Anvaing Castle or Château de Lannoy is a historic residence in the village of Anvaing in the municipality of Frasnes-lez-Anvaing, province of Hainaut, in Belgium.

The site of the Château d'Anvaing has been occupied by a castle since the time of the First Crusade. The first known reference dates from 1127. There is little documentation of the buildings on the site however until the reconstructions of 1561 and 1800. The owners were apparently the Roubaix family, judging from the arms on an early part of the building, and later the de Lannoy family whose descendants still own it. Stéphanie de Lannoy, Hereditary Grand Duchess of Luxembourg, grew up in the castle.

The castle is chiefly notable as the place in which the Belgian capitulation was signed on 28 May 1940, during the Battle of the Lys. At the time, it served as the headquarters of the German 6th Army. The Belgian plenipotentiaries arrived at the castle at 9:35 am. Shortly afterwards, General Olivier Derousseaux and Commandant Liagre were received by General Walther von Reichenau and Major-General Friedrich Paulus. Discussions took place in the dining room. At 10:00 am, the surrender became effective. The document was read and signed. In celebration, a German officer fired a gunshot into the ceiling which is still present.

Anvaing Castle

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Le château de La Berlière est situé dans un domaine privé de bois et d'étangs près du village belge d'Houtaing (Région wallonne) sur le territoire de la commune d'Ath.

Histoire

L'ayant hérité de son père Octave, le comte Adhémar d'Oultremont de Duras (1845-1910) y aménagea des écuries et une ferme d'élevage renommée dans tout le pays. Avec son épouse, la princesse Clémentine de Croÿ, il participa grandement au développement du village voisin d'Houtaing, dont la plupart des habitants étaient employés au château. C'est ainsi qu'il équipa le village de l'eau courante, de l'électricité et même du téléphone en finançant aussi l'abonnement pour les habitants. Pour accueillir, loger et soigner les plus âgés, il fit édifier au village un magnifique hospice. Et juste à côté, le somptueux mausolée d'Oultremont néogothique qui abrite une élégante chapelle et une crypte sacrée où reposent Clémentine et les membres de la famille d'Oultremont.

Revendu par les héritiers vers 1935, le château devint en 1947 un collège pour études secondaires, tenu par les pères Joséphites. La Berlière a gardé cette vocation jusqu'à ce jour.

Kasteel van La Berlière

La Tour Burbant est le donjon du château d'Ath, construit vers 1166 par le comte de Hainaut, Baudouin IV dit le Bâtisseur, afin de servir de base pour défendre la frontière nord du Hainaut face à la Flandre et de surveiller la noblesse environnante.

Histoire

Le comte de Hainaut Baudouin IV acheta à Gilles de Trazegnies un domaine dans le nord du comté vers 1150. Le confluent des deux Dendres, qui se trouvait à un kilomètre environ en aval de la vieille église Saint-Martin, était un site stratégique de première valeur par sa nature marécageuse.

Baudouin IV résolut d'y créer une ville neuve. Il édifia donc un castrum (« château ») et le flanqua d'un bourg. Il commence, en 1166, la construction du donjon de Burbant.

Le château d'Ath occupe une position stratégique de tout premier plan pour le comte de Hainaut. Baudouin IV, poursuivant une œuvre d'établissement et d'affermissement de l'autorité comtale et de prise en main d'un territoire encore mal contrôlé se devait de couvrir Mons vers le nord, c'est-à-dire vers l'importante seigneurie de Chièvres, mais aussi vers Leuze, possession des Avesnes, enfin vers la Flandre. Ath remplit cette fonction, fondant l'autorité du comte dans une région contestée, neutralisant Chièvres et Leuze qui ont perdu leurs importantes fortifications du xii siècle.

L'enceinte castrale, d'un périmètre de 150 mètres et d'une superficie de 20 ares, fut établie vers 1185. En 1254, au début de la guerre des Avesnes et des Dampierre, querelle de succession de Flandre et de Hainaut, Charles d'Anjou assiégea le château. C'est au cours du xiiie siècle que la basse-cour s'appuya sur le complexe castral, formant la boucle inférieure d'un huit dont la boucle supérieure est tracée par l'enceinte de la tour.

La ville neuve, fondée par le comte en 1166 ne fut vraiment fortifiée qu'au xiv siècle par Guillaume ler d'Avesnes (vers 1325) puis par les Ducs de Bavière (après 1360). On passait alors d'une fortification castrale à une enceinte d'agglomération appuyée sur la forteresse. Elle fut renforcée par les ingénieurs espagnols (xiv siècle-xvii siècle) puis reconstruite par Vauban (1668-1674) puis par le Hollandais Krayenhoff (1817 -1827).

Jusqu'au début du xiv siècle, le château assura seul la défense. Elle fut ensuite développée par une enceinte urbaine renforcée de tours puis de bastions, et protégée par des inondations et des ouvrages avancés.

Il ne subsiste que le donjon, une bonne partie du mur de la basse-cour, le départ et certains éléments de l'enceinte urbaine du xiv siècle. Le tracé de l'enceinte castrale se situe sous les bâtiments de la cour castrale reconstruite et remaniée du xvi siècle au xviii siècle.

Kasteel Burbant

Le château d'Antoing, sis sur la rive droite de l'Escaut, à 6 kilomètres au sud de Tournai et au cœur de la ville d'Antoing (Région wallonne de Belgique), est un château dont les origines remontent au xiie siècle. Entièrement rebâti en style néogothique au xixe siècle, il est depuis plusieurs générations une des résidences de la famille des princes de Ligne. Classé au patrimoine de Wallonie depuis 1949, le château n'est accessible aux visiteurs que lors de visites organisées par la ville d’Antoing.

Un château au cours des âges

Point névralgique, Antoing offrait aux seigneurs du "trou d'Antoing" une vue imprenable sur la plaine allant de Tournai à Mons et dont les terres descendaient jusqu'à l'Escaut. Le parc actuel domine toujours ce cours d'eau. C’est au xe siècle qu’apparaît la première trace d’une motte castrale à Antoing. Ce n’était qu’un retranchement entouré d’une palissade, destiné à la défense du pays et à servir de refuge aux habitants en cas de danger. Inspiré des camps romains, ce « château » primitif était sans doute modeste : une simple élévation de terrain couronnée par une construction de bois, cernée par une palissade et ceinturée par un fossé large et profond afin d’obliger les assaillants à se servir d’échelles pour investir la place.

Au xiie siècle, cette palissade de bois est remplacée par une enceinte de pierre dont les bases sont identiques à celle de l’enceinte actuelle. Un solide donjon y est aussi implanté.

Au xve siècle, de 1436 à 1452, le donjon, alors jugé rudimentaire, est reconstruit et transformé en une demeure luxueuse et confortable pour l’époque. Les fortifications anciennes y sont consolidées et adaptées à l’apparition de l’artillerie : murs épais, tours rondes, canonnières. Un système défensif de première ligne, le bolwerk (Barbacane), est ajouté en avant du châtelet d’entrée. Servant de poste d’observation, c’est aussi un poste avancé qui protège le châtelet d’entrée des tirs d’artillerie.

Au xvie siècle, un corps de logis est construit à côté du châtelet d’entrée. Une tour en briques est accolée à l’ancien donjon. Cette tour de briques est la plus haute du château actuel.

Au xixe siècle, on fait appel à l'architecte Clément Parent, élève d'Eugène Viollet-le-Duc, pour redonner à l'édifice l'aspect néogothique qu'on lui connait aujourd'hui.

Au xxe siècle (en 1901) le château (inhabité depuis une douzaine d’années) et ses communs sont aménagés pour y recevoir les jésuites français et leurs étudiants du collège de Lille que les lois de 1901 et 1904 ont contraint à l’exil. Le ‘collège du Sacré-Cœur’, étant donné l’exiguïté des lieux, ne compta jamais plus de 100 étudiants, tous pensionnaires, se préparant aux examens d’entrée aux grandes écoles de l’État français. Parmi eux : Charles de Gaulle, étudiant à Antoing de 1905 à 1908. En 1914, les 16 enseignants durent partir pour faire place à un hôpital allemand.

Les familles qui s’y sont succédé

Les d’Antoing

Un certain Sohier, homme d’armes, aurait été seigneur d’Antoing à la fin du xie siècle. Il aurait établi sa tour près d’une collégiale du viie siècle sur une colline dominant l’Escaut. On sait aussi que ce personnage était avoué du domaine ecclésiastique. Avec le temps, les seigneurs d’Antoing deviendront chevaliers puis barons. Ils finiront par dominer le chapitre et agrandiront leurs biens au détriment des chanoines. En 1302, Hugues V, partisan du roi de France Philipe le Bel, est tué à la Bataille des éperons d'Or, à Groeninghe. La lignée des Antoing s’éteindra, en 1353, avec son unique héritière, Isabelle d’Antoing. Celle-ci avait épousé en 1327 Jean de Melun, seigneur de Tancarville et de Montreuil-Bellay.

Les Melun

Antoing et son château passent ainsi aux mains de la puissante maison de Melun, à laquelle on doit une bonne part des constructions médiévales en place. À la mort de Marie de Melun, épouse de Lamoral Ier de Ligne depuis 1584, en 1634, le château d’Antoing passe aux mains de cette famille qui en est toujours propriétaire.

Les princes de Ligne

La maison de Ligne est l’une des familles les plus anciennes de Belgique. Son origine remonte au xie siècle et son nom vient du village dont elle est originaire. Au fil des générations et des successions, un partage a eu lieu : le château d’Antoing appartient à la branche cadette des princes de Ligne qui portent le nom de princes de Ligne la Trémoïlle, tandis que la branche aînée des princes de Ligne possède le château de Belœil.



Kasteel van Antoing

Kasteel opgetrokken in 1847 door architect François Coppens (Brussel). In groot park met vijver gelegen en in een neoclassicistische- en neo-renaissancestijl gebouwd in opdracht van Baron August Pycke de Peteghem, naar verluidt met gelden uit de erfenis van Clemmen (+ 1841) uit Gent. Gelegen op circa 300 meter van "'t Oud Kasteel" (zie Scheldestraat nummer 4). Omliggend domein voor 1980 gedeeltelijk aangelegd als golfterrein voor de "Golf en Countryclub" met uitbreidingen begin 1990.

Volledig onderkelderde rechthoekige constructie met souterrain en twee bouwlagen van bak- en natuursteen onder leien bedaking; geïnspireerd op Franse bak- en zandsteenarchitectuur uit de 16de tot 17de eeuw. Voorgevel rijker uitgewerkt dan gelijkaardige achtergevel. Middenpartij onder hoog schilddak, vier hoeken geaccentueerd door pseudotorens onder piramidebedaking. Gekorniste kroonlijst, centrale ingang met latere monumentale trap naar verhoogde begane grond. Middenrisaliet van drie traveeën met superpositie van Ionische en Korinthische zuilen. Portiektravee met drie rondboogdeuren met sluitstenen en imposten en medaillons in de zwikken. Bovenvensters in geprofileerde omlijsting, alternerend bekroond met driehoekig of gebroken fronton. Dakverdieping onder uitstekende lagere en gebroken fronton met centraal zandstenen wapenschild. Voorts rechthoekige muuropeningen. Soberder opgevatte achtergevel.


https://inventaris.onroerenderfgoed.be/erfgoedobjecten/28211

Nieuw Kasteel van Petegem

Het grondgebied van Spiere, voor het eerst genoemd in 1105, was versnipperd over verschillende heerlijkheden waaronder het Opperhof van Spiere (la Haute Cour d’Espierres) , dat onder het Graafschap Vlaanderen viel, en het Nederhof (la Basse Cour d’Espierres) dat bij Doornik behoorde. In de 16de eeuw hoorden beide heerlijkheden bij toe aan de familie Gruuthuuse. Wegens de grote schulden van Catharina van Brugge, vrouw van Gruuthuuse, werden ondermeer het Opperhof en het Nederhof verkocht aan Maximiliaan van Oignies, heer van Beaurepaire. In 1717 kon Nicolaas Delfosse het Nederhof door koop verwerven. In 1767 verkocht Frans-Ferdinand de Lannoy zijn heerlijkheid Opperhof aan Bruno August Delfosse.. Hierdoor werden beide heerlijkheden weer in één hand verenigd en werd een einde gesteld aan de twist tussen de heren van Spiere-Doornikse en Spiere-Vlaanderen Over deze kwestie werd sinds 1732 een proces gevoerd voor de Raad van Vlaanderen.

Het kasteel

Het oude versterkte kasteel uit de 14de eeuw werd in 1477 vernield door de Fransen tijdens de oorlog tegen de hertog van Bourgondië. Alleen de mote, “cave aux diables”, getuigt nog van deze tijd en bevindt zich in het bos achter het kasteel. Onder de mote bestaat nog een ruime kelder met een wel bewaard gewelf gebouwd in Doornikse Moëllons. Het huidige kasteel, werd gebouwd in 1710 door Nicolaas del Fosse et d’Espierres, Hij kreeg in 1720 de toelating van keizer Karel VI om de titel baron del Fosse et d’Espierres te voeren. Sindsdien werd het altijd bewoond door zijn afstammelingen. August-Felix-Frans-Ghislenus Delfosse was de laatste heer van Spiere.


https://www.spiere-helkijn.be/kasteel-van-spiere

Kasteel van Spiere

The Château de Belœil is a château situated in the municipality of Belœil in the province of Hainaut, Belgium. Since the 14th century it has been the residence of the Prince de Ligne. The château lies in the middle of a Baroque garden designed in 1664. The château and gardens can be visited during spring and summer.

History

Early years

Belœil became possession of the Ligne family in 1394. At the beginning of the 15th century the local castle was chosen as the principal residence of the family. The old castle was a fortified rectangular building with a moat surrounding it and had four round towers, one at each angle. This basic structure is still preserved, although the facades and interiors were greatly altered during the following centuries.

17th century

From 1664 onward the park, with its straight alleys, geometrical ponds and imposing perspectives was created. The typical "bosquets" - garden chambers enclosed by high hedges - were preserved in spite of the changing fashion in the 18th and 19th centuries when English landscape gardens were preferred. A small landscape garden with a folly was installed in the direct vicinity of the château by Charles Joseph, Prince de Ligne.

18th century

The fortified castle was adapted into a luxurious country house (château) following the French example. The interiors were appointed with fine furniture and the art collections of the family. During the New Year's celebrations of 1900, disaster struck the castle when it burned down completely. Most of the furnishings, including the library of 20,000 rare volumes and the art collection, were saved. The castle was rebuilt in the following years by the French architect Ernest Sanson, while the interiors were redecorated using pieces from the Ligne collection.




Château de Belœil


Attre Castle is a former castle, now a country house or château, in Attre in the municipality of Brugelette, province of Hainaut, Belgium.

History
The present château at Attre was built in the middle of the 18th century by Count François Philippe Franeau d’Hyon van Gomegnies, on the foundations of a medieval castle that had been in the hands of the family since 1520. The structural work was finished in 1752, and Count François died shortly after in 1755. His son François Ferdinand Franeau d’Hyon continued the work of his father and saw to it that the interior decorations were finished. It took more than 30 years before the interior was completely decorated.

The present building is in a Neo-Classical style and the interiors are French, mainly Louis Quinze.

In addition to the landscaped garden and the forest park, it is home to several melancholic "follies", such as the Belvédère tower ruins, the 15th century dovecote, the hermitage, the Vignou tower, the Swiss chalet, the bath pavilion, "le Rocher", an artificial cave.

Attre Castle


Castle of l'Estriverie is a castle in Bois-de-Lessines, a village in Lessines, Hainaut, Belgium.

History

In 1324 the castle estate was declared a fief by the Counts of Hainaut and granted to Gérard de Lestruve. The estate was passed on to Hoste d'Ecaussinnes and in 1440 to the Despretz de Quievrain family who kept it until 1483. One of this family, Watier de Quivrains, erected a castle here in 1454. It is on the foundations of this old castle that the current building stands.

In 1483 the estate passed by marriage to the Cottrel family, who kept the castle for seven generations. This family did most of the restoring and rebuilding in the 16th and 17th century, and turned the fortified medieval dwelling into a graceful château.

In 1727, the estate became the property of Marie Spinola, the last niece of the Cottrel family. She gave it to her son, who sold the estate in 1756 to Joseph Antoine de Wautier. The court of Hainault however overturned the sale and transferred the castle to Jean Philippe d'Yve, Viscount of Bavay.

Castle of l'Estriverie


Het Beukenhof van Vichte is een park met kasteel.

Midden in het park prijkt een neo-renaissancistisch kasteel uit 1876, dat burgemeester Karel Vlieghe in opdracht liet bouwen. Naast de kasteelwoning staat een portiers- en een hovenierswoning. Op het domein bevinden zich verder ook ruime magazijnen en paardenstallen die nu worden gebruikt door jeugdbewegingen uit Vichte (KSA en VKSJ). Na de dood van Karel Vlieghe kocht Gustaaf Moreels, de toenmalige echtgenoot van Vlieghes nicht, het kasteel uit de nalatenschap. Moreels’ dochter liet de eigendom na aan haar dochter, die het op haar beurt dan weer aan het gemeentebestuur van Vichte verkocht. In 1973 valt dit 2,5 ha grote domein – op voorstel van de cultuurraad – onder de bevoegdheid van de Vichtse gemeenteraad. Sindsdien is het domein publiek gemeenschapsgoed. Eind 2005 zorgde een samenwerking tussen het gemeentebestuur en private partners voor een grondige restauratie van het kasteel en werd er een bistro/tea-room in ondergebracht.

Beukenhof Vichte

Het kasteel van Nokere, een classicistisch waterkasteel van circa 1727, bevindt zich binnen een omhaagd domein met verschillende vijvers en uitgestrekte tuinen en bossen. De 'Franse Tuin' in het kasteelpark is een fraai voorbeeld van het werk van tuinarchitect René Pechère. Een lange platanendreef verbindt het kasteeldomein met de dorpskern van Nokere.

Historiek

In de middeleeuwen was dit domein foncier van de heerlijkheid Nokere Ter Borch. De oudste geschiedenis gaat terug tot eind 12de eeuw als villa of allodiaal goed in bezit van de heren van Pamele-Oudenaarde met Gyselbrecht als eerstgekende heer. Zijn zoon, Arnulf IV van Pamele-Oudenaarde, noemde zich reeds heer van Nokere ter Borch. Tot eind 13de eeuw bleef het in bezit van deze familie als leen van de heerlijkheid Pamele, nadien kwam het toe aan de familie van Gavere-Hérimez, met Jan I als belangrijkste vertegenwoordiger. Hij erfde in 1284 verschillende lenen onder ‘Nochre’ en ontving een schenking (confer een oorkonde van 1296) van verschillende lenen van de graaf van Vlaanderen Gwijde van Dampierre. Ter Borch was voortaan de dorpsheerlijkheid met leenhof en justitierechten. Op de plaats van het kasteel bevond zich vermoedelijk in oorsprong een landbouwuitbating, beheerd door een meier, later omgevormd tot herenverblijf met neerhof. Uit archiefdocumenten blijkt dat zeker Jacob van Gavere, veldheer tegen de Turken onder Keizer Karel V, gestorven in 1551, in 1539 een ‘huis’ bezat in Nokere. Zijn grafsteen, hergebruikt als dorpel van de kerk tot de vergroting in 1899, werd teruggevonden en is in het poortgebouw van het kasteel opgesteld. In 1566 komt het domein toe aan de familie van Vichte en door huwelijk aan de familie de Grass. In 1578-1579 is reeds sprake van een ‘kasteel’ met militaire functie of burcht. Volgens archiefdocumenten werd dit kasteel door brand vernield in 1596.

In 1727 werd het kasteel verkocht aan Mathieu-Xavier de Ghellinck die het kasteeldomein omvormde tot een eigentijds classicistisch landhuis doch met behouden toren en hoog schilddak zoals de gravure in Verheerlijkt Vlaandre, 1735, laat zien. Circa 1775 tenslotte wordt het gebouw onder Jean-Baptiste-Joseph de Ghellinck, kleinzoon van Mathieu-Xavier de Ghellinck, dezelfde man die ook de kerk liet verfraaien, gehomogeniseerd tot zijn nog bewaarde classicistische voorkomen. Jean-Baptiste koos voor de op dat ogenblik modieuze Lodewijk XVI-stijl. In Frankrijk wordt de stijl geplaatst tussen 1755 en 1790. In Vlaanderen zijn de eerste kiemen te vinden vanaf circa 1760 en bereikt de stijl een hoogtepunt van 1770 tot 1792. De strakke en strikt symmetrische vormgeving, de pilasterstructuur, het fronton en strakke decoratie-elementen met Griekse, Pompeiaanse en natuurlijke invloeden zijn eigen aan de Lodewijk-XVI-stijl. De centrale ingang wordt benadrukt door een natuurstenen portaal en een smeedijzeren balkon. Beiden hebben een zeer fraaie Lodewijk XVI-ornamentiek (onder andere Vuurpot). Enkel de voor de 18de eeuw ongewone dakpartij verraadt een oudere renaissancefase.

Onder de later eigenaars, de families Vanhove, de Witte, Wasseige bleef het domein en gebouw nagenoeg ongewijzigd. Sinds 1946 is het eigendom van baron Casier die het kasteelinterieur renoveerde en het park gedeeltelijk liet heraanleggen in 18de-eeuwse traditie in samenspraak met de gekende tuinarchitect René Pechère.

Binnen de 20ste-eeuwse tuinarchitectuur ontstonden twee strekkingen: het modernisme en een tendens welke zich richt op het verleden. De Belgische tuinarchitect René Pechère (Brussel, 1908-2002) behoort tot de tweede strekking. Hij moderniseerde de traditionele regels van de perspectief en de historische tuinaanleg. Bovendien analyseerde hij historische tuinen en lag hij aan de basis van het beschermen van historische tuinen. Voor Nokere ontwierp hij een traditioneel Franse 18de-eeuwse tuin in stervorm.


https://inventaris.onroerenderfgoed.be/erfgoedobjecten/74296