Château de Bourdeau
Savoie Auvergne-Rhône-Alpes France
castle, chateau
Château de Bourdeau
Savoie Auvergne-Rhône-Alpes France
castle, chateau
The château was built in the 11th century on the ruins of a Roman castrum
Le château de Bourdeau ou château de Bordeau est une ancienne maison forte du xive siècle, remanié et restauré au xixe siècle, centre de la seigneurie de Bourdeau, élevée au rang de baronnie, qui se dresse sur la commune de Bourdeau dans le département de Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes
Previous names
Château de Bourdeau, Château de Bourdeau
Description
The château was built in the 11th century on the ruins of a Roman castrum. According to the writer Albanis de Beaumont, it is one of the oldest in Savoie. Owned by the Seyssel family from 1263, it was bequeathed to the Jesuits in Chambery in 1671 who quickly sold it to Claude Antoine Sallier of the Tour de Cordon, first judge of the Court of Auditors. HIs descendants retained it until the Revolution. It was in damaged and sold as a national asset.
After the first work had been carried out by the lawyer from Chambery, Antoine Métral in 1810, the château owes its final restoration to Joseph Giraud and Pellegrini, the architect of the Thermal Baths, the Grand Cercle Casino and several hotels in Aix-les-Bains during the 1850’s and 1860’s. In the 1870’s, it was purchased by the Gigot de Villefaigne family, a family who emigrated to Russia and several of whose members were jewellers to the Tsars.
The château is known in the world of literature: Montaigne refers to an arms factory there on his return from Italy in the 16th Century. Honoré de Balzac also stayed in Aix-les-Bains and gave a romantic and detailed description of the Lake le Bourget in his novel La peau de chagrin in 1831 while George Sand chose it as the setting for her novel Mademoiselle la Quintinie and renamed it Turdy in 1861. At the end of the 19th Century, Queen Victoria visited the owners on several occasions. She wrote in her personal diary, «The view from the château’s terraces is superb. We descended by an old staircase to an old terraced garden, which steeply overhung the lake, which was so beautiful and so calm. The reflection of the mountains was so intense that it gave the impression that it was an extension of the view. »
Lamartine’s footprint
Alphonse de Lamartine is an historical character whose talent and destiny left a mark on the entire lake area by conferring on it the undisputed title of the capital of the French Romantic Movement.
While staying in Aix-les-Bains in 1816, the poet met Julie Charles. The Bourdeau beach and the natural cave above it were the places that nurtured their romance until Julie’s death in December 1817. This tragic loss had a marked effect on the poet and partly inspired the anthology Méditations poétiques (1820). Drawing inspiration from the natural sensitivity emanating from the lake and its surrounds, he also wrote his finest poems (notably Le Lac in 1820) and his novel Raphaël (1849).
One of the places where he liked to stroll was the cave at Bourdeau. Head for the inlet and the little port, then take the little path with steps. This path will take you to a little stony beach, where you will find the cave. Lamartine let his gaze wander and his imagination drift towards the waves of Lake le Bourget.
One evening, do you remember? We wandered in silence,
All we could hear from afar, over the waters and below the skies,
was the sound of the rhythmic strokes of the rowers
Your harmonious waters.
“Le Lac” Alphonse de Lamartine
2016: The year of renaissance
In increasingly harsh world, people have returned to the château as a haven of peace, a refuge for body and soul. Because of its position, it basks in the land of the Romantic Movement which helps the visitor rediscover a direction in life. Each of the seven rooms has been designed to inspire travel. They have all been designed, furnished and laid out to tell a story.
The château is also open to the business world (seminars, conferences…) and is also used as a cultural centre (exhibitions). The library features 47 photographs of our greatest actors and actresses in their dressing rooms waiting to go on stage, with their personal definition of « what does a theatre dressing room mean to you? ».
A south-facing terrace overlooking the lake and the surrounding massifs is a place where you can come and admire the scenery, read or meditate. You can also enjoy breakfast and lunch there.
There is a cellar to introduce you to or give you a taste of marvellous wines principally from the Alpine Arc. In the middle of the cellar, sits an imposing fireplace which enables you to enjoy a more rustic, simpler cuisine suited to drinking these delights. The old-world chateau style is also to be found in the wood-burning grate which connects the dining and breakfast rooms.
Lastly, theme-based days and holidays are offered in the château: lake techniques, discovering the flora and fauna, film previews, cookery lessons, fashion shows, “nature therapy” and wellness classes (relaxation, meditation), vineyard visits … A host of sense-based activities to help you get back to life’s essentials.
https://www.chateau-bourdeau.fr
Le château de Bourdeau ou château de Bordeau est une ancienne maison forte du xive siècle, remanié et restauré au xixe siècle, centre de la seigneurie de Bourdeau, élevée au rang de baronnie, qui se dresse sur la commune de Bourdeau dans le département de Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Situation
Le château de Bourdeau est située dans le département français de Savoie sur la commune de Bourdeau. Il est bâti sur une terrasse au pied du Mont du Chat, sur la rive occidentale du lac du Bourget qu'il surplombe d'environ 80 mètres. Le château se trouve au-dessus de la crique de Bourdeau. Il commandait le chemin qui empruntait l'ancienne voie romaine de Chambéry (Lemencum) à Yenne (Etana).
Histoire
Le site aurait été occupé dès l'époque romaine et on y aurait édifié un « astrium », servant de résidence au préfet des Barques.
Rasé par les sarrasins, le fortin fut réédifié aux ixe ou xe siècle et restauré au xiie siècle.
Le château a comme premier possesseur les sires de Seyssel. Il est mentionné avec certitude en 1330. Les Seyssel le garderont jusqu'en 1570. En 1263 Humbert Ier de Seyssel, seigneur de Bourdeau et d'Aix (Aix-les-Bains), en rend hommage. En 1344, la famille de Bourdeau, qui s'éteindra au xviiie siècle, en fait hommage en arrière-fief, aux Seyssel.
Guy de Seyssel, fils d'Humbert Ier, lui succède. Le 17 mars 1316 Humbert III de Seyssel, petit-neveu de Guy, en obtient les droits seigneuriaux, haute, moyenne et basse justice, du comte Amédée V de Savoie. Lui succède son fis, Aymard, seigneur de Bourdeau, d'Aix, de La Serraz (Le Bourget-du-Lac), d'Aiguebelette, de Saint-Cassin (Saint-Cassin), de la Bathie, du Bourget et de Chignin (Chignin) et après lui ses fils Geoffroy, Jean et Pierre.
En 1330, le château résiste victorieusement à une tentative menée par les dauphins de Viennois pour s'emparer de la place. En 1390, Pierre de Seyssel, vicomte de Novalaise, seigneur de Bourdeau, de Choisel, etc. est seigneur de Bourdeau.
Au xvie siècle, on y établit une manufacture d'armes, comme rapporté par Montaigne dans son Journal du voyage de Michel de Montaigne en Italie par la Suisse & l'Allemagne en 1580 & 1581, Avec des Notes par M. de Querlon.
Au décès de Claude de Seyssel, sa fille, Jeanne, en hérite et l'apporte en dot, le 2 août 1570, à Louis de Livron. Le château se transmet successivement de père en fils ; Jean de Livron, puis un autre Louis de Livron, qui le lègue à sa mort, le 22 novembre 1671, au collège des Jésuites de Chambéry.
Ces derniers le revendent, le 7 juillet 1688, à Antoine Sallier de La Tour de Cordon, président de la Chambre des comptes, qui le lègue à son fils cadet, Philippe Sallier de La Tour de Cordon, ministre plénipotentiaire à La Haye, puis ministre de la guerre, fait baron de Bourdeau. Après lui, vient son fils François en 1707. Victor Amédée de Sallier de La Tour de Cordon le gardera jusqu'à son émigration en 1793.
À la veille de la Révolution le donjon est déjà en ruine. En 1710, au décès du comte de La Tour, marquis de Cordon, est dressé un inventaire qui fait état déjà de la ruine des murailles du château et de la cour et dont il ne subsiste que la grande porte.
Lors de la période révolutionnaire, on détruit les murs d'enceintes, on comble les fossés, ses quatre tours ainsi que ses tourelles et sont clocher sont abattues. Déclaré bien national, le 3 avril 1800 il est vendu à Jean-Baptiste Viviand de Chambéry6, qui en revend les pierres en vue de la construction de la nouvelle église paroissiale. Ses héritiers le cèdent, par échange, en 1810, à l’avocat Antoine Métral de Chambéry, qui y fait quelques travaux de restauration.
Le 2 octobre 1850, ses héritiers le vendent à Louis Girod, premier président de la cour impériale de Chambéry.
En 1863, George Sand séjourna dans la bâtisse lors de la rédaction de son roman, Mademoiselle la Quintinie. Le château servit de cadre pour l'histoire. Ainsi elle écrira : « Tu connais ce beau pays de Savoie ; je ne sais pas si tu te rappelles cette localité, tout ce rivage du lac du côté qui ferme à pic la muraille dentelée appelée la chaîne des Monts du Chat (…) De là, on domine tout le lac, long, étroit, sinueux et ressemblant à un large fleuve du nouveau monde ; mais quel fleuve a cette transparence de saphir et ces miroitements irisés ? ».
Le bâtiment renaît, en 1875, sous l'impulsion de Joseph Girod, qui le restaure profondément avec la participation de l’architecte Pellegrini, auteur, entre autres, du Casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains ainsi que du palais de justice de Chambéry.
Au xixe siècle Alphonse de Lamartine y séjourne.
Le château de Bourdeau est acheté, en 1880, par Alexis Gigot de Villefaigne, ancien joaillier à Saint-Pétersbourg ; ses descendant le posséderont jusqu'en 2010 où il est vendu à une famille parisienne.
L'édifice fut transformé en restaurant durant quelque temps avant que cette activité ne soit abandonnée en 1955 et qu'il redevienne un château à usage privé.
Description
À l'origine, deux enceintes fossoyées percés de meurtrières, flanquées de tours crénelées, enserre un logis quadrangulaire construit à même le rocher sur lequel il est établi. Ses murailles épaisses n'étaient percées que de rares et étroites ouvertures. À leurs sommets couraient un chemin de ronde crénelé et pourvu de mâchicoulis. Des tourelles en encorbellement en dotait les quatre angles et dominant le tout une guette. Le logis était distribué par un escalier pris dans l'épaisseur des murs.
On accédait au château après avoir franchi les deux portes accostés de tourelles et pourvues toutes deux d'une herse, actionnée à partir d'un corps de garde, et précédées d'un pont-levis. Dans cet espace, outre le logis seigneurial, non loin de l'angle sud-ouest, appuyé sur la façade sud se dressait le donjon. Les communs trouvaient leurs places au nord ainsi qu'un petit potager. Un bâtiment isolé abritait la fauconnerie. Une chapelle castrale est mentionnée de 1493 à 1673.
Aujourd'hui, Bourdeau, restauré par Joseph Girod qui lui a redonné son aspect d'antan, est un château de style troubadour. Le logis est muni aux angles de poivrières sur culot. L'ensemble de ses murailles, relevées, sont couronnées de créneaux pourvues de mâchicoulis. Un jardin anglais créé à cette époque vient compléter cet ensemble.
Activités commerciales
L'exploitation commerciale du château repose sur plusieurs activités que sont :
Restaurant appelé “Le chat qui nage” en raison de la proximité du sommet la Dent du Chat.
Hôtellerie avec sept chambres à thèmes,
Culture de la vigne
Useful information
Le parking GRATUIT
Wi-Fi GRATUIT
info@chateau-bourdeau.fr
-
External links
Nearby castles
Château de La Mar
Savoie
8.0km
castle, chateau
Château de Châtillon
Savoie
12.8km
castle, chateau
Château des ducs de Savoie
Savoie
14.2km
castle, chateau
Château de Challes-les-Eaux
Savoie
17.6km
castle, chateau
Château de la Barre
Ain
19.2km
castle, chateau
Château des Marches
Savoie
23.7km
castle, chateau