Château de Bouligneux
Indre Centre-Val de Loire France
castle, chateau
Château de Bouligneux
Indre Centre-Val de Loire France
castle, chateau
Bouges was originally a rural manor house with a fortified château
Le château de Bouligneux est une ancienne maison forte, du début du xive siècle remaniée à la fin du xvie siècle ou au début du xviie siècle, centre de la seigneurie de Bouligneux et d'un chef-lieu de mandement de Bresse, qui se dresse sur la commune de Bouligneux dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes
Previous names
Château de Bouligneux, Château de Bouligneux
Description
Bouges was originally a rural manor house with a fortified château. In 1759, Claude Charles François Leblanc de Marnaval, Louis XV’s general tax collector, purchased the land and soon replaced the old château with an elegant “Italian style” construction. The new, fashionable building was a demonstration of the ambition of its rich ironmaster, who had managed to make his name in the Parisian finance world and had recently gained a noble title (through marriage). His lifestyle was the subject of both astonishment and jealousy. Some 12 years later, he found himself bankrupt and his château was repossessed and sold. During the 19th century, the site passed through a number of owners, including the Prince of Talleyrand. The majority of the transformation work on the château was conducted by Henry Viguier, the director of a large Parisian store, and his wife Renée, from a rich family of drapers. They revived the property by installing stunning pieces of furniture, in harmony with the surroundings. They also modernised the château by introducing electricity, heating and running water. The purchase of Bouges gave Henry Viguier a chance to devote himself to his love of equestrianism, and he used his horses for every aspect of his daily activities (hunting, horse-riding, picnics, travel and purchasing supplies). He owned a stable of racehorses, and was particularly fond of attractive horse-drawn carriages. The stables, saddleries and carriage hall provide a particularly good representation of this passion. Renée Viguier, meanwhile, was passionate about flowers, and this recurring motif can be seen throughout the interior décor of the château. The couple transformed the existing vegetable garden into a flower garden (the “jardin bouquetier”), and exotic plants were installed in the large greenhouse. They also restored the plants and landscapes in the English and French formal gardens created by the Duchênes under the previous ownership. In 1967, with no descendants, the couple left the estate and its collection to the Caisse nationale des monuments historiques et des sites (now the Centre des Monuments Nationaux). Henry Viguier’s express wish was that the estate should be open to the public, and that the income generated should be used to maintain and restore the property. http://www.chateau-bouges.fr
Le château de Bouligneux est une ancienne maison forte, du début du xive siècle remaniée à la fin du xvie siècle ou au début du xviie siècle, centre de la seigneurie de Bouligneux et d'un chef-lieu de mandement de Bresse, qui se dresse sur la commune de Bouligneux dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 15 novembre 1926. Situation Le château de Bouligneux au bord de l'Étang du Château. Le château de Bouligneux est situé dans le département français de l'Ain sur la commune de Bouligneux, au bord de l'Étang du Château. Histoire Le village de Bouligneux est en 1280 la possession de Vaucher de Commarrain, chevalier, seigneur de Châteauvilain, qui le vend avec le consentement de sa femme, le samedi avant le dimanche des rameaux 1290, à Henri de Villars, seigneur de Trévoux, chambrier, chanoine, puis archevêque de Lyon, qui en jouira jusqu'à son décès en 1301. À cette date ce dernier laisse Bouligneux à son neveu Humbert IV de Thoire-Villars, qui l'inféode en toute justice, vers 1306, à Girard de La Palu, chevalier, seigneur de Varambon, de Richemont et de Tossia, avec pouvoir d'y construire un château ou une maison forte, à la réserve seulement de la souveraineté et du ressort. On relève comme seigneur, Hugues de La Palud, chevalier, qui en 1337 recevra en dot de sa femme Isabelle de Juis la seigneurie et château de Juis. Ce dernier jettera les premiers fondements du château que Hugues de La Palu, chevalier, seigneur de Bouligneux et de Saint-Julin (Crémieu), puiné de La Palu et petit-fils de Girard achèvera et qui est à l'origine de la branche des Bouligneux. Cette branche s'éteindra en 1413 avec Anne de La Palu, dame de Bouligneux, mariée à François de La Palu, chevalier, seigneur de Varambon, qui de son consentement remet la terre de Bouligneux à Aynarde de La Baume, sa mère, pour en jouir par forme d'assignat jusqu'au paiement de la somme de 8 000 florins, qu'elle avait payé pour sa rançon après sa capture à la bataille d'Anthon. Anne de La Palu morte sans enfant désignera son mari comme héritier ; c'est ainsi que la seigneurie de Bouligneux fit retour à la branche ainée des La Palu. Par titre, du 24 novembre 1435, François de La Palu, devenu comte de La Roche et de petite Pierre, baille la seigneurie de Bouligneux avec celle de Varambon, par échange, à Marguerite de Charny, veuve du comte de La Roche, contre les seigneuries de Beaumont-sur-Vingeanne, Montfort près de Montbard, Savoisy et Thury avec l'approbation et le consentement de Louis de Savoie, prince de Piémont, fils ainé d'Amédée VIII de Savoie et son lieutenant général en tous ses états, le 6 mai 1436. Cet échange ne dura que peu de temps car Claude de La Palu, chevalier, seigneur de Varambon, comte de La Roche, fils et héritier de François de La Palu, fut seigneur de Bouligneux et en reprit le fief du duc de Savoie. Mort sans enfants, il désigne pour héritier son frère, Jean de La Palu, abbé et seigneur de Luxeuil (Luxeuil-les-Bains), qui devient ainsi seigneur de Bouligneux. Ce dernier disposera de tous ses biens en faveur de son parent Jean-Philibert de La Palu, comte de Varax qui mourra également sans enfants en 1527. Lui succède alors son cousin Jean de La Palu, chevalier, seigneur de Jarnosse, et après lui par héritage Claude de Rye, sa veuve marquise de Varambon et ses deux filles. Claude, par traité du 22 mai 1544, remet la terre de Bouligneux avec d'autres seigneuries à Richard de La Palu, chevalier, seigneur de Meilly et de Maconge, que ses successeurs en vertu de ce traité et d'un autre fait à Villars-Sexel le 15 juillet 1581 conserveront jusqu'au xviie siècle. Ce dernier jettera les premiers fondements du château que Hugues de La Palu, chevalier, seigneur de Bouligneux et de Saint-Julin (Crémieu), puiné de La Palu et petit-fils de Girard achèvera et qui est à l'origine de la branche des Bouligneux. Cette branche s'éteindra en 14134 avec Anne de La Palu, dame de Bouligneux, mariée à François de La Palu, chevalier, seigneur de Varambon, qui de son consentement remet la terre de Bouligneux à Aynarde de La Baume, sa mère, pour en jouir par forme d'assignat jusqu'au paiement de la somme de 8 000 florins, qu'elle avait payé pour sa rançon après sa capture à la bataille d'Anthon. Anne de La Palu morte sans enfant désignera son mari comme héritier ; c'est ainsi que la seigneurie de Bouligneux fit retour à la branche ainée des La Palu. Par titre, du 24 novembre 1435, François de La Palu, devenu comte de La Roche et de petite Pierre, baille la seigneurie de Bouligneux avec celle de Varambon, par échange, à Marguerite de Charny, veuve du comte de La Roche, contre les seigneuries de Beaumont-sur-Vingeanne, Montfort près de Montbard, Savoisy et Thury avec l'approbation et le consentement de Louis de Savoie, prince de Piémont, fils ainé d'Amédée VIII de Savoie et son lieutenant général en tous ses états, le 6 mai 1436. Cet échange ne dura que peu de temps car Claude de La Palu, chevalier, seigneur de Varambon, comte de La Roche, fils et héritier de François de La Palu, fut seigneur de Bouligneux et en reprit le fief du duc de Savoie. Mort sans enfants, il désigne pour héritier son frère, Jean de La Palu, abbé et seigneur de Luxeuil (Luxeuil-les-Bains), qui devient ainsi seigneur de Bouligneux. Ce dernier disposera de tous ses biens en faveur de son parent Jean-Philibert de La Palu, comte de Varax qui mourra également sans enfants en 1527. Lui succède alors son cousin Jean de La Palu, chevalier, seigneur de Jarnosse, et après lui par héritage Claude de Rye, sa veuve marquise de Varambon et ses deux filles. Claude, par traité du 22 mai 1544, remet la terre de Bouligneux avec d'autres seigneuries à Richard de La Palu, chevalier, seigneur de Meilly et de Maconge, que ses successeurs en vertu de ce traité et d'un autre fait à Villars-Sexel le 15 juillet 1581 conserveront jusqu'au xviie siècle. Au décès survenu à la fin du xviie siècle de Jacques-Claude de La Palud, chevalier, comte de Bouligneux, Marie-Henriette de Fay de La Trousse, sa veuve, retiendra le comté de Bouligneux pour ses reprises dotales et léguera ses droits à son neveu Paul-François Le Hardi, qui transige en 1721 avec les héritiers de Jacques-Claude de La Palud et qui vendra au prix de 150 000 livres la terre de Bouligneux le 22 novembre suivant à Agésilas-Gaston de Grossole, marquis de Flamarens, dont la famille en jouissait encore en 1789. Pendant la Révolution, il a été décidé de détruire le château. La municipalité de Bouligneux s'y est opposée pour se servir du bâtiment. Le château a été transformé en ferme. La tour circulaire a cependant été rognée d'au moins un étage du fait de sa signification seigneuriale. La terre et le château de Bouligneux furent ensuite la propriété du comte de Rességuier, député à l'Assemblée nationale. Description Le château de Bouligneux est un exemple type, tout comme celui des Allymes, des maisons fortes du xive siècle construites en Dombes et en Bugey. L'enceinte quadrangulaire en briques, composé de corps de logis en équerre, est flanqué de quatre tours rondes d'angle que relient des courtines, et dont une fait office de donjon. Le pied de cette enceinte est entouré par des braies équipées pour armes à feu. On franchissait l'étang qui cernait le château par un pont-levis. Lors des remaniements on ajoute contre les courtines deux ailes et on construit une galerie avec arcades.
Useful information
Adulte: 4 € Gratuit pour les moins de 15 ans
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