Le château de Saint-Jean-de-Chépy est situé à Tullins, commune du département de l'Isère, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
Le château de Saint-Jean-de-Chépy est situé à Tullins, commune du département de l'Isère, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il s'agit d'une ancienne maison forte édifiée durant la seconde moitié du xiiie siècle et occupée par la famille de Bressieux au xive siècle. Profondément remaniée une première fois durant le xvie siècle, la maison forte prendra au cours du xviiie siècle le nom de Château des Cordes, puis son nom actuel. Sa façade sera remaniée au xixe siècle, puis enfin complètement restaurée en l'an 2000, à partir d'une initiative privée, pour devenir un espace d'organisation d'événements privés et séminaires d'entreprises, de soirées thématiques tels que des cérémonies de mariage.
Historiquement, ce bâtiment servit de résidence d'été aux seigneurs de Tullins et le domaine fut la possession des familles de Lans et de Bressieu de Cordoue de 1435 à 1827.
Le château a été inscrit partiellement à l'inventaire des monuments historiques le 28 mars 1977 et sa tour sud a été classée à cet inventaire à la même date. Des expositions d'art généralement liées à des sculptures sont organisées dans le domaine.
Histoire
Moyen-Âge
Selon le guide des châteaux forts de l'Isère, rédigé par Éric Tasset et publié par les éditions Belledone, le château de Saint-Jean de Chépy, à l'origine une simple maison forte dite « des prés », fut construite au xiiie siècle et aménagée par les seigneurs de Tullins et leurs descendants, notamment, la famille Bressieu de Cordoue. Il s'agissait alors d'un simple résidence d'été, située à environ deux kilomètres, en contrebas, du bourg de Tullins.
Les Temps modernes
La maison forte, retouchée en profondeur au xvie siècle devint un véritable château et pris le nom de château des Cordes au début du xviiie siècle. La carte de Cassini éditée en 1747 indique précisément ce nom.
Époque contemporaine
Le 18 avril 1818, le Moniteur judiciaire de Lyon publie l'annonce de mise en vente de « l'ancien Château de Saint-Jean-de-Chépy » qui est présenté comme une propriété de 6660 ares (soit 66 hectares), divisé en trois corps de fermes dénommées : La grange des prés, Belair et le domaine du château. L'annonce indique qu'à cette époque, le domaine comprend des prairies bordées de saules, osiers, peupliers et d'aulnes. L'annonce présente également la présence de « terres à chanvres et de terres à blé complantées de treillage, noyers et mûriers ».
En 1852, Auguste Sougey-Avisard, ancien professeur d'allemand au collège royal de Reims fait l'acquisition du château et son domaine. Depuis son bureau du château, il entretiendra une correspondance importante avec de nombreuses personnalités littéraires tels que Sainte-Beuve, le Comte de Gobineau et l'écrivain suisse Henri-Frédéric Amiel, auteur d'un très important journal intime où il relate sa relation épistolaire avec le professeur.
La façade du château a été remaniée au xixe siècle, puis, une fois acquise par une société privé, l'édifice et ses jardins ont entièrement rénové et réaménagé en l'an 2000 pour le transformer en site d'accueil de mariages, de séminaires et autres événements privés et publics.
Toponymie
Une Ecclesia de Chepeia est mentionnée dans le cartulaire de Saint-Hugues. L'église du hameau de Saint-Jean-de-Chépy (qui fut une paroisse) a cependant disparu.
Situation et accès
Le château est situé dans le département français de l'Isère sur le territoire de la commune de Tullins, à la limite du territoire voisin de la commune de Vourey. Le domaine est bordé par le cours d'eau de la Fure, un affluent de l'Isère.
Le château est relié par un chemin vicinal à la route départementale 1092 qui relie les villes de Romans-sur-Isère et Voiron.
La gare ferroviaire la plus proche est celle de Tullins-Fures est desservie par les trains TER Rhône-Alpes (relation de Valence-Ville à Chambéry - Challes-les-Eaux).
Description
Alors que la plupart des constructions médiévales de ce type sont destinées à protéger le seigneur et à symboliser son autorité au sein du fief. en les édifiant souvent sur une élévation de terre (motte castrale ou féodale), le Château de St Jean de Chépy, est construit sur une langue de sable, à proximité d'une rivière, dans la plaine alluvionnaire de l'Isère.
Le château
Il s'agit d'un château typique de l'architecture défensive des xiie siècle et xiiie siècle avec son plan carré, ses deux tours orientés au nord et au sud . Elles sont toutes les deux, équipées de meurtrières présentant des rainures avec des bouches à feu pour des armes comme des pistolets ou mousquets.
Aux angles est et ouest de ce plan carré, on peut découvrir deux échauguettes, placées en encorbellement et datant d'une époque probablement plus récentes, mais elles possèdent également des meurtrières.
Les fenêtres du bâtiment sont simples et, probablement remaniées, elles ne présentent plus, en 2017, une architecture défensive.
La Tour sud et sa voûte céleste
La tour Sud du sud présente sur le plafond dans la pièce du premier étage une peinture datant du xviie siècle représentant les signes du Zodiaque. Celles-ci ont été effectuées à la demande du scientifique Maurice Bressieu.
Restaurée durant l'année 1977, cette œuvre d’art est considérée comme unique en son genre, en France. Elle représente un carte du ciel avec ses douze signes du zodiaque sous forme de constellations. L'œuvre est classée aux Monuments Historiques et continue de faire l’objet d’investigations et de recherche au niveau historique et artistiques.
Le jardin et le parc
Le domaine du château de Saint-Jean-de-Chépy se présente sous la forme d'un parc de dix hectares avec des prairies et des sous-bois. L'accès du public s'effectue en passant devant le château (bureau d'accueil dans le château).
Le domaine accueille régulièrement des sculptures monumentales exposées en plein air et généralement réalisées lors des symposiums d'artistes (voir sous-chapitre sur le chant des cultures).
Le parc comprend également un ensemble de petite maisons en bois et une piscine (réservées à la clientèle) et des sites d'activités ludiques, tels que le tir à l'arc et un parcours d'accrobranche.
L'entrée est généralement libre et gratuite mais soumise à autorisation. Le parc et ses jardins sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Il existe également une turbine électrique installé sur un bras de la Fure en 1880 afin de produire du courant électrique. Celle-ci est encore visible en 2018.
Parking GRATUIT (parking autocar, 150 places de parking sur place)
Location du lieu: de 3,500 €
Tarifs séminaires et réunions: dès 70 € HT par personne (minimum de 10 participants, 1/2 journée); dès 80 € HT par personne (minimum de 10 participants, journée complète)
Tarif séminaire résidentiel: dès 200 € HT par personne (séminaire avec hébergement)
Wi-Fi GRATUIT
contact@chepy.net