Château de la Hunaudaye
Côtes-d'Armor Bretagne France
castle, chateau
Château de la Hunaudaye
Côtes-d'Armor Bretagne France
castle, chateau
The Hunaudaye’s castle was built by Olivier Tournemine around 1220
Le château de la Hunaudaye, construit une première fois au xiiie siècle et reconstruit aux xve siècle et xvie siècle, est situé sur le territoire de la commune française de Plédéliac, dans les Côtes-d'Armor, en Bretagne
Previous names
Château de la Hunaudaye, Château de la Hunaudaye
Description
The Hunaudaye’s castle was built by Olivier Tournemine around 1220. In that time, this castle protected the eastern border of the Penthièvre (Lamballe’s area), which was involved in a feud with the Poudouvre (Dinan’s area). The castle was destroyed in 1341, during the war of Brittany Succession, a civil war that ravaged the Brittany dukedom during two decades. At the end of the 14th century, Pierre Tournemine started the reconstruction of the castle according to the latest military innovations, the three bigger towers and the dwellings were built in that period. At the end of the 15th century, the Tournemine family became powerful within Brittany dukedom. In 1487, they were granted the title of « Baron de la Hunaudaye ». By the 16th century, their seigneury represented more than 80 parishes. In addition, they owned various other lands, seigneuries and castles in the Tregor area and also others in the vicinity of Nantes. The golden age of the castle began in the early 17th century, as the Tournemine family gently faded away. The Renaissance stairs of the western dwelling are the last elements built and the medieval castle was fitted to the new architectural standards. However, decline is on the way. The castle becomes less maintained. The lands and seigneuries are gradually sold out and the weeds begin to grow. The castle is raided and torched during the French Revolution. By the 19th century, people used the castle as a quarry for stone and thus many of its buildings disappeared. The northern part of the castle collapsed in 1922. It was that, the French government immediatly tried to save the castle by classing it as a historical monument and by buying it out in 1930. http://www.la-hunaudaye.com
Le château de la Hunaudaye, construit une première fois au xiiie siècle et reconstruit aux xve siècle et xvie siècle, est situé sur le territoire de la commune française de Plédéliac, dans les Côtes-d'Armor, en Bretagne. Il est classé au titre des Monuments historiques depuis février 1922 et novembre 1930. Architecture Il s'agit d'un château fort de plan pentagonal irrégulier, à 5 tours reliées par des courtines continues, de type sans donjon, à défense verticale, avec entrée à pont-levis, entouré de douves. Adossé aux courtines ouest, un logis, ruiné, possédait une salle avec une cheminée monumentale de 18 m de long ; il conserve les vestiges d'un escalier tournant à retours. La chapelle occupe l'étage supérieur de la tour sud-est. Les toitures, détruites lors de la Révolution, n'ont pas été restituées lors des restaurations successives du château. Histoire du chateau En 1220, Olivier Tournemine obtient du duc de Bretagne l'autorisation de construire le premier château fort de la Hunaudaye. Olivier Tournemine est issu d'une famille noble du Cantal toujours subsistante. Avec la construction du château de la Hunaudaye, la famille entame une ascension sociale qui la mènera dans les hautes sphères du pouvoir. Elle demeurera propriétaire du château pendant trois siècles. Le but poursuivi avec l'édification du château est alors de surveiller l'Arguenon, cours d'eau situé à deux kilomètres de là et marquant la frontière entre le Penthièvre (pays de Lamballe) et le Poudouvre (pays de Dinan) alors en conflit. Le château est édifié dans une cuvette marécageuse qui était occupée depuis le ive siècle par un camp militaire gallo-romain. Le château de la Hunaudaye tirerait son nom de la proximité du village actuel de Saint-Jean, lequel est beaucoup plus ancien que lui, et se nommait alors la « ville de la Hunaudaye ». Au cours des premiers temps, le château de la Hunaudaye ne semble pas avoir connu d'assauts. Ce n'est que durant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364) qu'il est attaqué pour la première fois. Cette guerre oppose deux grands seigneurs bretons qui se disputent la couronne ducale : d'un côté, l'armée de Jean de Montfort, bientôt soutenue par les Anglais, de l'autre, la famille de Penthièvre, alliée à la famille de Blois, et bientôt soutenue par les Français. À cette époque, la Bretagne constitue encore un duché indépendant, et elle ne sera officiellement rattachée au Royaume de France qu'en 1532. Le conflit entre les Montfort et les Penthièvre va se transformer en véritable guerre civile. Les Tournemine prennent le parti des Penthièvre. Leur château est alors attaqué par l'armée des Montfort et par les Anglais. Il ne résiste pas à l'assaut et est détruit. Les Tournemine paient un lourd tribut à cette guerre qui a ravagé toute la Bretagne. La famille y a perdu non seulement son fief, mais aussi trois de ses hommes. Louis Moréri a rédigé en 1759 une biographie détaillée de l'ensemble des membres des différentes branches de la famille de Tournemine (la branche aînée fut seigneur de La Hunaudaye, mais plusieurs branches collatérales ont prospéré dont celle des Tournemine de La Guerche, seigneurs de La Guerche en Retz (son membre le plus connu fut François de Tournemine de La Guerche), celle de Camsillon, celle des seigneurs de Coëtmeur (en Landivisiau). Pierre Tournemine, le cadet, est le seul à survivre à son père et à ses deux frères. C'est lui qui entame la reconstruction, à partir de 1367. Les travaux sont confiés à l'architecte de la Hersadaye et ne seront terminés qu'un peu plus d'un siècle plus tard, en 1474, après le décès de Gilles Tournemine. Un plan architectural d'ensemble est conçu, il tient compte des innovations militaires et donne au château sa forme actuelle : à la petite tour ouest et à la tour sud-est sont ajoutées trois nouvelles tours (sud-ouest, nord-ouest, nord) de taille similaire, ainsi que de nouvelles courtines. Les bâtiments d'habitation formaient trois ailes encore repérables aujourd'hui. Le château aurait possédé une chapelle privée desservie par un chapelain sans que les sources les signalant paraissent véritablement authentiques. La reconstruction est longue, mais les travaux successifs respectent le plan prévu. Cette reconstruction est rendue possible dans une Bretagne florissante aux xve siècle et xvie siècle. Le domaine de la Hunaudaye est érigé en baronnie en 1487 en faveur de François Tournemine, chevalier, seigneur de la Hunaudaye, lieutenant général pour le duc. Dans le duché, les Tournemine prennent de l'importance. La famille fait désormais partie de l'entourage du duc. Missions politiques, militaires ou diplomatiques se succèdent pour les hommes de la famille. Les épouses sont nommées dames de compagnie des différentes duchesses. Les terres dépendant du château s'étendent sur plus de 80 paroisses. Le château est épargné par les troubles de la Ligue (1592-1598), les camps opposés ayant convenu d'une neutralité du château. À la fin du xvie siècle, cependant, la famille Tournemine s'éteint dans une postérité sans garçon. Les différents propriétaires de la Hunaudaye se succèdent au gré des héritages. Ces familles poursuivent un temps l'aménagement du château ; les modifications apportées sont surtout faites dans un souci de confort et de décoration. Le nouvel escalier d'apparat est ainsi attribué à Sébastien de Rosmadec. Le château est ensuite peu à peu délaissé, si bien que l'escalier construit par Rosmadec constituera la seule véritable modification apportée entre la fin du xvie siècle et la Révolution française. En 1783, le château est vendu au marquis de Talhouët, futur maire de Rennes. Lors de la Révolution, le château est de nouveau détruit en 1793. Cette année-là, en effet, les Chouans parcourent le pays. Remontant vers le Nord, ils viennent de passer la Loire et se dirigent vers la Bretagne. L'administration du district de Lamballe craint que la Hunaudaye ne leur serve de lieu de repli et en décide le démantèlement. Finalement, un groupe de révolutionnaires de Lamballe intervient plus ou moins légitimement et incendie le château. Le mobilier, les archives, les toitures et les planchers de bois disparaissent. Le pont-levis et les courtines sont abattus. Commence alors une longue période qui va s'étendre jusqu'au début du xxe siècle, durant laquelle le château est exploité comme carrière de pierres. Il est classé au titre des Monuments Historiques en 1922 ; les parcelles l'entourant en 1930. En 1930, l'effondrement de la courtine nord et de la tour de la glacière pousse l'État à racheter le monument afin de mener à bien les travaux de conservation. Les premiers se font dans l'urgence dès 1932, après l'effondrement de la tour de la chapelle. Les maçonneries écroulées sont remontées et l'ensemble des murs est traité par des coulées de ciment. La cour est déblayée et la tour noire consolidée. Après la guerre, les travaux se poursuivent avec l'étaiement de la tour militaire en 1949, puis entre 1955 et 1962, la consolidation des maçonneries des cinq tours. Alors que les consolidations se poursuivent sans le caractère d'urgence qu'elles revêtaient lors des précédentes décennies, l'État entame à partir de 1968 la mise en sécurité du site, à la suite de la chute accidentelle d'un visiteur. C'est aussi dans ces années que les douves sont déblayées. La tour de la chapelle est protégée d'une couverture en ciment armé. Depuis 1977, le château est géré, entretenu et mis en valeur par l'association du château de la Hunaudaye. La propriété du château passe de l'État (ministère de la Culture) au Conseil général des Côtes-d'Armor le 1er février 2008. Quelques aménagements sont alors effectués pour permettre l'ouverture du site au public, comme des sanitaires, ou trois salles dans la tour noire. Le pont-levis est reconstitué, sans son mécanisme. Actualités Le château a bénéficié d'une campagne de restauration et d'aménagement entre 2005 et 2008. Visites Depuis la réouverture, on peut donc découvrir le château à travers des visites guidées, notamment avec des tablettes équipées d'une application de réalité augmentée5, des expositions, des conférences et spectacles. Un service pédagogique est aussi à la disposition des enseignants pour préparer leurs visites scolaires. On pourra peut-être également croiser le « soufflou », surnom donné au fantôme de la Hunaudaye par les gens des environs. Œuvres de fiction Dans son roman Le Gerfaut des brumes, Juliette Benzoni met en scène Gilles de Tournemine, héritier fictif des propriétaires du château.
Useful information
Le parking GRATUIT Adulte: 5,50 € Tarif réduit: 3,50 € Enfant (moins de 6 ans): gratuit Famille (2 adultes payants et 2 enfants payants): 15 € Groupe adultes (à partir de 15 personnes): 4,50 € Groupe réduit hors service éducatif: 3 € Scolaires, ALSH et apparentés: 4 € (du 1er septembre au 31 mars); 4,50 € (du 1er avril au 31 août) http://www.la-hunaudaye.com/menu-secondaire/contacts.html
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