Francis d’Ô was Royal Treasurer but was himself almost penniless at his death in 1594 due to his extravagant personal spending; the property was seized by the Crown and auctioned in 1611 to Alexandre de la Guesle, who died heirless. His niece then sold it to Count Luynes who passed it to the Montaigu family. This family did further work on the château d’Ô, including interior decoration. In the eighteenth century the Rocques family obtained the domain; the Orangery was built in the château grounds outside the moat and the large gallery that connects the main building to the entrance pavilion was rebuilt towards the end of the century. In 1841, the family of Albon acquired the château and the moats were enlarged in order to reflect the château in its entirety, as we see it today. Unfortunately the last heir of the Albon family let the château fall into neglect in the late nineteenth century; the castle fell into disrepair and the moat and become a silted tangle of weeds. In the early 20th century, the château came into the hands of the state and served as a vacation camp for those in need in the Navy and then for children. Uniformly over-painted, the interior of the house became characterless. The former guardroom was transformed into a kitchen. In the 1970s the latest owner, Jacques de Lacretelle, came across Château d’Ô and fell in love at first sight. In 1973 he and his wife took possession of the estate and they began bringing it back to life. Repair work started aided by grants and practical assistance from public bodies. It took several years to consolidate the walls, renew the moat and restore the château and setting in all its beauty. The repairs to the interior of the castle led to some singular discoveries. In the large living room behind the painted walls was hidden a huge mural of the nine Muses, gathered around a trompe l’oeil of Apollo. Restoration was carried out by an expert of the Louvre who spent eight months to repair the fresco. In another room are discovered other trompe l’oeil panels painted to resemble marble. Upstairs, the large gallery that connects the main building to the Entrance Pavilion is not only made luminous by windows on both sides, but also by chandeliers and huge mirrors that line the gallery between each window. Château d’Ô is Mortrée, south of Argentan. Free entry and guided tour – don’t forget to tip generously. You can also visit the nearby Château de Médavy, the village of Camembert and Haras National du Pin. https://visitnormandy.wordpress.com/2015/08/05/chateau-o/

Le château d'Ô est un édifice situé dans la commune de Mortrée, dans le département français de l'Orne, en Normandie. Histoire Le château d'Ô a été édifié sur la terre qui fut le berceau d'une très ancienne famille normande dont le premier représentant connu, Robert d'O, accompagna le duc de Normandie, Robert I le Magnifique, lors de son pèlerinage en Terre Sainte. C'est à l'emplacement de l'ancienne forteresse du XI siècle qu'il a été construit par Robert VII d'O tué à Azincourt en 1415; Robert VIII d'O, échanson de Charles I de Bourbon prendra la suite des travaux; puis Jean I d'O, conseiller et chambellan du roi Charles VIII ; Jean II d'O capitaine des Gardes du corps (ex-garde écossaise) de Henri ll et Grand Sénéchal de Normandie participera, lui aussi, aux travaux du château. Il a ensuite été embelli par Charles II d'O puis François d'O aux XV et XVI siècles. Ce dernier, sans descendance et couvert de dettes à force de mener grand train de vie, conduira le château à sa faillite. En 1647, le château est acheté par la famille des Montagu avant de devenir en 1795, propriété de la famille Roques. En 1878, le domaine est vendu et démembré, et il faudra attendre le classement au titre des monuments historiques en 1964 pour qu'en 1973 Jacques et Yolande de Lacretelle entreprennent sa restauration. Architecture Le château est bâti sur pilotis, sur une île au centre d'un étang. L'enceinte, de forme rectangulaire flanquée de deux tours, renferme une cour avec une galerie à l'étage, les arcades possèdent des colonnes sculptées. Le promenoir pourrait dater de la première Renaissance. Le château comporte également un pavillon Renaissance, une orangerie, et une chapelle du XIX siècle. Il est entouré de douves avec des ponts. Parc et jardins Les jardins sont constitués de parterres de gazon, d'un jardin potager et d'un verger entourés de murs. Le parc du château est entouré de murs de clôture munis de portails et de grilles. Il est parcouru d'allées, d'une rivière, de canaux et leurs ponts et possède un étang et son île, un moulin avec son bief. Protection Le château ainsi que les éléments du parc font l'objet de protections au titre des monuments historiques depuis les années 19601. Tout d'abord par arrêté du 17 septembre 1964, le château, le pigeonnier, ainsi que les façades et toitures du bâtiment parallèle au château sont classés au titre des monuments historiques; la chapelle et les façades et toitures du bâtiment de l'orangerie sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Puis les façades et toitures des bâtiments de la ferme du château sont inscrites par arrêté du 29 août 1977. Finalement, le parc du château, c'est-à-dire: les murs de clôture, les portails et leurs grilles, les avenues, les parterres de gazon, les jardins fruitiers et potagers et leurs murs, le système hydraulique comprenant la rivière, les canaux et leurs ponts, les sauts-de-loup, les douves et leurs ponts, l'étang et son île, le bief du moulin avec ses vannes, les façades et les toitures du moulin, de la maison du pont et de la charretterie font l'objet d'une dernière inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 22 mai 2002.

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