Château d'Anet
Eure-et-Loir Centre-Val de Loire France
castle, chateau
Château d'Anet
Eure-et-Loir Centre-Val de Loire France
castle, chateau
The Château d'Anet is a château near Dreux, in the Eure-et-Loir department in northern France, built by Philibert de l'Orme from 1547 to 1552 for Diane de Poitiers, the mistress of Henry II of France
Le château d'Anet est un château de style Renaissance situé en Eure-et-Loir, que le roi Henri II de France fit construire au xvie siècle pour sa favorite, Diane de Poitiers
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Château d'Anet, Château d'Anet
Description
The Château d'Anet is a château near Dreux, in the Eure-et-Loir department in northern France, built by Philibert de l'Orme from 1547 to 1552 for Diane de Poitiers, the mistress of Henry II of France. It was a gift from the king and was built on the former château at the center of the domains of Diane's deceased husband, Louis de Brézé, seigneur d'Anet, Marshal of Normandy and Master of the Hunt. The château is especially noted for its exterior, notably the statues of Diane de Poitiers as Diana, goddess of the hunt, by Jean Goujon and the relief by Benvenuto Cellini over the portal. Anet was the site of one of the first Italianate parterre gardens centered on the building's facade in France; the garden-designer in charge was Jacques Mollet, who trained his son at Anet, Claude Mollet, destined to become royal gardener to three French kings. The château was built partly upon the foundations and cellar vaults of a feudal castle that had been dismantled by Charles V and was subsequently rebuilt as a Late Gothic manor of brick and stone. The château was not pillaged during the French Revolution, but Diane de Poitiers' remains were removed to a pauper's ditch in the parish cemetery and the rich contents of the château, which were the property of King Louis XVI's cousin, Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, were sold at auction as biens nationaux. A large part of the château was subsequently demolished, but only after Alexandre Lenoir was able to salvage some architectural elements for his Musée des monuments français (presently situated in the École des Beaux-Arts in Paris). The elements were reinstalled at Anet after World War II. The restoration of the château itself, in pitiable condition, was due to comte Adolphe de Caraman, who purchased it in 1840 and undertook a colossal program of restoration. In 1851, the minister of the interior granted Anet the status of a monument historique. Under financial duress, Caraman sold the château in 1860 to Ferdinand Moreau, who continued the restoration, purchasing furnishings and works of art that were thought to be originally from the château. The set of tapestry hangings woven for the château, in Paris, to cartoons by Jean Cousin, forming a History of Diana in compliment to Diane de Poitiers, is now widely scattered; it set a precedent for suites of Diana-themed tapestries that remained popular into the 18th century. The free-standing chapel of Anet, built to the left of the cour d'honneur in 1549-1552, is designed on a centralized Greek cross floor plan under a diagonally-coffered dome. Its facade has a porch of widely spaced paired Ionic columns between towers crowned by pyramidal spires.In 1581, Henri III and his mother Catherine de' Medici came to the chapel to attend the baptism of the infant son of Charles, duc d'Aumale. There is also the mortuary chapel, built according to Diane de Poitiers' last wishes to contain her tomb, commissioned from Claude de Foucques by Diane's daughter, the Duchesse d'Aumale. The property was owned, or at least occupied, by Louis Joseph, Duke of Vendôme. The property belonged to many of Louis XIV's descendants: Louise-Françoise de Bourbon died here in 1743, she was a daughter of the famous illegitimate son of Louis XIV, the Duc du Maine. His sons the prince des Dombes and comte d'Eu lived here when away from Versailles. It was later owned by the fabulously wealthy duc de Penthièvre, first cousin of the prince and the comte. The castle was used as a filming location in the 1965 James Bond film Thunderball and 1976 film The Pink Panther Strikes Again. The entry pavilion for Chateau d'Anet was the inspiration for the façade of Robert Venturi's 1966 Guild House for the Elderly in Philadelphia.
Le château d'Anet est un château de style Renaissance situé en Eure-et-Loir, que le roi Henri II de France fit construire au xvie siècle pour sa favorite, Diane de Poitiers. Charles le Mauvais, comte d'Evreux avait construit un château fort à Anet au xive siècle sur un plan quadrangulaire, cantonné d'une tour à chacun de ses angles et cerné de profonds fossés. Charles VII le fit démanteler et détruire en partie en 1378. Par lettres données en 1444, Charles VII remit les seigneuries d'Anet, de Bréval, Montchauvet et Nogent-le-Roi au grand sénéchal de Normandie, Pierre de Brézé en remerciement pour avoir chassé les Anglais de Normandie. Jacques de Brézé, également grand sénéchal de Normandie, succéda à son père Pierre de Brézé, tué en 1465 à la bataille de Monthléry. Il épousa Charlotte de Valois, fille du Roi Charles VII et d'Agnès Sorel en 1461. Leur fils, Louis de Brézé, aussi grand sénéchal de Normandie, hérita ensuite d'Anet en 1531. Il laissa une veuve beaucoup plus jeune que lui et d'une grande beauté, Diane de Poitiers. Le roi François 1er nomma en 1530 Diane de Poitiers, très en vue à la cour, préceptrice de son second fils, le futur roi Henri II. Elle resta sa confidente après le mariage de celui-ci avec Catherine de Médicis en 1533 et devint sa favorite vers 1538. Vers 1540, elle entreprit de faire reconstruire le château d'Anet. Connaisseuse en art, elle s'assura la collaboration des meilleurs artistes de son temps, l'architecte Philibert Delorme, le sculpteur Jean Goujon, le peintre Jean Cousin. L'édifice qu'ils réalisèrent comportait trois corps de bâtiments, disposés en « U », face à l'entrée, autour d'une cour d'honneur. En arrière de chacune des ailes, une cour latérale desservait des dépendances. Dans la cour ouest, sur la droite, étaient les restes de l'ancien château de Charles le Mauvais et de Louis de Brézé avec au centre une fontaine. En arrière du logis central, s'étendait un jardin dans le style de la Renaissance, composé de parterres carrés alignés, entouré d'une galerie d'arcades couverte, comportant à chacun de ses angles un pavillon. Seule subsiste aujourd’hui de son plan originel l'aile gauche, modifiée au milieu du xviie siècle, les deux autres corps de bâtiment ayant été détruits pendant la Révolution. Un des dessins de Primatice annoté a annet (Phèdre et Hippolyte, Musée du Louvre), est sans doute un projet pour les vitraux commandés au maître verrier Nicolas Beaurain en 1548. À Anet, le style de Primatice était également visible dans les anges porteurs des instruments de la Passion sculptés en bas-reliefs à la voûte de la chapelle (in situ) et dans le groupe de la Diane chasseresse qui surmontait l’une des fontaines, aujourd’hui au Louvre. En juillet 1547, peu après la mort de François Ier, le peintre Léonard Limosin livra à Saint-Germain-en-Laye douze apôtres peints en émail d’après des cartons en couleur de Michel Rochetel, eux-mêmes faits d’après des dessins de Primatice (Étude de drapé pour saint Paul et Étude de drapé pour saint Thomas). Selon les souhaits de François Ier, dont les plaques émaillées portent le «F», ces douze apôtres auraient dû orner les douze pilastres de la chapelle Saint-Saturnin du château de Fontainebleau. Le nouveau roi, Henri II, en décida autrement et les fit placer, dès 1552, dans des boiseries de la chapelle du château d'Anet. Ils sont aujourd’hui au musée des beaux-arts de Chartres. Leurs cartons servirent pour la réalisation d’une seconde série, non plus au chiffre de François Ier mais à celui de Henri II (musée du Louvre). Alexandre Lenoir fit acheter quelques fragments d'architecture et de sculpture aux démolisseurs pour nourrir le musée des monuments français à Paris, alors situé dans l'actuelle École des Beaux-Arts) ; en particulier, le portique du corps de logis central, figurant Diane, un cerf et quatre chiens, a orné la cour des Beaux-Arts avant d'être déplacé à nouveau vers Anet. Cet ornement était à l'origine un automate : le cerf remuait la tête et les chiens remuaient la patte arrière gauche pour marquer les heures ; le groupe actuel est une reproduction, l'original ayant été fondu à la Révolution. L'ère des Princes A Diane de Poitiers, décédée en 1566, succède sa fille, Louise de Brézé, épouse de Claude de Lorraine, duc d'Aumale. En 1576, lorsqu'il épouse Marie de Lorraine d'Elbeuf, leur fils Charles de Lorraine, duc d'Aumale, reçoit Anet de sa mère. Engagé au sein de la Ligue dont il est l'un des principaux chefs, Charles de Lorraine contracte d'importantes dettes. Poursuivi par ses créanciers, il doit les laisser saisir Anet, qui est vendu en 1615 à sa parente Marie de Luxembourg, épouse de Philippe Emmanuel de Lorraine, duc de Mercoeur. Ces derniers laissent pour héritière leur fille unique, Françoise de Lorraine Mercœur qui apporte Anet par mariage en 1609 à César de Bourbon, duc de Vendôme. Celui-ci apporta des modifications nombreuses et jugées désastreuses : déplacement de la fontaine de Diane, remplacement et destruction des vitraux en "grisaille", transformation du parc et démolition de certaines de ses dépendances et de la galerie qui entourait les jardins (modifiés) ; mais par la création du grand canal il accrut les nappes d'eau. Il fit bâtir les deux pavillons et l'hémicycle entre l'aile gauche et la chapelle funéraire Au château il fit retirer les meneaux des fenêtres et les cordons de pierre passant d'une à l'autre, transformer les fenêtres du rez-de-chaussée en portes-fenêtres, plaquer une façade en bossage et orner l'étage d'une ordonnance de huit pilastres à chapiteaux ioniques au centre décoré d'un trophée guerrier de style Louis XIV, et exhausser de moitié les combles afin d'y gagner des appartements (état actuel). On lui doit aussi le vestibule, élément le plus pur et authentique par son sol carrelé en noir et blanc et son escalier « très hardi de conception » (Roux) à rampe en fer forgé à son chiffre, réalisé par un maçon local sur les plans de l'inspecteur des Bâtiments du Roi Desgaux. Y fut placée une série de huit bustes d'empereurs romains dont on perd la trace après la vente de janvier 1798. Le duc et la duchesse de Vendôme décèdent l'un et l'autre en 1667, laissant Anet à leur fils, Louis de Bourbon, duc de Vendôme, mort à son tour en 1669. Louis de Bourbon Vendôme a pour successeur son fils, Louis Joseph de Bourbon, duc de Vendôme, mort sans postérité en 1712. Ce dernier laisse Anet à sa veuve, Marie de Bourbon Condé, fille d'Henri Jules de Bourbon, prince de Condé. Celle-ci décède en 1718, laissant Anet à sa mère, Anne de Bavière, princesse de condé, décédée en 1723. La gravure de Rigaud montre quatorze autres bustes ornant le mur extérieur du bâtiment principal face au jardin. Roux (1913) en signale huit en marbre blanc ou rose à la Bibliothèque de Chartres et à la Société archéologique d'Eure-et-Loir, et quatre peut-être de même origine dans une collection Champagne, à Dreux. C'est dans ce cadre somptueux qu'en 1688 le Dauphin fut reçu à Anet avec grand luxe. En 1723, la huitième fille de la princesse de Condé, dont le patrimoine était resté indivis pendant neuf ans, Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, hérite d'Anet. Le règlement de cette succession fit vendre la bibliothèque, dont 171 manuscrits sur vélin ayant appartenu à Diane de Poitiers, qui y étaient conservés depuis sa mort. Le domaine d'Anet et le comté de Dreux passèrent ensuite successivement aux deux fils de la duchesse du Maine, l'un et l'autre célibataires, Louis Auguste de Bourbon, prince des Dombes (1700-1755) et Louis Charles de Bourbon, comte d'Eu (1701-1775). Ce dernier avait vendu deux ans avant sa mort à Louis XV - qui visita le château en juin 1749 - une grande partie de ses biens pour l'énorme somme de 12 millions. Cette transaction, coûteuse pour les finances royales, n'ayant pas encore été honorée par le Roi Louis XV avant sa mort (1774), elle fut annulée par, son successeur, Louis XVI, en accord avec leur héritier, Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre qui, devenu par ces héritages le second propriétaire foncier du royaume, entra ainsi en possession d'Anet.
Useful information
Le parking GRATUIT Adulte: 9,40 € (visite guidée) Enfants (de 6 à 14 ans): 6 € (visite guidée) Groupe (20 personnes minimum): 7,40 € (visite guidée, sur réservation) anet@chateaudanet.com
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