet, ancienne résidence royale et ancienne résidence d'été présidentielle de 1896 à 2009, est situé à Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement du sud des Yvelines en France dans un parc de 100 hectares au sein de la forêt de Rambouillet
Previous names
Château de Rambouillet, Château de Rambouillet
Description
The Château de Rambouillet, also known in English as the Castle of Rambouillet, is a château in the town of Rambouillet, Yvelines department, in the Île-de-France region in northern France, 50 km (31 mi) southwest of Paris. It was the summer residence of the Presidents of the French Republic from 1896 until 2009, and it is now managed by the Centre des monuments nationaux.
History
The château was originally a fortified manor dating back to 1368 and, although amputated of its eastern wing at the time of Napoleon, it still retains its pentagonal bastioned footprint. King Francis I died there, on 31 March 1547, probably in the imposing medieval tower that bears his name. Like the Hôtel de Rambouillet in Paris, the château was owned by Charles d'Angennes, the marquis de Rambouillet during the reign of Louis XIII. Avenues led directly from the park of the chateau into the adjacent game-rich forest. More than 200 square kilometres of forest remain, the remnant of the Forest of Rambouillet, also known as Forêt d'Yveline or Forêt de l'Yveline.
In 1783, the château became the private property of king Louis XVI, who bought it from his cousin, the duc de Penthièvre, as an extension of his hunting grounds. Queen Marie-Antoinette, who accompanied her husband on a visit in November 1783, is said to have exclaimed: "Comment pourrais-je vivre dans cette gothique crapaudière!" (How could I live in such a gothic toadhouse!) However, to induce his wife to like his new acquisition, Louis XVI commissioned in great secret the construction of the renowned Laiterie de la Reine, (the Queen's dairy), where the buckets were of Sèvres porcelain, painted and grained to imitate wood, and the presiding nymph was a marble Amalthea, with the goat that nurtured Jupiter, sculpted by Pierre Julien. A little salon was attached to the dairy itself, with chairs supplied by Georges Jacob in 1787 that had straight, tapering stop-fluted legs
During the French Revolution, the domain of Rambouillet became bien national, the chateau being emptied of its furnishings and the gardens and surrounding park falling into neglect.
During the reign of Napoleon I, Rambouillet was included in his liste civile (list of government-owned property at the disposal of the head of state). The emperor came several times to Rambouillet, the last being on the night of 29–30 June 1815, on his way to exile to Saint Helena. Among the reminders of Napoléon are the Pompeian style bathroom with its small bathtub and the exquisite balcony built to link the emperor's apartment to that of his second wife, the empress Marie-Louise. Another reminder of Napoléon was the splendid Allée de Cyprès chauves de Louisiane, a double-lined bald cypress (Taxodium distichum) avenue.
At the time of the Bourbon Restoration, Rambouillet was again included in the royal liste civile. Fifteen years after Napoleon I, Charles X's road to exile also started at Rambouillet. On 2 August 1830, he signed his abdication here in favour of his nine-year-old grandson, the Duke of Bordeaux. It took twenty minutes to talk his son, the Duke of Angoulême, into, reluctantly, countersigning the document, thus abandoning his rights to the throne of France in favor of his nephew.
From 1830 to 1848, the domain of Rambouillet, which had belonged to his grandfather, the duc de Penthièvre, was not included in Louis Philippe I's liste civile; however, begged to do so by the townspeople, the emperor Napoléon III, who reigned from 1852 to 1870, requested its inclusion in his.
After the fall of Napoleon III in 1870, which saw the beginning of the French Third Republic, the domain of Rambouillet was leased from 1870 to 1883 to the duc de la Trémoille. In February 1896, Rambouillet received a visit from President Félix Faure who then decided to spend his summers there with his family. Since, the château of Rambouillet has become the summer residence of France's Presidents of the Republic, who entertain, and used to invite to hunting parties many foreign dignitaries, princes and heads of state. As a part-time residence of the French president, it is sometimes referred to as the Palace of Rambouillet.
On 23 August 1944, two days before the liberation of Paris, General Charles de Gaulle arrived at Rambouillet and set up his headquarters in the chateau where, in the evening, he met General Philippe Leclerc who, at the head of his French 2nd Armored Division (2e Division blindée, more affectionately known in France as La Deuxième DB), had mission to liberate Paris. Part of the French 2nd Armored Division was to leave from Rambouillet at dawn the following day, on its march "to capture Paris". On August 25, around 2 p.m., "both wrought with emotion and filled with serenity", General de Gaulle left Rambouillet by car to enter "Paris libérée".
In November 1975, the first "G6" summit was organized in the château by French President Valéry Giscard d'Estaing for the heads of the world's leading industrialized countries. Attending were: Gerald Ford (United States), Harold Wilson (United Kingdom), Aldo Moro (Italy), Takeo Miki (Japan) and Helmut Schmidt (West Germany).
The château de Rambouillet continues to be used as a venue for bilateral summits and, in February 1999, was host to the negotiations on Kosovo. (See Kosovo War.)
On 26 December 1999, Hurricane Lothar hit the northern half of France, wreaking havoc to forests, parks and buildings. The Forest of Rambouillet lost hundreds of thousands of trees, and among the over five thousand downed trees in the park of Rambouillet, was the handsome, historical Allée de Cyprès chauves de Louisiane, the bald cypress avenue planted in 1810.
Le château de Rambouillet, ancienne résidence royale et ancienne résidence d'été présidentielle de 1896 à 2009, est situé à Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement du sud des Yvelines en France dans un parc de 100 hectares au sein de la forêt de Rambouillet.
Possession du royaume de France puis de la République française, le château de Rambouillet est un temps envisagé comme la résidence principale du président de la République (à la place du palais de l'Élysée) et accueille des chefs d'États étrangers en visite officielle. Il accueille le premier sommet du G6.
Le domaine est classé au titre des monuments historiques.
Histoire
Le manoir de la famille d'Angennes
En 1368, Jean Bernier, chevalier, conseiller et maître des requêtes de l'hôtel du roi, prévôt de Paris, achète à Girard de Tournebu un simple manoir qu'il fait transformer en 1374 en un véritable château fortifié et entouré de douves. Ce château primitif est de plan pentagonal irrégulier, avec un corps de logis triangulaire cantonné de tourelles, une grosse tour, un châtelet d'entrée et une cour fermée de courtines. Ces transformations doivent se comprendre au regard de l'ordonnance de Charles V du 19 juillet 1367 prescrivant d'armer tous les châteaux ; c'est aussi l'époque où le roi fait fortifier à Paris le Louvre et la Bastille.
Dès 1384, Guillaume, fils de Jean Bernier, vend ce nouveau château à Regnault d'Angennes, écuyer et premier valet tranchant du roi. Il restera dans la famille d'Angennes pendant plus de trois siècles, jusqu'en 1699.
Pendant la guerre de Cent Ans, le château fut pillé et incendié entre 1425 et 1428, mais restauré en 1484 par Jean II d'Angennes et son épouse. Jacques d'Angennes (1514-1562), capitaine des gardes du corps de François Ier, agrandit le domaine en achetant les terres d'Auffargis et de Poigny, la châtellenie des Essarts-le-Roi et divers terrains alentour, constituant ainsi un magnifique domaine de chasse. Grand amateur de chasse, François Ier vient souvent à Rambouillet. Il y meurt le 31 mars 1547 d'une septicémie, selon la tradition dans la chambre haute de la grosse tour, qui a subsisté jusqu'à nos jours malgré les transformations considérables subies par le château.
Jacques d'Angennes fait en outre embellir le château. Au rez-de-chaussée, il fait aménager une grande salle dans le goût italien, aux murs recouverts de plaques de marbre, par le maître maçon Olivier Ymbert, auteur, dans les environs, du château de Thoiry. Il fait également construire le grand escalier en brique et pierre.
En 1612, Louis XIII érige la terre de Rambouillet en marquisat au profit de la famille d'Angennes. C'est l'époque où Catherine de Vivonne, marquise de Rambouillet, épouse de Charles d'Angennes, tient salon dans son hôtel de Rambouillet à Paris. Leur fille, Julie d'Angennes, est la dédicataire de la fameuse Guirlande de Julie. Elle épouse le duc de Montausier à qui elle apporte en dot le domaine de Rambouillet. Celui-ci agrandit le domaine par d'importantes acquisitions entre 1670 et 1681 et fait redessiner les jardins. Il est possible que le célèbre Jean-Baptiste de La Quintinie y ait créé un verger.
Fleuriau d'Armenonville et la création des jardins
À la suite du mariage de la deuxième fille de Julie d'Angennes, le domaine passe au duc d'Uzès. Celui-ci a des problèmes financiers et doit vendre le domaine en 1699 à l'un de ses créanciers, Joseph Fleuriau d'Armenonville.
Fleuriau d'Armenonville, qui n'avait dépensé que 140 000 livres pour acquérir le domaine, y engloutit plus de 500 000 livres en l'espace de quelques années. Selon la tradition, c'est lui qui fait transformer les jardins à la française en créant une succession de parterres et de plans d'eau, alimentés par les nombreuses sources de ces terrains marécageux. Un canal est creusé dans l'axe de la façade sud-ouest du château et prolongé par un tapis vert. Un autre canal, perpendiculaire, longe les parterres de broderies qui s'étendent au pied du château. Au-delà de ces parterres sont aménagés trois bassins de formes différentes. Le parc est agrémenté de sculptures par Simon Mazière, Pierre Legros et René Frémin.
Le château des Bourbon
Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse et duc de Penthièvre, fils naturel légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, amiral de France, souhaitant posséder un domaine de chasse aux environs de Paris, jette son dévolu sur Rambouillet. Fleuriau d'Armenonville est contraint de lui céder le domaine en 1706 pour la somme de 500 000 livres.
Le comte de Toulouse va considérablement développer et embellir le domaine. Il procède à d'importantes acquisitions foncières, ajoutant au marquisat de Rambouillet les terres de Saint-Léger-en-Yvelines, Montfort-l'Amaury, Gazeran et une bonne partie du duché d'Épernon. Il porte ainsi le domaine jusqu'à 13 000 hectares. Il fait construire de splendides écuries et de vastes communs, reliés au château par un souterrain. Il fait également réaliser d'importants travaux sur le château lui-même.
Une première campagne de travaux a lieu de 1706 à 1709 sous la direction de Pierre Cailleteau dit « Lassurance ». Les façades sur cour sont homogénéisées et la cour est fermée par une grille semi-circulaire. L'aile nord-ouest (aujourd'hui détruite) est dotée d'une façade incurvée sur le jardin et d'un escalier extérieur en fer à cheval. En août 1707, alors que l'essentiel de ces travaux est achevé, le château reçoit la visite du Grand Dauphin, du duc et de la duchesse de Bourgogne, de la princesse de Conti et de nombreux courtisans. Louis XIV lui-même vient deux fois rendre visite à son fils, en compagnie de Madame de Maintenon, la seconde fois peu avant sa mort en 1714.
Lorsqu'il quitte le conseil de Régence en 1722, le comte de Toulouse se retire à Rambouillet. Il lance de 1730 à 1736 une seconde campagne de travaux sous la direction de l'architecte Desgots dit « Legoux ». Elle vise à doubler l'aile ouest par la création d'un appartement dit « appartement d'assemblée ». En dépit de l'importance du projet, l'intervention de Desgots est relativement discrète. Il fait déplacer la tourelle d'angle pour ne pas bouleverser l'équilibre du château. La principale originalité est un balcon courant sur la façade le long du nouvel appartement, disposition qui était depuis longtemps passée de mode. Les aménagements intérieurs réalisés à la même époque et pour l'essentiel toujours en place sont en revanche d'un très grand luxe. Un très bel ensemble de boiseries sculptées est réalisé par les ornementistes François-Antoine Vassé, qui a travaillé également à l'Hôtel de Toulouse, et Jacques Verberckt.
À la mort du comte de Toulouse en 1737, le domaine passe à son fils unique, le duc de Penthièvre. Né à Rambouillet, il y passe beaucoup de temps et se consacre principalement à l'embellissement des jardins. Il fait développer le réseau de canaux pour constituer un ensemble d'îles et fait aménager 25 hectares du parc à l'anglaise avec fabriques, selon une mode qui commence alors à se répandre. La chaumière aux coquillages, l'ermitage et le pavillon chinois (voir ci-dessous) datent des années 1770-1780.
Rambouillet, une résidence royale
Louis XVI qui, comme Louis XV, chasse souvent en forêt des Yvelines mais trouve trop exigu son château de Saint-Hubert, demande à son cousin le duc de Penthièvre de lui céder son château de Rambouillet. La vente est conclue en décembre 1783 pour la somme considérable de 16 millions de livres. Louis XVI envisage tout d'abord de faire reconstruire le château, mais les plans demandés à l'architecte Jean Augustin Renard ne sont pas concluants, compte tenu des contraintes du site, notamment la proximité de la ville et la présence du canal.
En définitive, le roi décide de conserver le château mais fait construire sous la direction de l'architecte Jacques Jean Thévenin de vastes communs, pouvant accueillir 400 serviteurs, à la place des anciennes écuries, et de nouvelles écuries pour 500 chevaux. Dans la ville sont en outre construits l'Hôtel du Gouvernement, le bailliage, le bâtiment de la vénerie ainsi qu'un hôtel pour le gouverneur de Rambouillet, Charles Claude Flahaut de La Billarderie, comte d'Angivillers.
Marie-Antoinette déteste Rambouillet dont elle trouve l'allure « gothique » et elle appelle la demeure tant aimée de son mari pour la chasse, "la crapaudière". Pour tenter de lui faire aimer le domaine, Louis XVI fait réaménager une aile pour des nouveaux appartements au gout du jour et il fait construire dans le plus grand secret une ferme et une magnifique laiterie, inaugurée en juin 1787, et remanier les jardins par Hubert Robert dans le style anglais, pittoresque, qui plaît tant à la reine.
Rambouillet au xixe siècle
Sous la révolution, à partir de 1793, le château est laissé à l'abandon pour une dizaine d'années. En 1804, sur la demande de Napoléon Ier (1769-1821), l'architecte Auguste Farmin fait de Rambouillet un rendez-vous de chasse et une maison d'habitation. La remise en état est achevée en 1807. Le château de Rambouillet est inscrit sur la liste civile de Napoléon Ier. Il aime Rambouillet pour les possibilités cynégétiques qu'offre le domaine. Il engage des travaux de réaménagement. Une première campagne, sous la direction de l'architecte Guillaume Trepsat, aboutit en 1805 à la démolition de l'aile est. On songe alors à reconstruire entièrement l'édifice, et plusieurs projets sont élaborés en 1809 par l'architecte Auguste Famin, dont aucun n'est finalement retenu. Famin est toutefois chargé de revoir un certain nombre de circulations intérieures ainsi que la décoration de plusieurs appartements. Dans le parc, il sème de nouvelles fabriques et fait planter de nouvelles essences, dont une allée de cyprès chauves de Louisiane, la première de France, qui sera célèbre (elle a été malheureusement abattue lors de la tempête de décembre 1999).
Sur le chemin de l'exil, Napoléon passe à Rambouillet la nuit du 29 au 30 juin 1815. Avec le retour des Bourbon sur le trône, le château est remeublé et des travaux sont exécutés pour effacer les insignes impériaux. Le nouveau gouverneur, Armand-Louis de Serent, entreprend de modifier la façade sur le jardin, mais le chantier est interrompu après avoir fait réaliser trois baies en plein cintre, ce qui donne aujourd'hui un aspect étrange et peu homogène à cette partie du château. Le duc de Lorges succède à Sérent dans le gouvernement du château (1822-1826).
Charles X aime chasser à Rambouillet. C'est là que, prenant lui aussi la route de l'exil, il abdique en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux le 2 août 1830.
Louis-Philippe Ier ne veut pas conserver le château sur sa liste civile et le remet à l'administration des domaines, qui le loue à divers occupants : le baron de Schickler, le comte Duchâtel, un restaurant de luxe, un cercle parisien.
En 1852, il réintègre la liste civile de Napoléon III qui y fait quelques séjours.
Rambouillet, résidence présidentielle
Après la chute du Second Empire, l'administration envisage un moment de transformer le château en hôpital, soulevant les protestations indignées d'Adolphe Thiers. Mais dès 1883, les présidents de la République reprennent la tradition des chasses à Rambouillet. Jules Grévy, Sadi Carnot, Jean Casimir-Perier aiment le château. Celui-ci est aménagé en résidence d'été pour Félix Faure en 1895 et devient officiellement résidence présidentielle le 23 février 1896, servant de lieu de villégiature d'été (de mai à octobre) pour tous les présidents jusqu'à René Coty (sa femme Germaine Coty y décédant en 1955) et de lieu principal pour les chasses présidentielles jusqu'à Valéry Giscard d'Estaing.
En 1975, le château de Rambouillet abrite le premier sommet des pays les plus industrialisés, à l'initiative du président Giscard d'Estaing. Outre la France, cinq autres pays sont représentés respectivement par Helmut Schmidt pour l'Allemagne, Gerald Ford pour les États-Unis, Aldo Moro pour l'Italie, Takeo Miki pour le Japon et Harold Wilson pour le Royaume-Uni.
D'autre part, le château accueille régulièrement les chefs d'État étrangers en visite en France, comme Boris Eltsine, Hosni Moubarak ou Nelson Mandela.
En 1999, le château est le lieu de rédaction d'une proposition d'accord de paix entre la Yougoslavie et les Albanais du Kosovo, que la Yougoslavie rejette, ce qui conduit peu après à la guerre du Kosovo.
Monument ouvert au public
Depuis 2009, le Centre des monuments nationaux a la gestion du château et organise sa visite.
Depuis 2012, Jean d'Haussonville est commissaire à l'aménagement du domaine national de Rambouillet.
De 2015 à 2017, le château a bénéficié d'une vaste campagne de restauration, qui a concerné les façades extérieures et les toitures. Le chantier se poursuivra par une restauration des espaces intérieurs.
Architecture
Le château se compose d’un corps de logis principal, d’une aile unique en meulière, et d’une tour médiévale crénelée, appelée « tour François Ier », en raison du roi qui serait mort dans la chambre haute de cette tour en 1547. Le portail d’entrée de la cour d’honneur est situé dans l’axe du bâtiment principal, entre la tour et un petit pavillon faisant office de loge.
L’entrée principale du château, surmontée d’un fronton néoclassique, conduit à un escalier d'honneur de style Renaissance française, couvert de voûtes d’arêtes et voûtes cintrées construites en brique. L'escalier mène à la salle des Marbres construite au xvie siècle : ancienne salle des gardes, les murs et les sols sont ornés de plaques de marbre (marbre blanc des Pyrénées, bleu turquin et rouge du Languedoc) de formes géométriques.
À l'entresol, la salle à manger recouverte de boiseries et décorée de mobilier de style Empire, date du début du xixe siècle. La pièce contiguë est la salle de bains de Napoléon Ier décorée par Godard en 1809 en style pompéien : elle abrite une baignoire en cuivre étamé dans une alcôve et reçoit un décor néoclassique (médaillons du peintre Vasserot, Renommées, frise de triglyphes et métopes au-dessus de la corniche, cornes d’abondance, animaux mythologiques).
À l’étage, subsiste une série de pièces en enfilade : boudoir dit de Marie-Antoinette, orné de boiseries peintes de style rocaille et d'une frise en stuc le long de la corniche, à l'iconographie très riche ; Grand Salon avec un mobilier constitué de fauteuils en damas jaune et de boiseries décorées à l’esprit naturaliste (faucille et épis de blé, fusil et cor de chasse, luth, violon, partitions, corbeille de fruits) ; Salle du Conseil orné de tapisserie de la manufacture des Gobelins sur fond rose à décor floral et d'un mobilier offrant des scènes d’amour, les fauteuils Louis XV tendus de tapisseries de Beauvais représentant sur leurs assises les fables de La Fontaine; salon du méridien (ancienne salle à manger de l’appartement d’Assemblée), équipé dans une niche d'un poêle de faïence vernissée blanche, installé sous la présidence de René Coty ; oratoire surmonté d’une coupole à caissons peints en trompe-l'œil, entouré de pilastres ornés d’encensoirs, de tiares pontificales, de mitres d’évêques et de médaillons, et doté d'un mobilier varié; antichambre de l'Assemblée, de style rocaille (boiseries de François Antoine Vassé et Jacques Verberckt), équipée d'une cheminée et de deux portes dérobées. Au deuxième palier se situe la suite allouée au chef d’État étranger (salon, bureau et chambre).
Enfin la grande salle à manger, ancienne chambre des rois dans laquelle Charles X signa son abdication en 1830, est orné de tapisseries de la manufacture des Gobelins.
Useful information
Parking GRATUIT (50 places de parking sur place)
Adulte: 9 €
Tarif réduit: 7 €
Groupe adulte (à partir de 20 personnes): 7 €
Groupe scolaire: 30 €
WC GRATUIT
http://www.chateau-rambouillet.fr/Preparer-sa-visite/Informations-pratiques/Formulaire-de-contact-du-chateau-de-Rambouillet
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