Attre Castle is a former castle, now a country house or château, in Attre in the municipality of Brugelette, province of Hainaut, Belgium.

History
The present château at Attre was built in the middle of the 18th century by Count François Philippe Franeau d’Hyon van Gomegnies, on the foundations of a medieval castle that had been in the hands of the family since 1520. The structural work was finished in 1752, and Count François died shortly after in 1755. His son François Ferdinand Franeau d’Hyon continued the work of his father and saw to it that the interior decorations were finished. It took more than 30 years before the interior was completely decorated.

The present building is in a Neo-Classical style and the interiors are French, mainly Louis Quinze.

In addition to the landscaped garden and the forest park, it is home to several melancholic "follies", such as the Belvédère tower ruins, the 15th century dovecote, the hermitage, the Vignou tower, the Swiss chalet, the bath pavilion, "le Rocher", an artificial cave.

Attre Castle


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La Tour Burbant est le donjon du château d'Ath, construit vers 1166 par le comte de Hainaut, Baudouin IV dit le Bâtisseur, afin de servir de base pour défendre la frontière nord du Hainaut face à la Flandre et de surveiller la noblesse environnante.

Histoire

Le comte de Hainaut Baudouin IV acheta à Gilles de Trazegnies un domaine dans le nord du comté vers 1150. Le confluent des deux Dendres, qui se trouvait à un kilomètre environ en aval de la vieille église Saint-Martin, était un site stratégique de première valeur par sa nature marécageuse.

Baudouin IV résolut d'y créer une ville neuve. Il édifia donc un castrum (« château ») et le flanqua d'un bourg. Il commence, en 1166, la construction du donjon de Burbant.

Le château d'Ath occupe une position stratégique de tout premier plan pour le comte de Hainaut. Baudouin IV, poursuivant une œuvre d'établissement et d'affermissement de l'autorité comtale et de prise en main d'un territoire encore mal contrôlé se devait de couvrir Mons vers le nord, c'est-à-dire vers l'importante seigneurie de Chièvres, mais aussi vers Leuze, possession des Avesnes, enfin vers la Flandre. Ath remplit cette fonction, fondant l'autorité du comte dans une région contestée, neutralisant Chièvres et Leuze qui ont perdu leurs importantes fortifications du xii siècle.

L'enceinte castrale, d'un périmètre de 150 mètres et d'une superficie de 20 ares, fut établie vers 1185. En 1254, au début de la guerre des Avesnes et des Dampierre, querelle de succession de Flandre et de Hainaut, Charles d'Anjou assiégea le château. C'est au cours du xiiie siècle que la basse-cour s'appuya sur le complexe castral, formant la boucle inférieure d'un huit dont la boucle supérieure est tracée par l'enceinte de la tour.

La ville neuve, fondée par le comte en 1166 ne fut vraiment fortifiée qu'au xiv siècle par Guillaume ler d'Avesnes (vers 1325) puis par les Ducs de Bavière (après 1360). On passait alors d'une fortification castrale à une enceinte d'agglomération appuyée sur la forteresse. Elle fut renforcée par les ingénieurs espagnols (xiv siècle-xvii siècle) puis reconstruite par Vauban (1668-1674) puis par le Hollandais Krayenhoff (1817 -1827).

Jusqu'au début du xiv siècle, le château assura seul la défense. Elle fut ensuite développée par une enceinte urbaine renforcée de tours puis de bastions, et protégée par des inondations et des ouvrages avancés.

Il ne subsiste que le donjon, une bonne partie du mur de la basse-cour, le départ et certains éléments de l'enceinte urbaine du xiv siècle. Le tracé de l'enceinte castrale se situe sous les bâtiments de la cour castrale reconstruite et remaniée du xvi siècle au xviii siècle.

Kasteel Burbant

Thoricourt, village champêtre.
Il semble que le temps y ait arrêté sa course inexorable. Les environs ont pu conserver pratiquement intacte l'atmosphère campagnarde douce et tranquille qu'on leur connaît.
Elle met en valeur, au détour d'une allée bordée de platanes, un des nombreux châteaux du Hainaut, le...

château de Thoricourt
....témoin merveilleux de l'architecture hennuyère du XVIIIème siècle et l'exemple d'un château sans "histoires".
Construit sur une élévation de terrain, il domine la campagne et les bois qui l'entourent.
Demeure du souvenir et de la nostalgie par excellence, il apparaît aujourd'hui comme l'image vivante d'une époque révolue.

En 1142, l'endroit était désigné sous le nom de Thorincurth (ferme de Thur) et relevait de la pairie de Silly. Le lieu était déjà cité en 1081 sous le nom de Tourincourt. Avant sa date de construction qui remonte à 1768, comme l'attestent les ancres dans le mur côté sud, la Seigneurie de Thoricourt dépendait, semble-t-il, de La Baronnie de Silly.
Au début du XIV siècle la petite seigneurie appartenait aux Lalaing pour passer vers 1516 à un certain Aubert du Broeucquet. A partir d'ici, les versions des historiens varient. En effet, selon les uns :
Le "Domaine de Thoricourt" appartint, durant trois siècles, à la famille "de Brunquet"(ou "du Broeucquet"). Il passa par alliance aux "du Fossey" et ensuite par héritage aux "La Marlière". Ces derniers en furent les seigneurs pendant près de 100 ans.
Selon d'autres :
C'est en 1704 qu'un parent des Broeucquet, Simon Le Secq, vend Thoricourt à Nicolas de la Marlière. Et c'est :

Charles-François de La Marlière (ou Claude-François....) époux de Marie Thérèse de Pascal
qui construisit le château actuel en 1768, sur l'emplacement ou à proximité immédiate d'une bâtisse (ancien manoir voir le Manoir) dont on ignore tout du développement comme de l'importance, alors que le château d'Attre, dans la même région, existait déjà depuis près de 16 ans.

Étienne, (1790-1871) Vicomte Obert de Quévy, né de cette union épousa en 1811 Joséphine Marin de Thieusies (1789-1863).

Son beau-père, le Vicomte Obert de Thieusies exigea de lui qu'il prenne l'engagement, pour pouvoir épouser sa fille, de substituer à son nom de Quévy, celui de Thieusies.


http://www.domaine-de-thoricourt.eu/histoire.html

Kasteel van Thoricourt

The Château de Belœil is a château situated in the municipality of Belœil in the province of Hainaut, Belgium. Since the 14th century it has been the residence of the Prince de Ligne. The château lies in the middle of a Baroque garden designed in 1664. The château and gardens can be visited during spring and summer.

History

Early years

Belœil became possession of the Ligne family in 1394. At the beginning of the 15th century the local castle was chosen as the principal residence of the family. The old castle was a fortified rectangular building with a moat surrounding it and had four round towers, one at each angle. This basic structure is still preserved, although the facades and interiors were greatly altered during the following centuries.

17th century

From 1664 onward the park, with its straight alleys, geometrical ponds and imposing perspectives was created. The typical "bosquets" - garden chambers enclosed by high hedges - were preserved in spite of the changing fashion in the 18th and 19th centuries when English landscape gardens were preferred. A small landscape garden with a folly was installed in the direct vicinity of the château by Charles Joseph, Prince de Ligne.

18th century

The fortified castle was adapted into a luxurious country house (château) following the French example. The interiors were appointed with fine furniture and the art collections of the family. During the New Year's celebrations of 1900, disaster struck the castle when it burned down completely. Most of the furnishings, including the library of 20,000 rare volumes and the art collection, were saved. The castle was rebuilt in the following years by the French architect Ernest Sanson, while the interiors were redecorated using pieces from the Ligne collection.




Château de Belœil


Château de Louvignies is a castle located 6 kilometers from Soignies, in Hainaut Province of Belgium. It was designated as the seat of a lordship in 1389 and was acquired in 1716 by the Governor of Charleroi, Rodrigo de Peralta, who built a castle surrounded by a moat. In 1767, the structure was modernized with a basement addition, a tower and a ground floor stuccoed room decorated to 18th-century tastes. In 1798, through marriage, the castle became the stronghold of the Villegas Family.

The English garden, designed on the plan of a park was created in May, 1834 by C. Th. Petersen, probably at the request of Balthazar de Villegas.It became the home of Count Léon de Villegas de Saint-Pierre when he gave up a diplomatic career to become mayor of Chaussée-Notre-Dame-Louvignies,[1] after his marriage in 1868 to Marie-Ferdinande de Maillin. In 1870 the Count began a massive renovation of the property, hiring Désiré Limbourg as the architect to renovate the buildings and Louis Fuchs, as the landscape architect. After the purchase of additional land, drainage and backfilling of surrounding moats, 600 trees were planted in 1871. The following year a pond, spanned by two bridges, was created and the cooling house was built. In 1873, paths and lawns were completed, and the park was fenced and gated. Between 1874 and 1875, the Marsh Chapel was built, followed by a stable wing and carriage house.

The castle itself was restructured between 1878 and 1882. The tower was enlarged to dominate the north side and the southern facing wing was doubled in size. A new wing on the ground floor contained state rooms, a lounge and dining room and the eastern wing was extended adding turrets and modern amenities. The entrance beneath a wide porch, which had formerly been on the west at the end of the bridge over the moat, was moved to the southern façade overlooking the park. Upon entering the vestibule, rooms branched to the right into the welcoming parlor and to the left into the pool room with a large sweeping staircase. The staircase was festooned with metal railings and motifs of the Villegas Family arms. The interior was remodeled but the fireplaces and painted areas above the doors were restored. The upstairs bedrooms with baths stood on either side of a central hallway. The kitchen and service areas were located in the basement and dumbwaiters were installed. Radiators were later added and electricity was installed in 1897.

At present the grounds are open from May to November. The interior design, furniture and household items which belonged to the Villegas Family have been preserved in the home. It is representative of the Belle Epoque period. The property has been featured in several films, including Claude Berri's Germinal, François Ozon's Angel and François-Xavier Vives' film Landes, featuring Marie Gillain. An exhibit, featuring former resident Maria de Villegas de Saint-Pierre, daughter of Count Léon de Villegas de Saint-Pierre, who grew up in the home and was a nurse during World War I was also featured in the home.

Château de Louvignies


Castle of l'Estriverie is a castle in Bois-de-Lessines, a village in Lessines, Hainaut, Belgium.

History

In 1324 the castle estate was declared a fief by the Counts of Hainaut and granted to Gérard de Lestruve. The estate was passed on to Hoste d'Ecaussinnes and in 1440 to the Despretz de Quievrain family who kept it until 1483. One of this family, Watier de Quivrains, erected a castle here in 1454. It is on the foundations of this old castle that the current building stands.

In 1483 the estate passed by marriage to the Cottrel family, who kept the castle for seven generations. This family did most of the restoring and rebuilding in the 16th and 17th century, and turned the fortified medieval dwelling into a graceful château.

In 1727, the estate became the property of Marie Spinola, the last niece of the Cottrel family. She gave it to her son, who sold the estate in 1756 to Joseph Antoine de Wautier. The court of Hainault however overturned the sale and transferred the castle to Jean Philippe d'Yve, Viscount of Bavay.

Castle of l'Estriverie


Le château de La Berlière est situé dans un domaine privé de bois et d'étangs près du village belge d'Houtaing (Région wallonne) sur le territoire de la commune d'Ath.

Histoire

L'ayant hérité de son père Octave, le comte Adhémar d'Oultremont de Duras (1845-1910) y aménagea des écuries et une ferme d'élevage renommée dans tout le pays. Avec son épouse, la princesse Clémentine de Croÿ, il participa grandement au développement du village voisin d'Houtaing, dont la plupart des habitants étaient employés au château. C'est ainsi qu'il équipa le village de l'eau courante, de l'électricité et même du téléphone en finançant aussi l'abonnement pour les habitants. Pour accueillir, loger et soigner les plus âgés, il fit édifier au village un magnifique hospice. Et juste à côté, le somptueux mausolée d'Oultremont néogothique qui abrite une élégante chapelle et une crypte sacrée où reposent Clémentine et les membres de la famille d'Oultremont.

Revendu par les héritiers vers 1935, le château devint en 1947 un collège pour études secondaires, tenu par les pères Joséphites. La Berlière a gardé cette vocation jusqu'à ce jour.

Kasteel van La Berlière

Het Kasteel van Edingen is een kasteel in de Belgische stad Edingen in de provincie Henegouwen. Het huidige kasteel is gebouwd in 1913 op de plek van de orangerie van het vroegere kasteel. Het werd in opdracht van François Empain getekend door architect Alexandre Marcel in Lodewijk XVI-stijl. Het kasteel is omgeven door een park van 182 ha en bevat een aantal monumentale bomen. De Kapeltoren is nog het enige restant van het middeleeuwse kasteel.

Geschiedenis
In de 13de eeuw werd een kasteel gebouwd op de plaats van de huidige toegang tot het park. In 1607 kochten Karel van Arenberg en Anna van Croÿ-Chimay het kasteel van koning Hendrik IV van Frankrijk. Zo kwam het domein aan het huis Arenberg. Het gebouw werd gerestaureerd en verfraaid en de tuin werd aangelegd en ommuurd. In de 17e eeuw gold die als een van de mooiste Franse tuinen van Europa en diende als voorbeeld voor Versailles. Onder de Franse bezetting en annexatie werd het kasteel geplunderd. Toen de Arenbergs het terugkregen, was het zo erg in verval geraakt dat hertog (graaf) Lodewijk Engelbert van Arenberg het in 1806 met de grond liet gelijkmaken. Eerder was landhuis dat hij op het domein had laten bouwen (1786) bij de inhuldiging in vlammen opgegaan.

In 1913 nam François Empain het landgoed voor veertig jaar in erfpacht, onder verbintenis om er een nieuw kasteel op te richten. Na de Eerste Wereldoorlog werden alle bezittingen van de Arenbergs onder sekwester geplaatst, inclusief hun Edingse domein. François Empain kon een openbare verkoop niet verhinderen, en zag zich gedwongen er in 1924 de som van 3.260.000 frank voor neer te tellen.

De Empains stonden in de Tweede Wereldoorlog aan de Duitse kant. Deze geschiedenissen zijn er niet vreemd aan dat de Edingers zich bij de talentellingen van 1920, 1930 en 1947 meer en meer als Franstalig bekenden en dat de stad in 1962 bij het vastleggen van de taalgrens in België in het Franse taalgebied is terechtgekomen.

In 1986 verwierf de stad Edingen het domein en stelde het kasteel open voor allerlei gelegenheden.

Kasteel van Edingen

De Oudenberg is op het einde van het ancienrégime in hoofdzaak agrarisch gebied met een klein bedevaartsoord, een vijver en enkele woningen, waaronder twee herbergen. De oorsprong van het Oudenbergkasteel is vermoedelijk terug te voeren tot een kleine hofstede met aanpalende stallingen en eigendom van linnenhandelaar en later bankier Jean-François Spitaels. Zijn nazaten zullen in de loop van de 19de eeuw één voor één dit "buitengoed" uitbouwen door de verwerving van aanpalende percelen, de afbraak van bestaande woningen, de aanleg van een lusthof en de aanplant van een beukenbos. Het uitzicht van het huidige kasteel en bijgebouwen is grotendeels het werk van Felix Spitaels tijdens de jaren 1890-1895.

De verbouwing van notaris Désiré De Clercq in 1903-1904 heeft het landhuis nog meer kasteelallures bezorgd. De transformaties van Ferdinand De Blieck heeft een quasi onherstelbare verminking toegebracht aan een deel van het hoofdgebouw. De inzet van de huidige eigenaar, Alain Comeille, om de hele kasteelsite te herwaarderen kan alleen maar toegejuicht worden. Dank zij het uitgestrekte, deels beboste landgoed, heeft de Oudenbergsite grotendeels haar meer oorspronkelijk karakter bewaard en is vrij gebleven van de recente verkaverlingwoede.

In een grote tuin gelegen dubbelhuis met twee bouwlagen van vijf traveeën onder schilddak (leien) met gesmeed ijzeren vorstkam. Rechthoekig plan, geflankeerd door ronde hoektorens met kegelvormige spits, uit eind 19de eeuw.

Baksteenbouw met schaars gebruik van arduin; bepleisterde en beschilderde oostelijke gevel en aanbouwen. Hoofdgevel tussen de vermelde hoektorens gemarkeerd door het centrale deurrisaliet met begroeide schoudergevelbekroning. Rechthoekige vensters tussen lekdrempels en doorlopende bovendorpels die telkens worden overspannen door een ontlastingsboog met diamantkop van arduin. Meer uitgewerkte vormen in het middenrisaliet. Neotraditionele rondboogdeur afgewerkt met negblokken, sluitsteen en kwartronde druiplijst. Drielichtvenster met lekdrempel op de bovenverdieping; rondboogvenster in de trapgevel. Stoep met korte steektrap en siervazen op de steunmuren. Oostelijke hoektoren op brede basis, afgelijnd door balustrade; smallere oplopende partij met omlopende muurbanden en kleine getoogde vensters. Ten noorden, verbouwde zijgevel en achtergevel met bijbouw.

Achter het gebouw, éénlaagse stalvleugel met acht ongelijke traveeën onder mansardedak (leien). Centraal laadvenster, verder vier dakkapellen met overhoekse bedaking. Verankerde, roze geschilderde baksteenbouw. Rechthoekige muuropeningen met vensters en deuren met steekboogvormige ontlastingsbogen, poorten met gietijzeren lateien, links op imposten. Kroonlijst waaronder dubbele fries van overhoekse baksteen.



kasteeloudeberg.be/historiek

https://inventaris.onroerenderfgoed.be/erfgoedobjecten/8483

Kasteel Oudeberg

Le site du château de Boussu est actuellement un site de fouilles archéologiques, situé en Belgique, en province de Hainaut, dans la commune de Boussu.

Les ruines du châtelet d'entrée sont actuellement remises en état et sont le seul élément architectural encore visible à ce jour.

L'histoire du château

Époque gallo-romaine.
Le site sur lequel a été érigé le château de Boussu a été occupé dès l'époque gallo-romaine.

Moyen Âge
Dès le xe siècle, une importante forteresse médiévale y est bâtie.

Possession de la famille de Fontaine, le château devient la propriété des Hénin-Liétard à la suite d'un mariage. Le premier fait connu de son histoire militaire se situe au xve siècle. En 1402, le seigneur de Chaudmont, ennemi juré du seigneur de Boussu, assiège son château. Après quelques jours de résistance, celui-ci est pris par les assaillants, livré au pillage et ravagé, partiellement, par un incendie.

Renaissance

Sa destruction en 1478, lors des guerres entre la France et les États bourguignons, permit, dès 1540, à l'architecte montois Jacques Du Brœucq, à la demande de Jean de Hénin-Liétard, premier comte de Boussu, Grand Ecuyer de l'Empereur Charles Quint, de construire le « palais de Boussu, la plus belle demeure qu'on puisse voir en tous les Pays-Bas, une demeure digne d'un roi, ... », selon Guichardin.

En 1545, vers le 2 février, l’empereur Charles-Quint séjourne dans le comté de Hainaut. Il en profite pour rendre visite à son ami Jean de Hennin-Liétard et admirer sa somptueuse demeure encore en construction. Il lui offre un Hercule d’argent de douze pieds de haut dont lui a fait présent François Ier. Charles-Quint, pour cette occasion, est accompagné de grands seigneurs de sa cour. Le banquet offert en son honneur fut, paraît-il, des plus fastueux. L’empereur se plaît à Boussu et décide, dès lors, d’y passer la nuit. Il ne se rend que le lendemain à l’abbaye de Saint-Ghislain, déléguant au festin du soir quelques courtisans dont le prince de Condé. De nombreux architectes viennent à Boussu afin de s’inspirer des lieux pour d'autres châteaux. 1554:Charles-Quint passe à nouveau au château de Boussu car la guerre vient de reprendre avec la France et il part visiter toutes les places fortes situées à proximité des frontières. L’accueil est, une nouvelle fois, très fastueux et donne naissance à la légende suivant laquelle le seigneur de Boussu aurait mis le feu à son château, sous les yeux de Charles-Quint, précisant qu’après la visite d’un hôte aussi illustre, personne n’était plus digne d’y pénétrer.Charles-Quint visitera ce palais en 1545 et 1554, Philippe II en 1549 et 1558, Louis XIV fêtera son anniversaire en 1655 et Guillaume III en 1676. Il est progressivement détruit par les nombreuses guerres qui émaillent les xvie et xviie siècles

Il est démoli en 1810, complètement en ruine, à l'exception du châtelet d'entrée restauré par le comte de Caraman.

Lors de la restauration du château en 1810, le général comte Maurice de Caraman fait placer, sur la façade, une pierre portant l’inscription : « Brûlé en 1554 » afin de perpétuer la tradition locale. Il y décède le 3 septembre 1835.

Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est occupé par la Luftwaffe qui y installe un important dépôt de munitions, dynamité le 2 septembre 1944.

Années 1980
Devenu propriété communale en 1989, il est donné en gestion à l'A.S.B.L. « Gy Seray Boussu » qui y entreprend un long travail de mise en valeur.

Le xxie siècle
En septembre 2010, et après quinze ans d'attente, l’historien Marcel Capouillez lance la première phase de la campagne de restauration prévue pour une durée d’un an3. La perspective de Mons 2015 (capitale européenne de la Culture en 2015) a donné un coup d’accélérateur au projet de remise en état du châtelet de Boussu.

Depuis 2010, le centre d’interprétation du domaine des Seigneurs de Boussu utilise les parties restaurées du châtelet d’entrée datant du xvie siècle.

Ces parties comprennent le porche de l’édifice, la tour Est ainsi que les caves.

Le château est devenu un musée retraçant sa propre vie. L’A.S.B.L « Gy Seray Boussu » envisage la création d’une bibliothèque au sein du monument4.

Les visiteurs peuvent y découvrir :

- L’histoire des familles qui ont occupé le château de Boussu (Hennin-Liétard et Caraman).

- L’évolution de l’édifice en passant par l’imposante forteresse médiévale, par le « Palais de la Renaissance » bâti dès 1539, par l’architecte montois Jacques Du Broeucq jusqu’à la « Villa Caraman » au xixe siècle aménagée sur les structures du châtelet du xvie siècle. Le château était considéré à l'époque comme « la plus belle demeure que l'on puisse voir en tous les Pays-Bas, une demeure digne d'un roi, ... » selon Pierre Du Mont L'Ancien vers 1600.  

- Une multitude de vestiges (Monnaies, clefs, poteries, boulets de canons, balles de mousquets, jouets...) qui sont le fruit des nombreuses campagnes de fouilles archéologiques menées sur le site du château de Boussu depuis 1991. Ces vestiges ont permis de multiples découvertes servant aujourd’hui de références scientifiques (typologie, datation, …).

- Un musée lapidaire dans les caves du château qui permet d’admirer de nombreuses pierres sculptées mises au jour lors des fouilles ainsi que lors du déblaiement des ruines menées sur le site du château de Boussu depuis 1991.

- Le parc du château, site naturel classé de douze hectares. Ce parc romantique à l’anglaise offre un riche aperçu de la faune et de la flore de la vallée marécageuse de la Haine.

Kasteel van Boussu

Boelare Castle is a castle near the village Nederboelare, Geraardsbergen municipality, in the province of East-Flanders, Belgium. It used to be the seat of the feudal domain Land and Barony of Boelare. The oldest recording of the name Boelare dates back to the 11th century, but the domain is probably older.

Some indications point to a first castle in Boelare in the 9th century. However, the structure of the current castle buildings dates back to 1605. On July 1, 1987, the castle was classified as an important national treasure by the Belgian government. In 1983, the buildings were renovated, and are currently housing a home for elderly people.

